“Qu’est-ce qu’on veut de la Philologie?” 

La demande peut tout-à-fait apparaître vaine dans l’ineptie de son insolente insolence mais elle pour les hommes de lettres cache la force de la vérité pour tous ceux qui avaient force et importance à lavérité. 

Qu’on n’a pas encore trouvé complet accord sur la semeiotique du mot: “Philologie” et sur la méthodologie qui la soutient on le sait clairment de toute la longue histoire des études philologiques et des laborieux travaux et de toutes les tentatives pour definir l’ample éventail semantique de la philologie et de sa méthodologie(1). Toute tentative est échoué! Umberto Albini à ce propos écrivait:”Basta unsemplice sguardo alle più accreditate “storie” e “introduzioni” alla filologia, classica e non, per rendersi conto di quanto sia difficile una precisa definizione del suo concetto. Un concetto che forse più di ogni altro, nel terreno del conoscere, è gravido di sfumature e implicazioni, di ambiguità e polivalenze…[il filologo] al momento di aprire lo scrigno del suo sapere per farne l’inventario è colto da dubbi e da perplessità, si trova intimidito di fronte a una realtà composita, intricata, non schematizzabile, quale la disciplina cui si è votato”(2). 

Nous qui ne sommes pas dans les petits papiers d’Umberto Albini, tout de même le remercions pour l’hardiesse et l’humilité qu’il a montré quand il a dit “discipline” la philologie que tous les autres avec allant appellent “science“, mais aucun n’a demontré que la Philologie est une science. Le même Albini mis au pied du mur et ne sachant à quel saint se vouer, déclarait: “La Filologia è quanto, detratta l’erudizione, rimane nel filologo: una “forma mentis“, dunque, una impronta attenta e sensibile soprattutto al valore della parola, ma non solo a quello” (3). 

Nous sommes de tout autre avis: pour nous la Philologie est une science, une science expérimentale et nous l’avons demontré (4). Nou savons mené à bonne fin toutes les recherches qui avaient son but dans la demonstration que la “Philologie”, mot greco presente deux aspects comme une medaille à double face:1) ”1’amour des paroles”, 2) “l’amour de l’histoire”, si ça veut dire le mot grec chez Hérodote, le père de l’histoire occidentale (5). 

Seuls deux savants osaient s’appeler:”Philologue“; un érudit greco un érudit allemande qui enfin peu convaincu de ce titre changea de choix et preferait être appelé: “Altertums swisenschajtler“, tout en refusant le épithète de “Philologue” (6). 

La Philologie ainsi etendue et rangée parmi les autres sciences expérimentales oblige, bongré malgré, à cantonner toute la philologie grecque, toute la philologie romaine, toute la philologie hûmaniste et toute a grande foule des philologies modernes qui toutes ensemble voyaient de la Philologie seulement une face: la face de “l’amour des paroles“, de la même medaille ignorant la seconde face: “l’amour de l’histoire” parce-qu’on ne voyait pas dans les “paroles” et dans la “langue” le vrai, l’unique et l’objectif vehicule de l’histoire de l’homme sur la face de la terre. 

Tous les Philologues experts de la première face et ignorants de la seconde face de la medaille philologique nous les rangeons dans la grande armée de la Philologie Statique: ces savants abusant de leur excellent acabit, abutissaient à faire de la vaine et de l’asthmatique rhetorique et tous en blocus nous les condemnons comme coupables de “lèse-parole“; les philologues qui acariàtrement refuserent d’appuer leur oeil au “cannocchiale” de Galileo Galilei, nous les condemnons les deux fois criminels: coupable de “lèse-paroles“, coupables de “lèse-histoire“; crimes impardonnables! 

Galileo inventa de toute spièces la Physique Expérimentale et depuis lors la Physique et toutes les Sciences soeur sont fait des progrès inouis tandis que la Philologie Statique dans sa miserable misère et petitesse ayant perdue sa primauté, continuait à balbutier bégayant seulement dróles des fariboles et se réjouissant dans de sottes blagues elle perdait sa force, sa valeur et son importance si nous voulons faire crédit de secoureur de la vérité au philosophe Seneca qui écrivait: “Philosophia facta est quae Philologia fuit!“(7). 

Ayant autrefois demontré que la Philologie èst sûrement une Science et tout à fait une Science Expérimentale, ayant declaré qu’on peut faire l’honneur de se faire nommer: “Philologue” seulement aux savants qui seuls sont capables en reconstituant l’histoire de la “parole” de reconstituer l’histoire de l’homme si la “parole” et l”’histoire” sont les deux créatures dumême homme qui parle, qui fait: “Factum et verum convertuntur!”. 

Qu’est-ce qu’on doit demander à la Philologie Expérimentale? A la Philologie Expérimentale on doit sûrement demander ce qu’on demande à toute Sciente Expérimentale: la vérité qui se cache dans les ”paroles”, qui est cachée dans les pages de l'”histoire“. 

La vérité philologique, la vérité historique moulent à leur tour les deux faces de la même medaille; seulement quand la Philologie Expérimentale arrive à trancher le “rhematogramme” de la ”parole”, alors et seulement alors le Philologue Expérimental a à la portée de ses mains l’aisance de pénétrer les secrets de la “parole“, les secrets de l'”histoire” comme l’astronome qui dans le “spectrogramme” a le moyen puissant pour tirer au clairles éléments des astres et l’histoire des étoiles. 

C’està nous maintenant demontrer la PhilologieExpérimentalevraieet riched’inopinées conclusions que laPhilologie Statique ne pouvait pas même soupçonner. 

LaPhilologie Expérimentale célébrera son triomphe et fêtera sa gloire lorsqu’elle résoudra desproblémesque laPhilologie Statique pour lemanque d’une adroiteméthodologieàlaissé sanssolution du sort ouavecdes solutions pitoyables sinonindigestes. 

Parmi les autres graves problèmes qui ont travaillé les Philologues de toutes les époques, nous nous comptons la:”Vergilius geburtsorifrage“, c’est à-dire: la question du lieu natal du Poète Publius Vergilius Maro, fils de “Magia Polla” et de “Vergiliomarus“, un celte de la tribus des “Andes“. 

Il y a désormais plus de mille ans qu’on prêche et annonce des chaires universitaires et des jubés culturels: le poète Vergile né dans le village alors nommé “Andes” à nos jours: “Pietole” et à present “Virgilio”, C. Tamagni et F. D’Ovidio dans leur Litérature Romaine écrivaient: “Publio Virgilio Marone nacque in Andes presso Mantova” (8). 

Dans la “PeWeKa” à propos du nom “Andes” on peut lire: l) Ortsname “Andes” olksname: la chose impossible pour ceux qui sont convaincus que dans la “langue“, chaque “parole” indique une sole idée, ayant un seul significat. “Andes“: nom de pays ou nom de peuple? “Andes“: nom celtique indiquait la tribu: “tuàth” des “Andes” et le territoire occupé par cette tribu dans la Gaule et dans la Hautepadanie deMantoue, comme les “Alpes” indiquait le tribu montagnarde des “Alpes” et la chaine des montagnes qui separent l’Italie de la France (9). 

Les braves humanistes ignoraient Alpicus” et croyaient que “Alpinus” Indiquait le gens des Alpes; de cette erreur dans la langue italienne est disparu “Alpicus” et maintenant “Alpinus” indique la population des Alpes. Parmi les “Andes” et dans le territoire des “Andes” Crassus passait l’hiver avec ses légionnaires (10): le peuple de “Andes” se groupaient à Vercingétorix dans la grande révolte contre Rome et contre César (l1). 

Le nom “Andes” aboutit in: “-es ” presque comme les autres noms des tribus celtiques (12): dans la langue celtique il n’y a pas cité ou village terminant in: “-es” (13); ça pour ôter et cantonner la force de la tradition sur laquelle on justifie l’équivalence: “Andes=Pietole=Virgilio” qui n’a pas de mur d’appui dans les références anciennes. 

Pour enforcer l’exclusion de l’équivalence: “Andes=Pietole=Virgilio” qui a de sa part seulement des références préhumanistiques et humanistiques, nous tirerons des oeuvres de Vergile tous les points de repère avec la naissance du Poète, avec la ville de Mantoue, avec le territoire de Mantoue. De Vergile nous avons: l) Mantua quod fuerat quodque Cremona prius (14); 2) Sive Mantuam/Opus foret volare sive Brixiam (15); 3) Superet modo Mantua nobis (16); 4) Infelix amisit Mantua campum (17); 5) Mantua vae miserae nimium vicina Cremonae (18); 6) Referam tibi, Mantua, palmas (19); 7) Matrisque dedit tibi, Mantua, nomen (20): 8) Mantua me genuit (21). 

Nous rassemblons les références vergiliennes en trois groups: l) n. l, 3, 4, 5; 2) n. 2; 3) n. 6, 7, 8; nous étudierons les trois groups séparément.Lesréférences du premier group nous comuniquent la notice de la pertedes terres que l’aieul du Poète, que la mère du Poète, que le père du Poètepossedaient dans le territoire de Mantoue qui s’enlargeait tout près des confins avec le territoire de Crémone: “ager Mantuanus“, “ager Cremonensis“. 

Vergile regrettait la terre perdue de Mantoue et avec la perte de sa ferme tous les maux qui s’accompagnaient à la guerre civile: “En quo discordia cives/Produxit miseros” (22) sur le territoire au temps jadis occupé par les Etrusques qui furent supplantés par les Celtes à leur tour supplantés par les Romains. 

Déplorant la triste expropriation de ses terres dans l”‘ager Mantuanus” contigu à l”‘ager Cremonensis“, le Poète ne fait pas allusion à Mantoue et à Crémone come lieu de sa naissance et Vergile sans doute savait bien ouil étaitné: dans le territoire de Mantoue. 

Les références du second group nous parlent de l’histoire de Mantoue. Vergile dans ses vers célébre l’ancienne gloire de Mantoue qu’il avec toute bonne raison dit étrusque mais ne pouvait pas célébrer celtique la ville de Mantoue qui à son temps était romaine comme romain était aussi le même Poète. 

