La demande peut tout-à-fait apparaître vaine dans l’ineptie de son insolente insolence mais elle pour les hommes de lettres cache la force de la vérité pour tous ceux qui avaient force et importance à lavérité.
Qu’on n’a pas encore trouvé complet accord sur la semeiotique du mot: “Philologie” et sur la méthodologie qui la soutient on le sait clairment de toute la longue histoire des études philologiques et des laborieux travaux et de toutes les tentatives pour definir l’ample éventail semantique de la philologie et de sa méthodologie(1). Toute tentative est échoué! Umberto Albini à ce propos écrivait:”Basta unsemplice sguardo alle più accreditate “storie” e “introduzioni” alla filologia, classica e non, per rendersi conto di quanto sia difficile una precisa definizione del suo concetto. Un concetto che forse più di ogni altro, nel terreno del conoscere, è gravido di sfumature e implicazioni, di ambiguità e polivalenze…[il filologo] al momento di aprire lo scrigno del suo sapere per farne l’inventario è colto da dubbi e da perplessità, si trova intimidito di fronte a una realtà composita, intricata, non schematizzabile, quale la disciplina cui si è votato”(2).
Nous qui ne sommes pas dans les petits papiers d’Umberto Albini, tout de même le remercions pour l’hardiesse et l’humilité qu’il a montré quand il a dit “discipline” la philologie que tous les autres avec allant appellent “science“, mais aucun n’a demontré que la Philologie est une science. Le même Albini mis au pied du mur et ne sachant à quel saint se vouer, déclarait: “La Filologia è quanto, detratta l’erudizione, rimane nel filologo: una “forma mentis“, dunque, una impronta attenta e sensibile soprattutto al valore della parola, ma non solo a quello” (3).
Nous sommes de tout autre avis: pour nous la Philologie est une science, une science expérimentale et nous l’avons demontré (4). Nou savons mené à bonne fin toutes les recherches qui avaient son but dans la demonstration que la “Philologie”, mot greco presente deux aspects comme une medaille à double face:1) ”1’amour des paroles”, 2) “l’amour de l’histoire”, si ça veut dire le mot grec chez Hérodote, le père de l’histoire occidentale (5).
Seuls deux savants osaient s’appeler:”Philologue“; un érudit greco un érudit allemande qui enfin peu convaincu de ce titre changea de choix et preferait être appelé: “Altertums swisenschajtler“, tout en refusant le épithète de “Philologue” (6).
La Philologie ainsi etendue et rangée parmi les autres sciences expérimentales oblige, bongré malgré, à cantonner toute la philologie grecque, toute la philologie romaine, toute la philologie hûmaniste et toute a grande foule des philologies modernes qui toutes ensemble voyaient de la Philologie seulement une face: la face de “l’amour des paroles“, de la même medaille ignorant la seconde face: “l’amour de l’histoire” parce-qu’on ne voyait pas dans les “paroles” et dans la “langue” le vrai, l’unique et l’objectif vehicule de l’histoire de l’homme sur la face de la terre.
Tous les Philologues experts de la première face et ignorants de la seconde face de la medaille philologique nous les rangeons dans la grande armée de la Philologie Statique: ces savants abusant de leur excellent acabit, abutissaient à faire de la vaine et de l’asthmatique rhetorique et tous en blocus nous les condemnons comme coupables de “lèse-parole“; les philologues qui acariàtrement refuserent d’appuer leur oeil au “cannocchiale” de Galileo Galilei, nous les condemnons les deux fois criminels: coupable de “lèse-paroles“, coupables de “lèse-histoire“; crimes impardonnables!
Galileo inventa de toute spièces la Physique Expérimentale et depuis lors la Physique et toutes les Sciences soeur sont fait des progrès inouis tandis que la Philologie Statique dans sa miserable misère et petitesse ayant perdue sa primauté, continuait à balbutier bégayant seulement dróles des fariboles et se réjouissant dans de sottes blagues elle perdait sa force, sa valeur et son importance si nous voulons faire crédit de secoureur de la vérité au philosophe Seneca qui écrivait: “Philosophia facta est quae Philologia fuit!“(7).
Ayant autrefois demontré que la Philologie èst sûrement une Science et tout à fait une Science Expérimentale, ayant declaré qu’on peut faire l’honneur de se faire nommer: “Philologue” seulement aux savants qui seuls sont capables en reconstituant l’histoire de la “parole” de reconstituer l’histoire de l’homme si la “parole” et l”’histoire” sont les deux créatures dumême homme qui parle, qui fait: “Factum et verum convertuntur!”.