Dans l’épitaphe sur lefunèbre monument élevé au Poète dans la routequi courait de Naples à Pouzzoles, “ad tertium lapidem”, on lisait: “Mantua me genuit“; l’expression génante pour tous ceux qui ignorent la langue latine, n’entrave pas ceux qui veritablement sont maitres de toutes les finesses du “sermo forensis” qui était des hommes érudits, des hommes des lettres et pour eux dans le cas en question le nom: “Mantua” peut signifier: l) “la ville de Mantoue“, 2) “le territoire de Mantoue” et clairment Virgile voulait dire: “On m’a engendré quelque part du territoire de Mantoue” s’il n’a jamais fait allusion à Mantoue comme son lieu natal et le Poète savait bien, sûrement ou il était né dans le “Magianum” ou ferme des “Magii Mantuani” qui étaient proches parents ou parents éloignés des “Magii Cremonenses“. 

Vergile usait le nom de “Mantua” comme Marcus Tullius Cicéron parlait de la ville d'”Arpinum” qui était le “municipium” de la zone et l’orateur savait bien qu’il n’était pas né dans la ville d”‘Arpinum” s’il était né dans la fermede sa famille qui occupait la terre de l’isle du fleuve “Fibrenus” tout près de Sora. 

Des références du Poète noustirons sans crainte de doutes ou d’équivoques que Vergile n’est pas né à Mantoue ou à Crémone mais quelque part du territoire de Mantoue: “ager Mantuanus” touchant au territoire de Crémone: “ager Cremonensis“. 

Si des références du Poète nous apprenons que Virgile: l) était né dans le territoire de Mantoue qui s’enlargeait tout de près et tout le long du territoire de Crémone, des références du Poète il n’est pas possible defixerla terre natale de Vergile dans le territoire de Mantoue: “ager Mantuanus“. 

Clarté à percer les l’obscucité tenébreuse nous vient d’un petit poème écrit par Vergile qui paraphrasant le catullien: “Phaselus ille“, prônait les grands hauts faits du muletier Sabinus qui avec son mule allait à la volée jusqu’à Mantoue, jusqu’à Brixe. Le Poète nomme les deux villes come le “terminus ad quem” des envolées de Sabinus et de son mule brave et vaillant mais il ne donne pas de renseignement sur le “terminus aquo“; le point de depart des courses du mule et du muletier. 

Sabinus était connu dans toute la Haute Padanie de Mantoue et tout le monde savait que s’ilallaitindifféremmentàMantoue et àBrixe,ildevaitindefféremment partir d’un point àdemie-distancedeBrixe et deMantoue. 

À ce point de la recherche si nous sommes en état des avoir que la ferme: “vicus” du Poète se trouvait à demie distance de Mantoue et de Brixe, nous ne sommes pas à même de fixer ces terres dans la mappe de Mantoue pour la ténuité de l’information. 

En résumant, du Poète nous pouvons tirer que: l) il n’était pas né à Mantoue; 2) il était né quelque part du territoire de Mantoue; 3) cette part du territoire de Mantoue bordait le territoire de Crémone; 4) la terre et la ferme du Poète étaient à demie distance de Mantoue et de Brixe. 

Ayant revisité les références de Vergile et d’eux ayant tiré les necessaires consequences, nous passons à revisiter les références de la source indirecte: les anciens commentateurs de Vergile; d’eux nous tirons: l) Vico Andico qui abest a Mantua milia passuum XXX (23); 2) In pago qui Andes dicitur et abest a Mantua non procul (24); 3) In pago qui Andes dicitur et abest a Mantua haut procul (25): 4) Vico Andico qui abest a Mantua milia passuum III (26); 5) Civis Mantuanus quae civitas est Venetiae (27); 6) Mantua Romuleae generavit flumina linguae (28); 7) A rure Mantuano Poeta (29). Les réferences qui nous viennent des commentateurs nous les groupons en rangées differentes: l) dans la première rangée le n. l, 2, 3: 2) dans la seconde rangée le n. 4; 3) dans la troisième rangée le n. 5, 6, 7. 

Le n. l, 2,3 ont faite place à une querelle interminable que la Philologie Statique n’est pas encore reussie à calmer; à present est encore ouverte la discussion et toute le monde savant et érudit se montre divisé par deux: les uns croyant à la mesure de”trente milles romaines“, les autres croyant à la mesure de “trois milles romaines“. 

La Philologie Expérimentale, qui réfuse catégoriquement le prèncipe d’authorité et accepte la tradition seulement si accompagnée de preuves valides et inconstestables, procéde avec ordre pour preuver quelle de deux mesures acceptable ou refusable. 

Nous traçons sur la mappe du territoire de Mantoue une circonference avec rayon de “trois milles romaines” et centre dans la ville de Mantoue. Tous les “vici” circonscrits dans la dite circonference se trouvant à la distance de “trois milles romaines” de Mantoue peuvent validement se porter candidats à l’honneur d’avoir vu naitre le Poète. Mais ici il y a une grosse difficulté: tous les “vici Andici“circonscrits dans la circonference avec rayon de “trois milles romaines” n’ont pas le droit de s’emparer de cette gloire parce-qu’ils sont tous en bloc exclus de cette illustre compétition si à bon escient ils ne confirment pas la parole du Poète qui écrivait que ses terres, son village ou sa ferme étaient près du territoire de Crémone: “ager Cremonensis“; ça nous obligeà couper en deux la circonference avec rayon de “trois milles romaines” et la part à l’est de Mantoue c’est loine de Crémoneet la part à l’ouest de Mantoue c’est trop voisine à Mantoue et trop loine de Crémone. 

Qui a donné et continue à donner raison et crédit à Egnatius et ajoute foi et credibilité au manuscript perdu de Bobbio, sans doute et sans cesse il foule à ses pieds les références de Vergile qui savait ou était situé le village ou la fermede sa naissance et n’aurait pas pu accepter cette distance de “trois milles romaines” que le maitre Merula ou son disciple Egnatius, tousles deux en bonne foi, croyaient l’unique, la vraie distance du “vicus Andicus” de la ville de Mantoue. 

L’inacceptable distance de “trois milles romaines” si pousse hors du concours tous les “vici Andici” circonscripts dans la même circonference,elle pousse horsde la joute “Andes=Pietole=Virgilio“, village qui se trouve circonscript dans la circonference de “trois milles romaines” et dans le territoire de Mantoue opposite au territoire de Crémone. 

La Philologie Statique ayant fait echec et mat, la Philologie Expérimentale ne démordre pas et cantonnant la formidable référence des autres manuscripts qui portent la distance de “trente milles romaines” que Egnatius et ses fauteurs ont nié et combattu jetant mille cris de joie “veluti invento Api in Padania“. 

Nous traçons une autre circonference sur la mappe du territoire de Mantoue mais avec rayon de “trente milles romaines” et centre dans la ville de Mantoue. À circonference tracée, tous les “vici Andici” circonscripts dans la dite circonference peuvent justement se glorier d’avoir vu la naissance du Poète; parmi tous ces “vici” seulement un peut avoir cette gloire et cet honneur. 

Pour atteindre la vérité et pour “donner à César ce qu’est de César” nous signons quattre cadrans dans la circonference de “trente milles romaines” avec le centre en Mantoue; nous numéroterons les quattre cadrans en manière anti-horaire: contre le mouvement des aiguilles de l’horloge:1, 2, 3, 4 et pour faire déférence au Poète nous devons cantonner le cadrans n.1 et 2 parce-qu’ils dans l’ancienne mappe de Mantoue occupaient celle partie du territoire qui s’allongeait à l’orient de la ville et bien loin du territoire de Crémone qui exproprié sous ordre d’Auguste causa au Poète la perte de ses terres et de sa ferme justifiant le douleureux et pénible cris: “Mantua vae miserae nimium vicina Cremonae“(30). 

Nous demeurent les cadrans n.3 et 4 et le choix entre les deux est surement difficil parce-que les deux touchent au territoire de Crémone: “ager Cremonensis“, comme disait Vergile quand il parlait de sa ferme: “Rus Magianum“, qui occupait les terres du territoire de Mantoue: “ager Mantuanus” tout près du territoire de Crémone. 

Bien, tous les “vici Andici” qui se trouvent dans les cadrans n. 3 et 4 peuvent avancer la 

candidature pour avoir la gloire et l’honneur d’avoir vu la naissance de Vergile. De ce grand nombre à nous le choix! 

Nous avons déja fixé que le lieu natal du Poète devait se trouver: 1)distant de Mantoue “trente milles romaines“; 2) dans celle partie du territoire de Mantoue: “ager Maniuanus” qui bordait la frontière du territoire de Crémone: “ager Cremonensis“; 3) à demie distance de Mantoue et de Brixe; tout ça nous porte dans les terres de Castel Goffredo et de Casalpoglio qui repondent entièrement aux trois requises et conditions appuyées du Poète. 

Les références de la source directe et de la source indirecte sont confirmées par trois inscriptions trouvées dans le territoire contenu dans le cadran n.3 et précisément à Castel Goffredo, Casalpoglio et Calvisano: un autel votif trouvé à Castel Goffredo avec l’inscription dédicatoire: “P. MAGIUSIO VI V. S. L. M. QUINTUS EUBULUS ET PETRONIANUS PRO SE ET SUIS; une stèle funèbre trouvée à Casalpoglio avec l’inscription: “P. MAGIUS MANI (us) SIBI ET ASELLIAE M. F. SABINAE UXORI ET SATRIAE M. F. TERTIAE CASSIAE P. F. SECUNDAE MATRI”; un ex-voto trouvé à Calvisano avec cette inscription dédicatoire: “MATRONABUS VERGlLIA C. F. VERA PRO MUNATIA T. F. CATULLA V. S.L.M.”. 

Les trois inscriptions (la première est perdue, la seconde et la troisième sont conservées dans le Muséum de Brixe) sont toutes particulières et pour deux raisons:1) elles portent noms qui rappellent la famille du Poète; 2) elles ont été trouvées dans les pays ou portent toutes les requises et les conditions suffisantes et nécessaires pour fixer le lieu natal de Vergile dans le territoire de Mantoue. 