Qu’est-ce qu’on doit demander à la Philologie Expérimentale? A la Philologie Expérimentale on doit sûrement demander ce qu’on demande à toute Sciente Expérimentale: la vérité qui se cache dans les ”paroles”, qui est cachée dans les pages de l'”histoire“.
La vérité philologique, la vérité historique moulent à leur tour les deux faces de la même medaille; seulement quand la Philologie Expérimentale arrive à trancher le “rhematogramme” de la ”parole”, alors et seulement alors le Philologue Expérimental a à la portée de ses mains l’aisance de pénétrer les secrets de la “parole“, les secrets de l'”histoire” comme l’astronome qui dans le “spectrogramme” a le moyen puissant pour tirer au clairles éléments des astres et l’histoire des étoiles.
C’està nous maintenant demontrer la PhilologieExpérimentalevraieet riched’inopinées conclusions que laPhilologie Statique ne pouvait pas même soupçonner.
LaPhilologie Expérimentale célébrera son triomphe et fêtera sa gloire lorsqu’elle résoudra desproblémesque laPhilologie Statique pour lemanque d’une adroiteméthodologieàlaissé sanssolution du sort ouavecdes solutions pitoyables sinonindigestes.
Parmi les autres graves problèmes qui ont travaillé les Philologues de toutes les époques, nous nous comptons la:”Vergilius geburtsorifrage“, c’est à-dire: la question du lieu natal du Poète Publius Vergilius Maro, fils de “Magia Polla” et de “Vergiliomarus“, un celte de la tribus des “Andes“.
Il y a désormais plus de mille ans qu’on prêche et annonce des chaires universitaires et des jubés culturels: le poète Vergile né dans le village alors nommé “Andes” à nos jours: “Pietole” et à present “Virgilio”, C. Tamagni et F. D’Ovidio dans leur Litérature Romaine écrivaient: “Publio Virgilio Marone nacque in Andes presso Mantova” (8).
Dans la “PeWeKa” à propos du nom “Andes” on peut lire: l) Ortsname “Andes” olksname: la chose impossible pour ceux qui sont convaincus que dans la “langue“, chaque “parole” indique une sole idée, ayant un seul significat. “Andes“: nom de pays ou nom de peuple? “Andes“: nom celtique indiquait la tribu: “tuàth” des “Andes” et le territoire occupé par cette tribu dans la Gaule et dans la Hautepadanie deMantoue, comme les “Alpes” indiquait le tribu montagnarde des “Alpes” et la chaine des montagnes qui separent l’Italie de la France (9).
Les braves humanistes ignoraient “Alpicus” et croyaient que “Alpinus” Indiquait le gens des Alpes; de cette erreur dans la langue italienne est disparu “Alpicus” et maintenant “Alpinus” indique la population des Alpes. Parmi les “Andes” et dans le territoire des “Andes” Crassus passait l’hiver avec ses légionnaires (10): le peuple de “Andes” se groupaient à Vercingétorix dans la grande révolte contre Rome et contre César (l1).
Le nom “Andes” aboutit in: “-es ” presque comme les autres noms des tribus celtiques (12): dans la langue celtique il n’y a pas cité ou village terminant in: “-es” (13); ça pour ôter et cantonner la force de la tradition sur laquelle on justifie l’équivalence: “Andes=Pietole=Virgilio” qui n’a pas de mur d’appui dans les références anciennes.
Pour enforcer l’exclusion de l’équivalence: “Andes=Pietole=Virgilio” qui a de sa part seulement des références préhumanistiques et humanistiques, nous tirerons des oeuvres de Vergile tous les points de repère avec la naissance du Poète, avec la ville de Mantoue, avec le territoire de Mantoue. De Vergile nous avons: l) Mantua quod fuerat quodque Cremona prius (14); 2) Sive Mantuam/Opus foret volare sive Brixiam (15); 3) Superet modo Mantua nobis (16); 4) Infelix amisit Mantua campum (17); 5) Mantua vae miserae nimium vicina Cremonae (18); 6) Referam tibi, Mantua, palmas (19); 7) Matrisque dedit tibi, Mantua, nomen (20): 8) Mantua me genuit (21).