A la fin du travail obligés à cantonner avec le du respect tous ceux qui ont defendu la tradition plus que millenaire, tous ceux qui ont déplacé ailleurs la place natale du Poète, nous tenons à déclarer le Poète de Rome, des Romains et de toute la Romanité né dans les terres de Calvisano, de Castel Goffredo et de Casalpoglio et qui nie la tradition confirme son inébranlable croyance dans la Philologie Expérimentale et réfuse la Philologie Statique qui accuse echec et mat devant les résultats inouï de la Nouvelle Philologie. 

Davide Nardoni

1) D. Nardoni, The Experimental Philology’s Manifesto, “Spiragli”, A. I, n. 3, luglio-settembre, pp. 15-28, Marsala, 1989. Id., The Homeric Question or The Experimental Methodology, Spiragli”, A. I, n. 1, gennaio-marzo, pp. 17-35, Marsala, 1990. 
2) U. Albini, Quale Filologia? Atene e Roma, Firenze, 1985, pp. 22-25. 
3) Id. 
4) D. Nardoni, The Experimental Philology’s Manifesto, art. cit. 
5) À notre avis, Hérodote en écrivant les “Histoires” donnait ampie espace à la Philologie vue dans ses deux face: I) Philologia“: amour de la parole; 2)”Philologia“: amour de l’histoire, faisant compte des langues des peuples et de l’histoire des peuples qu’il avait visité. 
6) Eratosthénes de Cyrène amait être appelé “Philologos”; “Wolf was the second in the long arch of time to employ the name: Philologia” in his registration’s demand: “Studiosus Philologiae” in the Gottlngen University.Wolfinasecond time, to the name: “Philologia” preferred the german compound name: “Alter thumwissenschaft” (D. Nardoni,The Homeric Question or the Experimental Philology, art. cit., p. 26). 
7) Sen. in G. Penzo, Invito al pensiero di Nietzsche, Milano, Mursia, 1990, p. 30. 
8) C. Tamagni- F. D’Ovidio, Storia della Letteratura Romana, Milano, F. Vallardi, 1874, p. 352. 
9) La langue latine présente deux adjectif: l) “Alpicus” à indiquer la population des “Alpes“, tribu, “tuàth” montagnarde qui vivaient dans les Alpes; 2) “Alpinus” à indiquer le lieux montagneux de la chaine des Alpes.10) César, De Bello Gall., II, 35; III, 7. 
11) César, De Bello Gall., VII, 4, 6. 75, 3. 
12) Ex. gr.: “Allobroges“, “Alpes“, “Anartes“, “Ancalites“, “Andes“, “Bigerriones“, “Bituriges“, “Brannovices“, “Carnutes”, 
Caturiges”, “Cenabenses“, “Ceutrones“, “Cocosates“, “Coriosolites“, “Druides“, “Eburones“, “Eburoviees“, “Elutes“, “Gates“, 
Harudes“, “Lemovices“, “Lingones“, “Namnetes“, “Nantuates“, “Nemetes“, “Nitiobriges“, “Pictones“, “Redones“, “Senones”, 
Sibuzates“, “Sotiates“, “Suessiones“, “Tarusates“, “Tectosages“, “Tolosates“, “Trinovantes“, “Vangiones“, “Veliocasses“, 
Vocates“. De ces noms de tribus aboutissants en: “-es” dérivaient deux adjectifs: l) in “-icus” pour indiquer la tribu, 2) in”-inus 
pour indiquer le territoire occupé par la tribu; ex. gr.: “Santonicus” ad Santones pertinens; “Turonicus” ad Turones pertinens; 
“Bigerronicus” ad Bigerrones pertinens etc. Les umanistes qui préféraient la forme: “Andinus” à la forme: “Andicus” en la 
considerant barbare se trompaient et forgeant l’erreur il sont forgé tous ceux les ont suivi dans cette préférence; à propos, nous 
colportons le passage suivant: “Ma è un fatto che la tradizione umanistica – come ha reagito a lungo andare al falso, grossolano, 
barbarico “milia passuum XXX” della “Vita”-così non ha voluto inchinarsi alla tradizione manoscritta della “Vita” per questa forma 
“Andicus” forse anch’essa barbarica e ha proclamato la regolarità della forma “Andinus” (E. Paratore, Una Nuova Ricostruzione 
del “De Poetis” di Suetonio” Bari, Adriat. Editr., 1949, p.133). “Andicus“, “Andinus“; les deux formes sont parfaitement régulières 
et elles indiquent choses bien différentes, inconnues aux Humanistes et aveugles disciples et fauteurs. 
13) “Admagetobriga”, “Agendicurn”, “Alesia”, “Atuauca”, “Avaricurn”, “Bibracte”, “Bibrax”, “Bratuspantium”, “Cavillonum”, 
“Cenabum”, “Decetia”, “Durocurtorurn”, “Genava”, “Gergovia”, “Gorgobina”, “Lutetia”, “Matisco”, “Narbo”, Noreia”, 
“Noviodunum”, “Ocelum”, “Octodurus”, Sa-marobriva”, “Tolosa”, “Vellaunodunum”, “Vesontio”. 
14) Kataleptòn VIII. 6. 15)KataleptònX,4-5. 
16) Verg. Eclog.IX.27. 
17) Verg. Georg.Il.198. 
18) Verg. Eclog.,IX.28. 
19) Verg. Georg.III.12. 
20) Verg. Aen.,X.200-20l. 
21) C. Hardie,op.cito,p.32. 
22) Verg. Eclog.l,71-72. 
23) C. Hardie, op. cit., p. 32. 
24) C. Hardie, op. cit., p. 3. 
25) C. Hardie, op. cit., p. 32. 
26) “P. Vergilii Maronis, Opera: Bucolica, Georgica, Aeneis“, ed. I. B. Egnatius, Venetiis, 1507. 
27) C. Hardie, op. cit., p. 17. 
28) C. Hardie, op. cit., p. 26. 
29) Macr. Sat. V, 2.

Da “Spiragli”, anno III, n.1, 1991, pagg. 22-31




The Experimental Philology’s Manifesto Physics and Philology

The Experimental Philology’s Manifesto Physics and Philology from hour to hour are pushing away from each other; nowadays the gap separating the two Sciences is widening; there shines no hope of filling the widening gap: the Physics landing men and machines on the lunar soil, sending dogs, monkeys, men and women up in the skies and hurling in the space computerized observatories to look at Mars, Venus and the other planets; the Philology spending time, money and brains to study Moon, Mars, Venus and the other planets seen only as source of poetical inspiration, seen as pagan deities with all their myths. Today, satellites and nuclear bombs rotating in the skies, we blame the Physics for the nuclear menace; gods and goddesses dead and buried with all their myths, we reproach to the Philology its inertia. The causes of the existing gap between the physical and the philological field, are two: 1) the employ of a new and sound Methodology by the Physicists; 2) the obstinate refusal of the inertial law by the Philologists. The First Law ofMechanics: the fundamental dos pa sto of the Physicists1 and anathema for the Philologists, assured success to the Physics and condemned the Philology to ineffectiveness2. The lack of a sound and renovate Methodology in the philological studies has blocked the Philology and there is no hope of awakening it from its sleep and slumber. The Philologists of all times, of the various countries and of the different schools, strenously proclaimed and proclaim the possess of truth and by every means, by hook or by crook they defended and defend their contrasting conclusions. As the czech poet Machar wrote of the Greeks, the Philologists talk and talk; having no intention to put an end to their quarrelings about the greek and roman writers, about their life, ideals and works, they do not confess to ignore the substance of the greek and latin language and the particularities of the two societies which invented and used and transformed the respective language. We owe to the Philologists the dispersion of the dilapitaded substance of the greek and latin culture, of the greek and roman societies. Between society and language we understand an interdipendent interchange: the mutations of the society corresponding to the diachronic mutations of the language, there are for the Philologist two possibilities: 1) know the society necessary to the Science of the language; 2) know the language necessary to the Science of the society… tertium non datur! The Physicists long ago repudiated the aristotelian doctrine and the aristotelism; so pushing apart the absurdities of the syllogism, they founded the new Physics and went up the skies and penetrated the atoms, moving from the inertial law; the Philologists refusing Aristoteles but not the aristotelism and for it refusing the inertial law, now pay the fault of their haughtiness and they still go the wrong way not knowing whence they move, where they stay, where are and which their aims and goals. The Philology lacks a sound and renovate Methodology. The Philologists consider the parole, consider the langue as the fundamental base of their Science and of their Methodology but many and controversial being the definitions of the parole and of the langue there is not a universally accepted Methodology in the philological field. To found a new and valid Methodology, first we must uncover the nature of the parole, establishing its structure, fixing its mutations in the form and changes in its meaning, duly marking its disappearance, following the parole along all its way to fossilization: all chapters must be studied an duly ruled only after the parole has been understood deeply and profoundly defined3. The parole has material nature and corporeal effects. There is no doubt about the materiality of the parole; the Stoic School teached the corporeity of the parole and so informed Seneca4 and wrote Sextus Empiricus5: authors who acknowledged their debt to the rhetoricians and grammarians of the Stoic School. Of the materiality or corporeity of the parole were aware the Romans who refusing disquisitions and subtilities, settled the problem using two different words but with the same root: res to indicate the abstract parole and ver+bum to indicate the concrete or material parole6. The materialty or corporeity of the parole clearly explains the birth, the diachronic growth, the slow orrapid changes of the parole, its disappearance and its fossilization at the extreme stadium of its long or short life7. Now, how to explain all the mutations of the parole beginning with its birth and finishing with its death or better with its fossilization if a new force does not resuscitate it to new life for a new meaning in a renovated society? The parole being material or corporeal is subjected to all the physical forces like all other object, body or particle; subjected to the impact of the physical force, the parole does not stop changing along the diachronic process of time. The force operating upon the parole bears the explanation of the causes of all the mutations of the parole. The existence of the postulated cause, the operating force, the changes of the parole, the materiality or corporeity of the parole together justify the employ of the First Law of Mechanics in the philological field: the inertial law proclaims:«The particle will remain in a state of rest or of uniform velocity (that is of motion in a straight line at constant speed) until it is compelled to change that state by an impressed force»8. In consequence of the premise, we dare change the galilean-newtonian inertial law applying it to the philological field so passing from Physics to Philology:«The parole remains in its state of rest until it is compelled to change that state of rest by an impressed force which constrains it to move in the straight line of constant entropy». The galilean-newtonian law wich changed the Physics did not change the Philology because it was ignored and strenously fought by the unanimous chorus of all the contemporary Philologists who with the ineffable Cremonini, refused to put their eyes to the lens of the cannocchiale of Galileo Galilei, so blocking and enervating the philological studies and not comparing the state of rest of the Philology to the state of motion of the Physics in the marvellous line of its stupendous achievements. The Philologists who earnestly refused to introduce the First Law of Mechanics in their studies, they also refused the new Physics Methodology in their philological inquiries so procuring detriment and damage to their Science, letf a long way behind the detested Physics. The want and lack of a new and sound Methodology in the philological studies, is evidenced by the same Philologists who ore rotundo proclaim to have and to use the surest Methodology while they all are still disputing about the name of their Science. The Philologists still quarrel about the name of their Science, calling it by various and different names: Semasiology, Sematology, Clossology, «Rhematics», «Rhematolog, Semantics and, last but not least, Philology9. The name: Philology has affirmed itself over the other names and nowadays the Science is known and is cultivated by the name of Philology, In this troublesome context and situation, the necessity of clarifying compels us to revisit the ancient name: Philology given to the Science of the paroles, to see if it applies welI to the Philological Science. Philology for us is not the Science of the sole paroles because the greek compound name bears a double meaning so restoring the greek word: lògos at its true signification. Philology is the Science of the paroles: lògoi, not extinguishing itself in the paroles but amplifying itself in the description of the various aspects of the people, of the society which the parole and the langue invented, used and transformed in the time’s process. This is the double meaning of lògos and lògoi as we read in the Historiai of the greek Herodotus, the father of history. Philology: the Science of the paroles, the Science of the history; there are not two separated Sciences but one Science for an unitarian but twofold study of the paroles to penetrate the secrets of a given society, of the history of the society in order to reconstitute the eventually missing links of the language. Society and language: twofold faces of the same money! To establish the Methodology for a new Philology, we formulate the following axioms: 1) The parole: a perfect mirror reflecting the society at a given moment; 2) The parole changes as changes the society at a given moment; 3) The parole falls, declines, disappears as falls, declines and disappears the society which invented and used the parole in the short or long arch of time. In order to demonstrate valid the axioms and to give a reaI demonstration of the new Methodology in the philological studies. we have chosen at random fourwords: paroles: two greek and two latino The preference given to the greek and latin paroles is not due to the love for Greece and Rome but because it is easier to follow their diachronic process than to study the paroles of the modern languages in continous mutations. The first parole we propose, is the latin word: bellum. Bellum in all dictionaries is translated with: guerra, guerre, Gefecht, gevecht, slag, war, Krieg: translation inexact because it is misleading not alerting the scholar or the student of the enormous distance existing between the latin word: bellum and the words of the modern languages. There a clear demonstration of the proverb: Translate is betray!; we must not confound the paroles if we do not want confound the societies: the modem society is very different from the roman society as bellum differs from the parole: guerra of the italian vulgar language. Who believes rigth the translation, he does not comprehend the exact meaning of the latin word: bellum infiltrating into it the meaning of the barbarian and gerrnan word: werra which had and has nothing in common with the latin word as the barbarian society had nothing in common with the roman society. Tracherously infiltrating in the latin word: bellum the meaning of the foreign and barbarian word: werra, there was made with extreme subtility and with extreme degree of ignorance a grave offence to the latin language, to the Roman people as a whole and to the roman society wich till now lies under the blow of this inacceptable translation and injury. Bellum=Duellum not to be translated werra; bellum = duellum was at its beginnings, at the beginning of the roman society the fight of two, indicating the recourse to arrns to solve the contrast between two peoples as we read of the bellum between Romans and Albans resolved by a duel sustained by the Horatii and Curiatii at Albalonga. as we read of the bellum = duellum between Romans and Sabini in the roman Forum; in those ancient time, there was not war but duel of chosen champions and after between two peoples at variance, in order to settle their dispute with the assistance of the national gods and with the sacred function of the respective priests. Slowly but constantly in the course of time. Rome enlarged its territory and we read of other bella=duella by which the Romans settling the disputes with the neighbouring peoples, never aimed at destroying them as was the aim of the barbarian werra. So bellum=duellum slowly changed from figh of two champions to «fight of two peoples»; losing its singularity of the plurality of the fighters but preserving its sacred nature if till the times of the emperor Trajan. Optimus Princeps Incomparabilis, the declaration of war was the duty of the Feciales, who opened the hostilities, hurling a blood-stained lance in the ager hostilis not far from the walls of Rome. There carne the Barbarians and the Romanorum Imperium collapsed, declining and falling under the violent onslaught of the Gofhs, Ostrogoths, Eruli, Vandals and Langobards. Fell and disappeared the Imperium and with it fell and disappeared the roman society and down went the latin language slowly substituted by the rising vulgar tongues. Of the changing politics, of the disappearance of the society and of the fossilization of the latin language, we uncover a direct proof in the new paroles invented and used by the new societies in their new langue. In the english vocabulary, all the words alluring to war: helmet, shield, bow, dart, sword and so on, are not oflatin matrice but ofbarbarian and saxon mould. The same variation in the vulgartongues: all the paroles alluring to war are not of latin matrice but of german root. With a few words in the vulgar tongues remained but with different meaning the word duellum; duello, duel, which for the Knights of the Round Table signified the will to fight for the poor and weak in defence of the ideals of the Knighthood and of the Holy Graal: at the time of la belle Epoque, duel signified a fight of two for personal offence or for the beauty of the dame: nowadays there are no duels, the parole being near to its disappearance it is used only metaphorically: the slow falling of the parole into fossilization. The passage from the latin langue to the vulgar tongues, the disappearance of the words alluring to war, are clear testimonies of the predominance of the barbarian elements in the spanish, french, portuguese, roumanian, and italian societies: in the changing meaning of the paroles we must see the changing thought of the changing societies. The idea of the war as duellum changed in the idea of the war of destruction if the aim of the Barbarians was the complete destruction of the opposing foe overthrowing the affirmed society. The historian writing the history ofthe Roman people only ifhe knows the meaning of the parole; bellum=duellum shall not deviate from the right way, shall not deviate confounding the reader instilling in his mind the invented idea of Rome continually on the battle-fields, always assaulting external and pacific peoples, enjoying a state of perpetuaI war; the historian should give credit to the proverb: Romanus sedendo vincit. Fighting its wars, Rome applied one or all the three moments ofits politics: 1) parcere subiectis; 2) paci imponere morem; 3) debellare superbos, i.e.: 1) raise the prostrated foe; 2) habituate peoples to peace; 3) take away the weapons of the superbs; and that was a different politics: bellum=duellum being the preamble ofpeace and the prelude of progress. The passage from the latin to the vulgar vocabulary bears a direct testimony of the extemal force operating upon the paroles, of the same force operating upon the society, renewing the language, renewing the society under the onslaughts of the barbarian invaders who with their war-cries imported in the south of Europe blond hair and blue eyes and the practice of the war of destruction10. Rome founded by people of dark hairs and dark eyes and dark complexion was and is different from the Rome of the historians! To demonstrate the effects of an internaI force upon the «paroles», we have picked the parole: Εκκλησια, from the greek vocabulary11 . Εκκλησια: at the origin indicated an assembly duly summoned: in the heroic times, as we read in the Homeric poems, the parole: Εκκλησια indicated in the Iliad the assembly of the fighting heroes to discuss military matters: the parole: Εκκλησια, in the Odyssey, indicated the assembly of the Notables at court to discuss political matters and the decision ofsending back to his homeland the foreigner Odysseus with dark eyes, dark hairs and dark complexion, bom as all the Pheacians from the same mediterranean stock. When the greek polis affirmed its political status and its power the parole: Εκκλησια passed to indicate the popular assembly; the popular assembly lost its importance when it was dispersed by the tyrants, as we read of the Thirty Tyrants. The dispersed popular assembly did not reappear in the hellenistic times, the ellenistic sovereigns preferring their private council to the blundering popular assembly. To escape death and to avoid fossilization, the parole: Εκκλησια, changed its meaning and in the hellenistic time, indicated the assembly of thesons of Abraham in the place of prayers: the Synagogue; the change of mearning from the political to thereligious acception of the word testimonies the presence ofthe Izraelites in all the territories of the hellenistic monarchies12. In the NT, the parole: Εκκλησια: Ecclesia indicated the first group of the believers in Christ. The Apostles preaching the Gospel in all the countries and cities of the Mediterranean Ekumene, the parole: Εκκλησια, Ecclesia indicated the whole of the believers living and praying together. In