Nous rassemblons les références vergiliennes en trois groups: l) n. l, 3, 4, 5; 2) n. 2; 3) n. 6, 7, 8; nous étudierons les trois groups séparément.Lesréférences du premier group nous comuniquent la notice de la pertedes terres que l’aieul du Poète, que la mère du Poète, que le père du Poètepossedaient dans le territoire de Mantoue qui s’enlargeait tout près des confins avec le territoire de Crémone: “ager Mantuanus“, “ager Cremonensis“.
Vergile regrettait la terre perdue de Mantoue et avec la perte de sa ferme tous les maux qui s’accompagnaient à la guerre civile: “En quo discordia cives/Produxit miseros” (22) sur le territoire au temps jadis occupé par les Etrusques qui furent supplantés par les Celtes à leur tour supplantés par les Romains.
Déplorant la triste expropriation de ses terres dans l”‘ager Mantuanus” contigu à l”‘ager Cremonensis“, le Poète ne fait pas allusion à Mantoue et à Crémone come lieu de sa naissance et Vergile sans doute savait bien ouil étaitné: dans le territoire de Mantoue.
Les références du second group nous parlent de l’histoire de Mantoue. Vergile dans ses vers célébre l’ancienne gloire de Mantoue qu’il avec toute bonne raison dit étrusque mais ne pouvait pas célébrer celtique la ville de Mantoue qui à son temps était romaine comme romain était aussi le même Poète.
Dans l’épitaphe sur lefunèbre monument élevé au Poète dans la routequi courait de Naples à Pouzzoles, “ad tertium lapidem”, on lisait: “Mantua me genuit“; l’expression génante pour tous ceux qui ignorent la langue latine, n’entrave pas ceux qui veritablement sont maitres de toutes les finesses du “sermo forensis” qui était des hommes érudits, des hommes des lettres et pour eux dans le cas en question le nom: “Mantua” peut signifier: l) “la ville de Mantoue“, 2) “le territoire de Mantoue” et clairment Virgile voulait dire: “On m’a engendré quelque part du territoire de Mantoue” s’il n’a jamais fait allusion à Mantoue comme son lieu natal et le Poète savait bien, sûrement ou il était né dans le “Magianum” ou ferme des “Magii Mantuani” qui étaient proches parents ou parents éloignés des “Magii Cremonenses“.
Vergile usait le nom de “Mantua” comme Marcus Tullius Cicéron parlait de la ville d'”Arpinum” qui était le “municipium” de la zone et l’orateur savait bien qu’il n’était pas né dans la ville d”‘Arpinum” s’il était né dans la fermede sa famille qui occupait la terre de l’isle du fleuve “Fibrenus” tout près de Sora.
Des références du Poète noustirons sans crainte de doutes ou d’équivoques que Vergile n’est pas né à Mantoue ou à Crémone mais quelque part du territoire de Mantoue: “ager Mantuanus” touchant au territoire de Crémone: “ager Cremonensis“.
Si des références du Poète nous apprenons que Virgile: l) était né dans le territoire de Mantoue qui s’enlargeait tout de près et tout le long du territoire de Crémone, des références du Poète il n’est pas possible defixerla terre natale de Vergile dans le territoire de Mantoue: “ager Mantuanus“.
Clarté à percer les l’obscucité tenébreuse nous vient d’un petit poème écrit par Vergile qui paraphrasant le catullien: “Phaselus ille“, prônait les grands hauts faits du muletier Sabinus qui avec son mule allait à la volée jusqu’à Mantoue, jusqu’à Brixe. Le Poète nomme les deux villes come le “terminus ad quem” des envolées de Sabinus et de son mule brave et vaillant mais il ne donne pas de renseignement sur le “terminus aquo“; le point de depart des courses du mule et du muletier.
Sabinus était connu dans toute la Haute Padanie de Mantoue et tout le monde savait que s’ilallaitindifféremmentàMantoue et àBrixe,ildevaitindefféremment partir d’un point àdemie-distancedeBrixe et deMantoue.
À ce point de la recherche si nous sommes en état des avoir que la ferme: “vicus” du Poète se trouvait à demie distance de Mantoue et de Brixe, nous ne sommes pas à même de fixer ces terres dans la mappe de Mantoue pour la ténuité de l’information.
En résumant, du Poète nous pouvons tirer que: l) il n’était pas né à Mantoue; 2) il était né quelque part du territoire de Mantoue; 3) cette part du territoire de Mantoue bordait le territoire de Crémone; 4) la terre et la ferme du Poète étaient à demie distance de Mantoue et de Brixe.