the Cod. Just., the christian church being well established, the parole: Εκκλησια, Ecclesia, indicated the place of prayers of the christian believers. The transposition of the parole: Ecclesia in the italian word: chiesa, spanish: iglesia, french: église bearing reference only to the building of prayers and not to the christian belief, indicates the disappearance of the pagan worship and the destruction or transformation of the pagan temples. The new religion converted the Gentiles of the Imperium and Rome, superb of its many temples, had Ecclesiae and Basilicae dedicated to the martyrs of Christ. Another proof of the internal force or cause operating upon the parole we find in the latin parole imperium. The substantive: imperium and the verb imperare were in continual use during the Regnum, during the Res publica, during the Imperium, during the Dominatus; if the paroles: imperium and imperare were used under different political regimes by the different roman societies, the two paroles indicated something that could not be changed by the changing political regime or by the changing society of Rome: then the parole: imperium indicating what was stable and fixed, represented the substance of the antiqui mores Romani: the sound and perfect motor of all the roman political actions. Imperium: the special and particular endowment of the pater familias who had sucked it from the mouth ofhis dying fatherwith the last, cerimonial kiss13. Imperium, assuredly a strong constituent of the patria potestas wich derived its authority from imperium, of imperium being a private manifestation and exercise. The patria potestas accomplished many tasks in the familiar ambitus as in the political field. The pater familias was the fami1y priest; was commander-in-chief of the family combat-group in the field; was the provisor of the living means for all the family components; was the protector of the clients; gave the daughters in matrimony; elected the wife for the sons; legittimated the newbom son; condemned to death the guilty; gave freedom to the slaves; adopted a foreigner into the family14. If those the tasks the pater familias carried on in his life, they were also the base of the political tasks the pater exercised in the Roman Senate; the familiar tasks were automatically transformed in political tasks. To ascertain the origin of the parole: imperium, we must search the literary sources. There being strong ambiguity, the Philologists and the Historians gave and give to imperium the meaning of: «Supreme Command of the Combined Roman Forces in the battle-field» and to imperator the meaning of: Victorious Commander in chief: a right interpretation indeed, but a reductive and incomplete translation because it is partial, supporting only one of the many tasks of the pater familias in the family ambitus and of the pater in the Senate15. We find the most ancient source of the parole: imperium in the realm of the sermo sermo rusticus: Ovid, Vergil, Columella, Pliny the Older, Cicero and Tacite used the word: imperium, imperare in their works16. Imperium, imperare in the agricultural language indicated the necessity for the tillers along the left bank ofthe blond river Tiber to work plain the soil an for the wine-dressers of the hills to prune equal the wine-branches if the wanted good grain from the soil and good wine from the wine-yards17. So the patres familias worked the soil and pruned the wine-branches and the same work was done by the patres in the Senate for all the Roman people and for the externae nationes in the aim of rendering all equal before the law. The roman imperatores and the other authorities endowed with «imperium: maior potestas cum imperio; minor potestas sine imperio» among the military tasks had the power to give the civitas Romana to the people pruning them and separating the worthy from the unworthy. As the pater familias adopted a foreigner into the family group so the imperatores and the praefecti made citizen the foreigner incorporating him in the roman society, in the Roman Arrny. The parole: imperium restored to its ancient and true meaning, is to be considered the motor of the roman growth and the explanation of the greatness of Rome; only imperium thus interpreted explains the presence in Rome ofkings who were racialiy not Romans; explains emperors who were not Italians, like Traian, Septimius Severus, Diocletian and Philip the Arab who celebrated the first millenium of Rome: explains the coesistence of so different Romani cives from all the countries of the Imperium. There were roman citizen of Italy and Illyria, of Africa and Arabia, of Greece and Macedonia, of Syria and Palestine, of Spain, Gallia and Britannia, of Germany, Noricum, Pannonia and Dacia, all of them collaborating with arms and brains to aggrandize Rome and to defend the roman imperium and their countries. The state of civis pleni juris was a juridical, not a racial category! In the first period of the roman history, the parole: imperium changed under the impact of an internal cause and not of an external force. After the Antoninian Edict: «Omnes in orbe Romano qui sunt: cives Romani facti sunt» the imperium began to change, there being no more necessity to make new citizens, all being citizens by law and imperium losing the principal of its tasks. In the times of the dominatus, the parole: imperium accelerated its changing under the impact of an external force: the invading Barbarians, from imperare ut passing to imperare facere to give greater resonance to the militaty command of the Roman Army. In the word entropy we see the changing of the parole, the changing of the roman politics, the sign of the collapse and the commencement of the end of Rome and of the decline of the Roman Empire and the ruin of the roman society and the fossilization of the latin langue as we read in the Langobard King Rotari’s Edict and in the famous «Carte Capuane» and in the documents of S. Mary in Cinglis and of S. Salvatore in Cucuruzzo. The fourth and last parole by us subjected to inquiry following the Methodology of the Experimental Philology18, is the greek parole: Γεωμετρια, transposed as: Geometry in all the modem languages but not translated because what indicates nowadays Geometry, it is not what at the beginning indicated the greek word: Γεωμετρια. The greek historian Herodotus: the father of history wrote in His Historiai and we refer His thought not His words: greek philosophers had introduced in the greek poleis and gave as fruit of their mind what was a genuine product of the Egyptian priests. Among the other Sciences thus deceitfully smuggled from Egypt to Greece, there was Geometry. Geometry was effectively developed in the egyptian soil, by egyptian hands and minds of the state-experts who had the duty and the task of measuring the tillable soil along the two banks of the sacred river Nile, after the two annual inundations. in order to reassign the arabIe soil to the legitimate owners. The science of Geometry in the hands of the egyptian priests aimed at the exact survey of the tillable country soil in order to avoid strifes, quarrels and bloody fights among the tillers if peace in the fields meant more grain in the public granary for the starving people. The science of Geometry from Egypt passing in Greece, the parole lost its original meaning and changed because in the greek country and lands there was no use for Geometry: science measuring the soil, because in Greece there were no inundations. Losing its contact with the everyday reality, necessities and uses, the Geometry became an abstract science: «ne of the three principal branches of mathematics (the other two being algebra and analysis) may be described as the branch which deals with the properties of space»19. Euclides wrote his treatise of Geometry and for a long, long time He was the top and enjoyed the authority of the ipse dixit. Nowadays there are other Geometries which deal with space and its properties but from different points and differents prospectives: the Differential Geometry, the Projeetive Geometry, the Inversion Geometry, the Synthetie Geometry, the Analytic Geometry; there are also non-euclidean geometries derived from the studies of Saville, Saccheri, Lambert, Gauss, Lobachewski, Bolyai, Riemann, Helmholtz, Beltrami. Geometry gives a good example of a parole which at the beginning was subjected to an external cause but in Greece changing into science began its long voyage upon the writing-tables of the Scientists where it was subjected to a transcultural force: the force of all its corttinuous transformations. At end of the proposed inquiry about the four paroles, we affirm and we are sure of our affirmation, that the results obtained with the four paroles are the results obtainable from all the paroles if subjected to the same Methodology of the same Experimental Philology. Concluding our work and the paper, we dare signalize the ten axioms of the Experimental Philology: 1) The parole is material; immaterial is the meaning of the parole; 2) the material parole is subjected to internal, external, transcultural force which in short or long time modifies parole and meaning; 3) the force causes the entropy; decay of the parole; 4) the force operates upon the material parole as operates upon the material object, body and particle; 5 the parole is itself only at the point of a considered time; the meaning is itself only in the point of a considered time; 6) the parole changes in its diachronic process as changes the meaning as changes the society which invented and used the parole and the langue; 7) parole is consumed by the entropy as the objects are consumed by attrition; 8) the parole reflecting the society as a loyal mirror, is a two faced money to be spent only by the man who knows the meaning of the parole and the history of the society; 9) objective history of mankind relies only upon the paroles; 10) the Science wich studies together the parole and the society, is the Experimental Philology known also as the Dynamic Philology20. Davide Nardoni Note 1 Dos pas sto; da mihi ubi consistam: it was the doric motto of the famous Archimedes of Syracuse in the Magna Graecia of Sicily. 2 For a clear and limpid demonstration we could say without contradiction: we read books and treatises, articles and essays about the life and works of the mantuan Poet Vergil but we continue to ignore who were His parents, His relatives, His birthplace and the origin and the meaning of His nomenclatura: praenomen: Publius, nomen: Vergilius, cognomen: Maro and the Philologists have as yet not put an end to their quarrelsome diatribes about the celtic blood of Vergil derived from His parents: Magia Polla of the Volsci and Vergiliomarus of the celtic tuàth: tribe of the Andes. 3 The assertor of the Experimental Philology does not accept all the philological conclusions of the famous Linguist F. De Saussure; in the same time acknowledges the validity of the simple but profound intuition of the: parole and of the: langue. It is understood that the Experimental Philology is inclined to antepone for its particular methodology, the parole to the langue. 4 Quid est enim vox nisi intentio aeris ut audiatur, linguae formata percussu? (Sen., N.Q., 2,6,3). 5 Sext. Emp., Against the Logicians, II, 12. 6 Res ab original signified the parole understood as the ultimate decision of man; the man who formulated it expressed his res by verba as the gods expressed their will by indicating it to the human beings with signs appropriated to the fatum. Fatum the parole of god; res the parole of man introduce a new chapter in the roman theology. 7 The diachronic process of the parole for the Experimental Philology is entropy or decay, every parole being positive at the beginning and negative at the end of the process. 8 Encycl. Britan., W. Benton, Chicago 1963, vol. 15, p. 147, s. v.: Mechanics. 9 «Les grammariens avaient déjà dépuis le début du XIX siécle, le terme: «semasiologie» ou étude des significations, toujours formé sur le radical grec sema (signe). Le linguiste français Michel Bréal lui substitue le mot sémantique pour désigner «la science des significations» et de «loís qui président à la transformation des sens»; «étude (nous dit-il) si nouvelle qu’elle n’a même pas encore reçu de nom»; en fait elle relève – en le renouvelant et en l’enrichissant, de la sémasiologie. Les deux mots se confondent et employés concurrement, éliminent de nouveax termes: sématologie, glossologie, rhématique, rhématologie etc. qui ne font que des apparitions sporadiques. Sémantique-adopté ici-est en train de supplanter sémasiologie, au moins en France et dans les pays de langue anglaise». (P. Guiraud, La Sémantique, Press Univer. de France, Paris, 1955, p. 8). 10 It is not a rifie of a bagatelle: put an end to the long querelle which from the times of Pisistratus and Aristarchus till our days has fatigued minds and brains trying to ascertain the Iliad older than the Odyssey and vice-versa. The ExperimentaI Philology proclaims older the Odyssey than the Iliad moving from the difference of hairs and eyes in the heroes of the two epic poems. In the Odyssey the hero Odysseus has dark hairs, dark eyes, dark features in his dark complexion; in the Iliad we read of heroes who havc blond hairs, blue eyes and candid features in a white complexion. Odysseus is the sea-farer hero of the society of Mycenae and Crete which at the time was at its apex as we see in the paintings of Haghia Triada, Cnossos and Festos. Achilles is the blond protagonist of the fightning madness of the Iliad; the blond hero is the specimen of the blond people of fighters who invaded the Greece from the north and subjugated the native pcople of dark featurcs: the mediterraneans. To the invasion of this multitude of blond fighters is referable the exstinction of the mycenean culture and society. 11 «Εκκλησια»: Ecclesia: is a compound greek name; it results from: εκ: from and κλησια, from the verb: καλεω signifying: calling from; i.e.: from the house, from the place, from other places. 12 In Alexandria of Egypt there was a very florid diaspora of Ebrews; there, the Bible was translated from aramaic into greek by Seventy Experts: the so called: Εβμηxοντα: Septuaginta: the Seventy. 13 «More veterum, apud quos parens proximus, cognatus aut amicus intimus, admoto ad os morientis ore, extremun eius spiritum quasi excipere et haurire velle videbatur» J. Juvenco, P. Virgilii Maronis, Opera Omnia, A. Delalain, Parigi, 1810, p. 277, n. 685). 14 «Servitute liberabantur servi per manumissionem quae erat vel justa cum justam libertatem et plenum jus civitatis Romanae consequebantur vel minus justa cum ex lege Junia Norbana fiebant Latini Juniani quibus iriferiores etiam erant qui ex lege Allia Sentia fiebant liberti dediticii, qui scilicet: aliquando ob gravius crimen stigmate notati vel graviore poena affecti essent:». (A.O.H. Nieupoort, Rituum apud Romanos Explicatio, O. Tibernino, Venezia,1749, pp. 442-443, sect. VI, c.V., § 3). «Adoptio in specie talis est: eorum qui in aliena potest:ate sunt et a patris naturalis familia in adoptivi familiam transferuntur… Arrogatio est eorum qui cum sui juris sint, se in potestatem alterius tradunt. (A.G.H. Nieupoort, op. cit., p. 446, sect. VI, c.i., § 4). 15 «Res de quibus ad Senatum referebatur, erant omnes quae Rei publicae administrationem spectabant, praeter creationem magistratum, lationem legum et belli vel pacis arbitrium, quarum rerum potestas penes Populum erat» (A.G.H. Nieupoort, op. cit., pp. 28-29, sect. I, c.II, § 6). 16 Verg., Georg. I, 98-99; II, 362-370; Co1um., De Re Rust., 3, 3, 6; 4, 24, 21; 4, 28, 12; Plin., N.H., 17, 22, 178; Sen., Dial., 9, 12, 5; Tacit., De Germ, 26; Cic., Cato Major, 51; Ovid., Fast., 2, 296. 17 «Sic imperant vitibus ut eas palmitibus onerent nec posteritati consulant» (Colum., De Re Rust., III, 3, 6) . «Temerarium est imperare vitibus ante crassitudinem pollicarem» (Plin., N.H., 17, 22, 178). 18 The name of Experimental Philology was given to the Philological Science by the late prof. Nicola Petruzzellis, emeritus of Theoretical Philosophy in the University of Naples. To this Man of Science we are boundby special respect and profound admiration because he compelled us to prefer Experimental to Dymanic. 19 Encycl. Britan., W. Benton, Chicago, 1963, vol.10, p. 174, S.V.: Geometry. 20 Dynamic Philology is the name we prefer to indicate tbe new Philology and its new Methodology as opposed to the old Philology and its Methodology. Experimental Philology is justified by the Experimental Physics; Dynamic Philology is justified by its inexhaustible attempts to penetrate the paroles in order to reconstitute the society which invented and used the paroles leaving them as the true society’s photos for the future generations.

 

 THE HOMERIC QUESTION or THE EXPERIMENTAL METHODOWGY 

From the obscure beginnings to our foggy days among the Philologists days among the Philologists olds out vivacious debate about the nature and around the structure of the ir Discipline, about the immediate aims and the ultimate goal of their beloved Philology. 

Great, large confusion in the philological field and no light shines to guide in the labyrinth and chaos of ideas, suggestions, ypotheses and convictions, everybody and everyone at the best of his means fiercely trying to condemn the new ideas: fruit of a sinful sinner’s mind! 

Woe to the apostates! 

The roman priest sermonizing deplore and condemn the sinners in viting them to repent going the way of virtue and leaving the way of vice; the Universities ‘Professors: laical priests of the new religion of Philology, from the high podiums of their minds superciliously pick up the heresies and scornfurly condemn the apostates and the heretics blaming them fortheir: «folle audacia e temerario ardire» in opening new ways or damning the bold innovators to absolute «silence» worse than death. 

For apostates and heretics no piety; apostates and heretics don’t enjoy good time: «Mala tempora currunt!», not inside and outside of the Church but inside and outside of the Universities giving credit to the saying «Freelancer: great provoker!». 

We suggest a point: among the ancient and the contemporary Philologists lacks unanimity; if questioned: «What’s Philology?», they would differently answer to the proposed question. 

Not all but many of the modern and contemporary Philologists, leading the questioner by the nose, would shun the question leaving stunned the reader at such conclusion: To the question: «What’s today Philology?», are possible two classes of answers: 1) «the philological field is open»; 2) «the philological field is closed», so giving no answer to the proposed question. 

To the reader stupefied, feeling to fall from an absurd to other absurds, the reader tossed by the breaking wawes of doubt loses the hope of the shore of salvation. 

From the Philologists we find no answer to the proposed question from the days of ancient Greece to our days which have witnessed the formidable succes of Physics and the persistent ineffectiveness of Philology. 

The Philologists are still trying to find a valid definition universally accepted of their discipline: their effort inefficacious. There being as many definitions as there are Philologists, we find justified the ancient maxim: «Quot capitum vivunt, totidem studiorum milia», so obliged to believe: «The Philology is not a Science!». 

In this chorus of «etemenankian» discordance, not having the thread to disentangle our selves from the skein of so different voices, not knowing what to believe but still hoping to find a correct answer to the unanswered question we shall spend brain and time to demonstrate: «The Philology: a 

Science» and «The Philologist: a Scientist of higest degree». 

The Greeks of ancient times were used to begin by Jove: not believing to the pagan deity we’ll begin from the beginnings of Philology. Philology is old as old the man who took abode upon the mother earth. Philology and Humanity contemporary: the Man making Philology: Philology making Man! 

There, in the Mesopotamian land, between two large rivers, peoples lived their lives and left ruines of cities and amounts of tablets with cuneiform writing: leaving records and making history, they made Philology respecting the double-faced meaning of the greek compound name: «Philology»: 1) «The love of the parole: lógos»: 2) «The love of history: lógoi». 

There, along its sandy banks flowed the sacred river Nile and from its rich and inundating waters the «fellahim» sucked their nutriment and gave their lives to the reigning Pharaoh erecting monuments and building tombs for the eternal peace of the Pharaoh’s «Kâ», for the merriment of the thieves and for the glory of the present day Archaelogists. 

In the egyptian tombs and monuments engraving jeroglyphs the Egyptians made History and 

made Philology respecting the double-facedmeaning of the greek compound name: «Philology». 

There, in the land of Egypt lived the Izraelites. Guided by Moses, the Izraelites left the Egypt’s soil and crossed the Red sea waters, went wandering in the Sinai’s desert solitudes eating «mana» and adoring the serpent: the egyptian «aspis nigricolla» or «naje aje»: the theriomorphic symbol ofAmmon-Rà. God bymeans ofMoses gave to His People the Sacred Law: «Thoràh»; died Moses and Joshuà brought the Elected People in the Promised Land. The Izraelites made History, made Philology respecting the double-faced meaning of the greek compound name. 

There, in the sea-shores of Phoenicia lived and traded Phoenicians who prefering the seas’s ways to the land’s routes, went by sea trading and establishing far away colonies and settlements. The Phoenicians invented the «alphabet» and passing it to other peoples they made History, made Philology respecting the double-faced meaning of the greek compound name. 

There, in the mountainous land of Greece and in the luminous islands of the Mediterranean sea lived a people of dark eyes, dark hair and dark complexion: the mediterranean stock of humanity who enjoyed peace and loved music and dancing and left memories of its existence and of its social 

organization ad activity in the ample ruines of Haghia Triada, of Knossos, of Festos and of Thera and in the «murales» of their palaces they rapresented men and women with dark hair, dark eyes and dark complexion while in the gigantic remains of Mykenae and Tyrinth they left marks of their power so making History, making Philology respecting the double-faced meaning of the greek compound name. The Odyssey: the epic poem of Odysseus the navigator hero fixed the great saga of this sea-farer people. 

There, in the land of Greece reflected in the sparkling waters of the Ionian and Aegean sea penetrated bringing war and destruction the Achean warriors who had blond hair, blue eyes and white complexion. 

The barbarian warriors looking for the first time at the sea called it «Thálatta» using the Aborigenes’ language: they had no name for what they ignored. The blond Acheans made wars home and abroad and the «Iliad» celebrated their bellicose deeds and they made History and made Philology respecting the double-faced meaning of the greek compound name. 

Odyssey and Iliad: two poems and two societies between them as distant as the moon from the earth; the first the saga of the dark people; the second the saga of the blond people: two different histories of two different peoples in the same land, in the same islands but in different times. 

In time’s process the greek People divided himself in: Ionians, Dorians and Attics; from them arised and proceeded the greek miracle: the miracle of literature, of philosophy, of science, of beauty, of culture and civilization. 

There, in Halicarnassus lived his young years Herodotus: the father of History; to Him we owe the definition: «Philology: the love of the «parole»: «lógos»; «Philology: the love of history:«lógoi». 

The greatest Wanderer of Antiquity wrote and passed to the future generations what the scribes translated to Him: the Wanderer wrote the History of the peoples He visited and His «parole» was and is a «parole» of Truth: He made Philology. He made History respecting the double-faced meaning of the greek compound name. There, in Athens lived Plato and Aristotle; the two celebrted philosophers did not neglect Philology or what they understood to be Philology. 