Ayant revisité les références de Vergile et d’eux ayant tiré les necessaires consequences, nous passons à revisiter les références de la source indirecte: les anciens commentateurs de Vergile; d’eux nous tirons: l) Vico Andico qui abest a Mantua milia passuum XXX (23); 2) In pago qui Andes dicitur et abest a Mantua non procul (24); 3) In pago qui Andes dicitur et abest a Mantua haut procul (25): 4) Vico Andico qui abest a Mantua milia passuum III (26); 5) Civis Mantuanus quae civitas est Venetiae (27); 6) Mantua Romuleae generavit flumina linguae (28); 7) A rure Mantuano Poeta (29). Les réferences qui nous viennent des commentateurs nous les groupons en rangées differentes: l) dans la première rangée le n. l, 2, 3: 2) dans la seconde rangée le n. 4; 3) dans la troisième rangée le n. 5, 6, 7.
Le n. l, 2,3 ont faite place à une querelle interminable que la Philologie Statique n’est pas encore reussie à calmer; à present est encore ouverte la discussion et toute le monde savant et érudit se montre divisé par deux: les uns croyant à la mesure de”trente milles romaines“, les autres croyant à la mesure de “trois milles romaines“.
La Philologie Expérimentale, qui réfuse catégoriquement le prèncipe d’authorité et accepte la tradition seulement si accompagnée de preuves valides et inconstestables, procéde avec ordre pour preuver quelle de deux mesures acceptable ou refusable.
Nous traçons sur la mappe du territoire de Mantoue une circonference avec rayon de “trois milles romaines” et centre dans la ville de Mantoue. Tous les “vici” circonscrits dans la dite circonference se trouvant à la distance de “trois milles romaines” de Mantoue peuvent validement se porter candidats à l’honneur d’avoir vu naitre le Poète. Mais ici il y a une grosse difficulté: tous les “vici Andici“circonscrits dans la circonference avec rayon de “trois milles romaines” n’ont pas le droit de s’emparer de cette gloire parce-qu’ils sont tous en bloc exclus de cette illustre compétition si à bon escient ils ne confirment pas la parole du Poète qui écrivait que ses terres, son village ou sa ferme étaient près du territoire de Crémone: “ager Cremonensis“; ça nous obligeà couper en deux la circonference avec rayon de “trois milles romaines” et la part à l’est de Mantoue c’est loine de Crémoneet la part à l’ouest de Mantoue c’est trop voisine à Mantoue et trop loine de Crémone.
Qui a donné et continue à donner raison et crédit à Egnatius et ajoute foi et credibilité au manuscript perdu de Bobbio, sans doute et sans cesse il foule à ses pieds les références de Vergile qui savait ou était situé le village ou la fermede sa naissance et n’aurait pas pu accepter cette distance de “trois milles romaines” que le maitre Merula ou son disciple Egnatius, tousles deux en bonne foi, croyaient l’unique, la vraie distance du “vicus Andicus” de la ville de Mantoue.
L’inacceptable distance de “trois milles romaines” si pousse hors du concours tous les “vici Andici” circonscripts dans la même circonference,elle pousse horsde la joute “Andes=Pietole=Virgilio“, village qui se trouve circonscript dans la circonference de “trois milles romaines” et dans le territoire de Mantoue opposite au territoire de Crémone.
La Philologie Statique ayant fait echec et mat, la Philologie Expérimentale ne démordre pas et cantonnant la formidable référence des autres manuscripts qui portent la distance de “trente milles romaines” que Egnatius et ses fauteurs ont nié et combattu jetant mille cris de joie “veluti invento Api in Padania“.
Nous traçons une autre circonference sur la mappe du territoire de Mantoue mais avec rayon de “trente milles romaines” et centre dans la ville de Mantoue. À circonference tracée, tous les “vici Andici” circonscripts dans la dite circonference peuvent justement se glorier d’avoir vu la naissance du Poète; parmi tous ces “vici” seulement un peut avoir cette gloire et cet honneur.
Pour atteindre la vérité et pour “donner à César ce qu’est de César” nous signons quattre cadrans dans la circonference de “trente milles romaines” avec le centre en Mantoue; nous numéroterons les quattre cadrans en manière anti-horaire: contre le mouvement des aiguilles de l’horloge:1, 2, 3, 4 et pour faire déférence au Poète nous devons cantonner le cadrans n.1 et 2 parce-qu’ils dans l’ancienne mappe de Mantoue occupaient celle partie du territoire qui s’allongeait à l’orient de la ville et bien loin du territoire de Crémone qui exproprié sous ordre d’Auguste causa au Poète la perte de ses terres et de sa ferme justifiant le douleureux et pénible cris: “Mantua vae miserae nimium vicina Cremonae“(30).
Nous demeurent les cadrans n.3 et 4 et le choix entre les deux est surement difficil parce-que les deux touchent au territoire de Crémone: “ager Cremonensis“, comme disait Vergile quand il parlait de sa ferme: “Rus Magianum“, qui occupait les terres du territoire de Mantoue: “ager Mantuanus” tout près du territoire de Crémone.
Bien, tous les “vici Andici” qui se trouvent dans les cadrans n. 3 et 4 peuvent avancer la
candidature pour avoir la gloire et l’honneur d’avoir vu la naissance de Vergile. De ce grand nombre à nous le choix!
Nous avons déja fixé que le lieu natal du Poète devait se trouver: 1)distant de Mantoue “trente milles romaines“; 2) dans celle partie du territoire de Mantoue: “ager Maniuanus” qui bordait la frontière du territoire de Crémone: “ager Cremonensis“; 3) à demie distance de Mantoue et de Brixe; tout ça nous porte dans les terres de Castel Goffredo et de Casalpoglio qui repondent entièrement aux trois requises et conditions appuyées du Poète.
Les références de la source directe et de la source indirecte sont confirmées par trois inscriptions trouvées dans le territoire contenu dans le cadran n.3 et précisément à Castel Goffredo, Casalpoglio et Calvisano: un autel votif trouvé à Castel Goffredo avec l’inscription dédicatoire: “P. MAGIUSIO VI V. S. L. M. QUINTUS EUBULUS ET PETRONIANUS PRO SE ET SUIS; une stèle funèbre trouvée à Casalpoglio avec l’inscription: “P. MAGIUS MANI (us) SIBI ET ASELLIAE M. F. SABINAE UXORI ET SATRIAE M. F. TERTIAE CASSIAE P. F. SECUNDAE MATRI”; un ex-voto trouvé à Calvisano avec cette inscription dédicatoire: “MATRONABUS VERGlLIA C. F. VERA PRO MUNATIA T. F. CATULLA V. S.L.M.”.
Les trois inscriptions (la première est perdue, la seconde et la troisième sont conservées dans le Muséum de Brixe) sont toutes particulières et pour deux raisons:1) elles portent noms qui rappellent la famille du Poète; 2) elles ont été trouvées dans les pays ou portent toutes les requises et les conditions suffisantes et nécessaires pour fixer le lieu natal de Vergile dans le territoire de Mantoue.
A la fin du travail obligés à cantonner avec le du respect tous ceux qui ont defendu la tradition plus que millenaire, tous ceux qui ont déplacé ailleurs la place natale du Poète, nous tenons à déclarer le Poète de Rome, des Romains et de toute la Romanité né dans les terres de Calvisano, de Castel Goffredo et de Casalpoglio et qui nie la tradition confirme son inébranlable croyance dans la Philologie Expérimentale et réfuse la Philologie Statique qui accuse echec et mat devant les résultats inouï de la Nouvelle Philologie.
Davide Nardoni
1) D. Nardoni, The Experimental Philology’s Manifesto, “Spiragli”, A. I, n. 3, luglio-settembre, pp. 15-28, Marsala, 1989. Id., The Homeric Question or The Experimental Methodology, Spiragli”, A. I, n. 1, gennaio-marzo, pp. 17-35, Marsala, 1990.
2) U. Albini, Quale Filologia? Atene e Roma, Firenze, 1985, pp. 22-25.
3) Id.
4) D. Nardoni, The Experimental Philology’s Manifesto, art. cit.
5) À notre avis, Hérodote en écrivant les “Histoires” donnait ampie espace à la Philologie vue dans ses deux face: I) “Philologia“: amour de la parole; 2)”Philologia“: amour de l’histoire, faisant compte des langues des peuples et de l’histoire des peuples qu’il avait visité.
6) Eratosthénes de Cyrène amait être appelé “Philologos”; “Wolf was the second in the long arch of time to employ the name: “Philologia” in his registration’s demand: “Studiosus Philologiae” in the Gottlngen University.Wolfinasecond time, to the name: “Philologia” preferred the german compound name: “Alter thumwissenschaft” (D. Nardoni,The Homeric Question or the Experimental Philology, art. cit., p. 26).