There, in Athens happened something noteworthy: Plato and Aristotle marked the end of the double-faced meaning Philology burying it under studies of ample extensions and of diversified interests. The two philosophers studied and solved grammar’s problems: Plato distinguished the name from the verbo of the verb enhancing numbers, genders and times; in the Cratylus He discussed etymologies and discussed about the nature and quality of poetry in the «Politeia», and «Phaedrus» and forcibly He rebuked the «rapsodes» burlesquely constraining Ion to reconoitre Homer as the greatest greek poet but not the master-expert in all the fields of Science. 

For the first time and fighting the «authoritative principle»: the «autos ephe». Plato in His way and by His means opened the «Homeric Question» but He did not close what He had tentatively 

opened. 

Aristotle in His Grammar’s studies, discovered the conjunctions and in His Poetics systematically studied the Poetry. 

The two Philosophers: for his own part each of them made Philology but we call not philological their studies seeing in them grammatical studies, poetical studies but not philological studies if the greek compound name in its double-faced meaning still signifies: «Love of the «parole»: lógos; «love of history: lógoi». Plato and Aristotle amputated the Philology reducing it from Science to inclination, from the study of «parole» and «history» to the study of the sole «parole»: their fallacious distorsion and deceiving separation is still active with its nefastous and negative consequences. Philology is a very different matter! Plato and Aristotle had large number of followers. The Peripate and Academy’s pupils had scarce interest in Philology: they were not able to close the «Homeric Question» they never clairned to have opened. 

There, in Macedonia lived king Philip and went his way fighting the Greeks and his phalanxers’ «sarissae» conquered Greece and the barbarous king cried his victory bawling: «Demosthenes Demosthenous, Paianeus tade eipen!» = «Demosthenes son of Demostenes from Pean, said all that!». 

Philip of Macedonia made History, He did not make Philology! Alexander the Great, son of Philip, made History too but He left the Philology to the experts in the field. 

There, in Alexandria city of Egypt, Ptolemy Philadelph founded the «Museum» and the «Serapeum» books deposits and boarding-house for all the scientists of the Oekumene: the «Museum» lasted for quite five centuries: in the «Museum» lived, teached and worked the best brains of Antiquity. 

In those far away times and days, there, in Egypt, in Mesopotamia, Judea, Phoenicia and Greece worked geniuses who created marvelous monuments for the eternal glory of gods and goddesses, for the perpetual fame of the reigning sovereigns and rulers and for the continous joy of the people but they were not Scientists in the modern acception of the word. 

The ancient Science, the modern Science have little in common: they have the same aims, they aim at same goals but they hav their way by different routes and means applying a diverse Methodology. 

The difference separating the Ancient from the Modern Science is due principally to the different Methodology. The observation compell us to proclaim: «There, no Science without Methodology!» The alexandrinian men of culture catalogued the books of the «Museum» and filled the «Serapeum» 

with copies: they emended and corrected the text: they expounded and annotaded the works of ancient masters: they sketched biographies and occupied themselves with grammar and critiques’s problems. 

The alexandrianian experts were all but Philologists: they made Philology but they did not make History so not respecting the double-faced meaning af the greek compound name. There, in the «Museum» among the «Pensioners» of the Ptolemies aroused a fierce strife: coiled up in two opposed factions: «Callimacheans» and «Anticallimacheans», the cultured Alexandrinians professed a very different idea about poetry: they disputed and their disputing saw no end: they wrote elaborate epigrams and fine epills but neglecting the people, their poetry being adressed to the men of culture and doctrine, they made Philology not History so neglecting the 

double-faced meaning of the greek compound name. 

While in the «Museum» they fervently disputed, in Athen the Academic Philosophers studied Mathematics and Astronomy and the Peripatetic Philosophers studied Nature and Biology. In Alexandria lived, studied and worked Physicists of first degree who were not disturbed by the dispute raging in the hal1s of the «Museum». The alexandrianian Physicists had no time to quarrel: penetrating the marvelous word of Exact Science they scorned to lose time while pursuing the truth being pursued by it incessantly. In Alexandria, Euclides wrote his famous: «Stoicheia=Elements» 

and in 13 books He expounded the Elementar Geometry. 

In Alexandria, Aristarchus from Samos, precursor of Kopenik, Galileo and Newton, to the geo-centric opposed his helio-centric system: Aristarchus was accused of empiety; his condemnation did not alert Galileo. Conon from Samos was a famous astronomer in Alexandria and environs: Conon wrote 7 books of Astronomy and having detected in the sky a new constel1ation cal1ed it: «The Coma Berenices» honouring queen Berenice, daughter of Magas king of Cyrene and wife of Ptolemy III, to whorn Conon had dedicated his works about Astronomy. 

There, in Alexandria, Archimedes frequented the disciples of Euclides: He was a great mathematician, a great physicist, the greatest of all, inventor of the «hydraulic windlass» and of the «coclea» by Galileo defined: «not marvelous but miraculous». 

Claudius Marcellus, roman «imperator», unchaining his legionaries for the final assault against the walls of Syracuse with the geste of the «pollex versus», ordered to save Archimedes and that was very roman indeed: to save the bitterest foe who against the assaulting Combined Roman Forces had invented and manned catapults, missile throwers and grappling hooks. 

Archimedes died killed by a roman soldier, hero of His city and martyr of the beloved Physics. In 1906, Johan Ludwig Heiberg, a danish Scholar, found the text of «Method»: book containing the ways fol1owed by Archimedes in His research-work. 

Apol1onius from pamphylian Perge surnamed the «Geometer» considered the most eminent mathematician of all times, studied in Alexandria following the classes of the Euclides’ disciples; He wrote the «Conical Elements»: He defined more accurately the relation between the circumference and the circle’s diameter; He invented the «epicycles» which supported the geo-centric theory of Ptolemy. Eratostenes from Cyrene, calied «Beta» and «Pentathlete» by His defamers, ealled himself: «Philósophos» so declaring the vastness of His literary and scientific acquirements. 

Chief of the alexandrinian bibliotheca and tutor of Ptolemy Philopator, He wrote about literature and poetry; He tried to determine the dates of important historical and literary events from the traditional fall of Troy (1184 B.C.) to his days; his «Geographica» elevated geography to the rank of Science, delving systematically into ethnographical, mathematical, physical and political geography; Hecorrected the earlier measurements of the obliquity of the ecliptic; He measured the earth circumference and his Calculation only slightly exceeded the magnitude now accepted therefore. 

Eratosthenes had two sticks fixed in two wells: one in Alexandria, the other in Syene; from the angular difference of the shade and the measured distance between the two cities He calculated the earth’s circumference: a very great deed for that time! He wrote about literary and scientific matters and if He was «Beta»: a second in His literary works, He was certainly «Alfa»: the first in the scientific field; if what He wrote about Homer and the epic poetry did not close the «Homeric Question», what He wrote in the Geographical and Chronological field is still valid. 

Erophilus, disciple of Praagoras from Cos, was the founder of Anatomy. The Anatomy made considerable progress when in the «Museum» was practised the vivisection of criminals. 

In Alexandria, Pergamon, Antiocheia and Athens the Seience made progress in its different fields; no progress registered the Literature in its diversified fields; of this formidable contrast we must uncover the causes. 

There, in the alexandrinian «Museum» and surroundings lived, worked and operated a bunch and bundle of Philologists seriously occupied in studying the greek literature, the greek poets and writers; they were particular1y addicted to enlighten the Homer’s life and the two poems: the «Iliad», the «Odyssey». In the alexandrinian «Museum» they opened rightly the «Homeric Question» but they were not rightly able to close it because they laeked the right methodology and «where is not Methodology, there is no Science». 

The alexandrinian Philologists of the III century B.C. spoiled Homer: the blind Poet of all the poems of the Epic Cycle; «apertis verbis» they declared not homeric the «Margites», the 

«Batrachomiomachy» and several «Epigrams» but «ore rotundo» declared homeric the «Iliad» and the «Odyssey». 

The alexandrinian Philologists were not unanimous; in the «Homeric Question», they reflected all their culture and doctrine, all their sentiments. Xenon and Hellanicus declared Homer’s the «lliad», not the «Odyssey»; for the accomplished great deed the fellows adversaries adorned the two with the felicious but scornful surname: «Chorizontes’» repeated nowadays by the so called Philologists of our times afraid to appear inferior to the past and present stock yelding to the bandmaster of the moment. 

In the «Chorizontes’» critique the true foundation of the «Homeric Question» which holds out in our days and there is no hope that may be closed someday the infinite series of books, treatises, essays, articles and papers which flowing from the authors’ hands don’t stop filling the bibliothecas’ long and bent shelves in all the countries. 

The «Chorizontes’» voice was strangled by the Aristarchus’ authority who believed and forced all to believe: Homer author ofthe two poems: the «Iliad», the «Odyssey». The «Homeric Question» involved all the problems concerning the Poet’s life, homeland, deeds and death. 

An Alexandrinian Epigrammatist in two verses confessed his incapacity to fix the Homer’s natal city choosing among seven cities: «Seven cities strife to be the Homer’s famous home / Smyrna, Chios; Kolophon, Pylos, Sparta, Ithaca, Athens». Among the ancient and the contemporary Philologists nobody knows the native city of the greek Poet and the relative doubts not yet solved are stille intriguing the cultured minds. 

The roman Philologists, if we can consider them Philologists, following the greek erudite men, said nothing new about and around the «Homeric Question»: Horace xrote: «Quandoque bonus dormitat Homerus»; Properce exclaimed: «Nescio quid maius nascitur Iliade»; Juvenal versified admiringly: «Conditor Iliados cantabitur atque Maronis»; Alcimus meditated: «Si potuit nasci quem sequereris, Homere / Nascetur qui Te possit, Homere, sequi»; Quintilianus remarked: «Qui mihi interroganti quem Homero crederet maxime accedere: «Secundus, inquit, est Vergilius: proprior tamen primo quam tertio»; Cicero informed about the Pisistratus’ redaction: «Qui (Pisistratus) primus Homeri libros confusos ante sic disposuisse dicitur ut nunc habemus». 