7) Sen. in G. Penzo, Invito al pensiero di Nietzsche, Milano, Mursia, 1990, p. 30.
8) C. Tamagni- F. D’Ovidio, Storia della Letteratura Romana, Milano, F. Vallardi, 1874, p. 352.
9) La langue latine présente deux adjectif: l) “Alpicus” à indiquer la population des “Alpes“, tribu, “tuàth” montagnarde qui vivaient dans les Alpes; 2) “Alpinus” à indiquer le lieux montagneux de la chaine des Alpes.10) César, De Bello Gall., II, 35; III, 7.
11) César, De Bello Gall., VII, 4, 6. 75, 3.
12) Ex. gr.: “Allobroges“, “Alpes“, “Anartes“, “Ancalites“, “Andes“, “Bigerriones“, “Bituriges“, “Brannovices“, “Carnutes”,
“Caturiges”, “Cenabenses“, “Ceutrones“, “Cocosates“, “Coriosolites“, “Druides“, “Eburones“, “Eburoviees“, “Elutes“, “Gates“,
“Harudes“, “Lemovices“, “Lingones“, “Namnetes“, “Nantuates“, “Nemetes“, “Nitiobriges“, “Pictones“, “Redones“, “Senones”,
“Sibuzates“, “Sotiates“, “Suessiones“, “Tarusates“, “Tectosages“, “Tolosates“, “Trinovantes“, “Vangiones“, “Veliocasses“,
“Vocates“. De ces noms de tribus aboutissants en: “-es” dérivaient deux adjectifs: l) in “-icus” pour indiquer la tribu, 2) in”-inus“
pour indiquer le territoire occupé par la tribu; ex. gr.: “Santonicus” ad Santones pertinens; “Turonicus” ad Turones pertinens;
“Bigerronicus” ad Bigerrones pertinens etc. Les umanistes qui préféraient la forme: “Andinus” à la forme: “Andicus” en la
considerant barbare se trompaient et forgeant l’erreur il sont forgé tous ceux les ont suivi dans cette préférence; à propos, nous
colportons le passage suivant: “Ma è un fatto che la tradizione umanistica – come ha reagito a lungo andare al falso, grossolano,
barbarico “milia passuum XXX” della “Vita”-così non ha voluto inchinarsi alla tradizione manoscritta della “Vita” per questa forma
“Andicus” forse anch’essa barbarica e ha proclamato la regolarità della forma “Andinus” (E. Paratore, Una Nuova Ricostruzione
del “De Poetis” di Suetonio” Bari, Adriat. Editr., 1949, p.133). “Andicus“, “Andinus“; les deux formes sont parfaitement régulières
et elles indiquent choses bien différentes, inconnues aux Humanistes et aveugles disciples et fauteurs.
13) “Admagetobriga”, “Agendicurn”, “Alesia”, “Atuauca”, “Avaricurn”, “Bibracte”, “Bibrax”, “Bratuspantium”, “Cavillonum”,
“Cenabum”, “Decetia”, “Durocurtorurn”, “Genava”, “Gergovia”, “Gorgobina”, “Lutetia”, “Matisco”, “Narbo”, Noreia”,
“Noviodunum”, “Ocelum”, “Octodurus”, Sa-marobriva”, “Tolosa”, “Vellaunodunum”, “Vesontio”.
14) Kataleptòn VIII. 6. 15)KataleptònX,4-5.
16) Verg. Eclog.IX.27.
17) Verg. Georg.Il.198.
18) Verg. Eclog.,IX.28.
19) Verg. Georg.III.12.
20) Verg. Aen.,X.200-20l.
21) C. Hardie,op.cito,p.32.
22) Verg. Eclog.l,71-72.
23) C. Hardie, op. cit., p. 32.
24) C. Hardie, op. cit., p. 3.
25) C. Hardie, op. cit., p. 32.
26) “P. Vergilii Maronis, Opera: Bucolica, Georgica, Aeneis“, ed. I. B. Egnatius, Venetiis, 1507.
27) C. Hardie, op. cit., p. 17.
28) C. Hardie, op. cit., p. 26.
29) Macr. Sat. V, 2.
Da “Spiragli”, anno III, n.1, 1991, pagg. 22-31
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