The Roman Philologist had notice of the «Homeric Question» but to it they did not give attention: a greek problem to be solved by greek minds if they were able of such arduous deed! 

Passed centuries, passed years upon years and nothing new, nothing of interest was said or written about Homer and around the «Homeric Question». Nothing new from the Humanists and all of them they were very cultured fellows; nothing new, nothing of interest was said or written by the Renaissance men and all of them they were very cultured fellows. 

Everybody kept strict silence because there was nothing to say, because the «authoritative principle»: «autos ephe», «ipse dixit» was too great to be ignored or to be transgressed. Finally and centuries after, François Hédelin abbé d’Aubignac, in the year of grace 1664, reopening the «Homeric Question» firmy believed to have put a brilliant stop to the problem. The french «abbé» put the question his way: 1) the two poems too large to be transmitted orally in the absence of writing; 2) to an attentive examiner the «Iliad» presents no unity; 3) in the epic poem many contradictions. «L’abbé» reopened the «Homeric Question» but did not close it because He had not at his disposal the right Methodology. 

A few years after Giambattista Vico in his: «Principi di Scienza Nuova intorno alla Comune Natura delle Nazioni» in the third chapter: «Discoverta del Vero Omero» expressed lucidly what He tought about Homer, about the two Poems and about the epic poetry; what He tought, what He wrote is nowadays still valid because Vico looked at Homer not with the Philologist’s eyes but with His philosophic mind. 

Philology and philosophy are very different because they are about different matter treated with different Methodology. For Vico Homer was only a name: a fictitious name not a living person, not a living Poet.

 

 Note 

1 Dos pas sto; da mihi ubi consistam: it was the doric motto of the famous Archimedes of Syracuse in the Magna Graecia of Sicily. 

2 For a clear and limpid demonstration we could say without contradiction: we read books and treatises, articles and essays about the life and works of the mantuan Poet Vergil but we continue to ignore who were His parents, His relatives, His birthplace and the origin and the meaning of His nomenclatura: praenomen: Publius, nomen: Vergilius, cognomen: Maro and the Philologists have as yet not put an end to their quarrelsome diatribes about the celtic blood of Vergil derived from His parents: Magia Polla of the Volsci and Vergiliomarus of the celtic tuàth: tribe of the Andes. 

3 The assertor of the Experimental Philology does not accept all the philological conclusions of the famous Linguist F. De Saussure; in the same time acknowledges the validity of the simple but profound intuition of the: parole and of the: langue. It is understood that the Experimental Philology is inclined to antepone for its particular methodology, the parole to the langue. 

4 Quid est enim vox nisi intentio aeris ut audiatur, linguae formata percussu? (Sen., N.Q., 2,6,3). 

5 Sext. Emp., Against the Logicians, II, 12. 

6 Res ab original signified the parole understood as the ultimate decision of man; the man who formulated it expressed his res by verba as the gods expressed their will by indicating it to the human beings with signs appropriated to the fatum. Fatum the parole of god; res the parole of man introduce a new chapter in the roman theology. 

7 The diachronic process of the parole for the Experimental Philology is entropy or decay, every parole being positive at the beginning and negative at the end of the process. 

8 Encycl. Britan., W. Benton, Chicago 1963, vol. 15, p. 147, s. v.: Mechanics. 

9 «Les grammariens avaient déjà dépuis le début du XIX siécle, le terme: «semasiologie» ou étude des significations, toujours formé sur le radical grec sema (signe). Le linguiste français Michel Bréal lui substitue le mot sémantique pour désigner «la science des significations» et de «loís qui président à la transformation des sens»; «étude (nous dit-il) si nouvelle qu’elle n’a même pas encore reçu de nom»; en fait elle relève – en le renouvelant et en l’enrichissant, de la sémasiologie. Les deux mots se confondent et employés concurrement, éliminent de nouveax termes: sématologie, glossologie, rhématique, rhématologie etc. qui ne font que des apparitions sporadiques. Sémantique-adopté ici-est en train de supplanter sémasiologie, au moins en France et dans les pays de langue anglaise». (P. Guiraud, La Sémantique, Press Univer. de France, Paris, 1955, p. 8). 

10 It is not a rifie of a bagatelle: put an end to the long querelle which from the times of Pisistratus and Aristarchus till our days has fatigued minds and brains trying to ascertain the Iliad older than the Odyssey and vice-versa. The ExperimentaI Philology proclaims older the Odyssey than the Iliad moving from the difference of hairs and eyes in the heroes of the two epic poems. In the Odyssey the hero Odysseus has dark hairs, dark eyes, dark features in his dark complexion; in the Iliad we read of heroes who havc blond hairs, blue eyes and candid features in a white complexion. Odysseus is the sea-farer hero of the society of Mycenae and Crete which at the time was at its apex as we see in the paintings of Haghia Triada, Cnossos and Festos. Achilles is the blond protagonist of the fightning madness of the Iliad; the blond hero is the specimen of the blond people of fighters who invaded the Greece from the north and subjugated the native pcople of dark featurcs: the mediterraneans. To the invasion of this multitude of blond fighters is referable the exstinction of the mycenean culture and society. 

11 «Εκκλησια»: Ecclesia: is a compound greek name; it results from: εκ: from and κλησια, from the verb: καλεωsignifying: calling from; i.e.: from the house, from the place, from other places. 

12 In Alexandria of Egypt there was a very florid diaspora of Ebrews; there, the Bible was translated from aramaic into greek by Seventy Experts: the so called: Εβμηxοντα: Septuaginta: the Seventy. 

13 «More veterum, apud quos parens proximus, cognatus aut amicus intimus, admoto ad os morientis ore, extremun eius spiritum quasi excipere et haurire velle videbatur» J. Juvenco, P. Virgilii Maronis, Opera Omnia, A. Delalain, Parigi, 1810, p. 277, n. 685). 

14 «Servitute liberabantur servi per manumissionem quae erat vel justa cum justam libertatem et plenum jus civitatis Romanae consequebantur vel minus justa cum ex lege Junia Norbana fiebant Latini Juniani quibus iriferiores etiam erant qui ex lege Allia Sentia fiebant liberti dediticii, qui scilicet: aliquando ob gravius crimen stigmate notati vel graviore poena affecti essent:». (A.O.H. Nieupoort, Rituum apud Romanos Explicatio, O. Tibernino, Venezia,1749, pp. 442-443, sect. VI, c.V., § 3). «Adoptio in specie talis est: eorum qui in aliena potest:ate sunt et a patris naturalis familia in adoptivi familiam transferuntur… Arrogatio est eorum qui cum sui juris sint, se in potestatem alterius tradunt. (A.G.H. Nieupoort, op. cit., p. 446, sect. VI, c.i., § 4). 

15 «Res de quibus ad Senatum referebatur, erant omnes quae Rei publicae administrationem spectabant, praeter creationem magistratum, lationem legum et belli vel pacis arbitrium, quarum rerum potestas penes Populum erat» (A.G.H. Nieupoort, op. cit., pp. 28-29, sect. I, c.II, § 6). 

16 Verg., Georg. I, 98-99; II, 362-370; Co1um., De Re Rust., 3, 3, 6; 4, 24, 21; 4, 28, 12; Plin., N.H., 17, 22, 178; Sen., Dial., 9, 12, 5; Tacit., De Germ, 26; Cic., Cato Major, 51; Ovid., Fast., 2, 296. 

17 «Sic imperant vitibus ut eas palmitibus onerent nec posteritati consulant» (Colum., De Re Rust., III, 3, 6) . «Temerarium est imperare vitibus ante crassitudinem pollicarem» (Plin., N.H., 17, 22, 178). 

18 The name of Experimental Philology was given to the Philological Science by the late prof. Nicola Petruzzellis, emeritus of Theoretical Philosophy in the University of Naples. To this Man of Science we are boundby special respect and profound admiration because he compelled us to prefer Experimental to Dymanic. 

19 Encycl. Britan., W. Benton, Chicago, 1963, vol.10, p. 174, S.V.: Geometry. 

20 Dynamic Philology is the name we prefer to indicate tbe new Philology and its new Methodology as opposed to the old Philology and its Methodology. Experimental Philology is justified by the Experimental Physics; Dynamic Philology is 

justified by its inexhaustible attempts to penetrate the paroles in order to reconstitute the society which invented and used the paroles leaving them as the true society’s photos for the future generations.

 

 For Vico understood in Homer all the greek people in its «infancy», seen and considered author of the two poems: the «Iliad» the «Odyssey». For Vico the «Iliad», the «Odyssey» were and are: «due gran tesori dei costumi dell’antichissima Grecia». 

ForVico the Philosopher, the «Iliad», the «Odyssey» contain diverse uses, different manners, diverse ways of two different societies. For Vico the two poems represent the «infancy» and the «maturity» ofthe ancient greek people as of all the peoples upon the mother earth’s surface. 

We applaud to Vico and recognizing His greatness, we profoundly ~pplaud 

appreciate what He saw in Homer, what He wrote about the two epic poems but being no slaves of the «authoritative principle» we daresay that Vico did not close the opened «Homeric Question» for two principal arguments: 1) Vico could not close the «Homeric Question» which was extraneous to Him; 2) Vico could not close what He had not opened because He lacked the necessary information about the two societies He understood portrayed in the poems. 

The ideas and work of Hédelin d’Aubignac and Giambattista Vico were not known to the large public who had no access to the secret hals of the contemporary Academies. There, from Hainrode went Friedrich August Wolf who moved the quiet waters of the «Homeric Question». Wolf was the second in the long arch of time to employ the name: «Philologia» in his registration’s demand: «Studiosus Philologiae» in the Gottingen University. 

Wolf in a second time, to the name: «Philologia» preferred the german compound name: «Alterthumswissensehaft» as omnicomprensive and not restricted as the greek compound name. Wolf wasn’t aware adopting the german compound name that He was betraying the double-faced meaning of the greek compound name. For Wolf who studied Homer, the epic poems and the «Homeric Question» moving from the «Scholia» of «Venetus A», pubblished by Villoison, there was no writing in the Homer’s supposed times. 

For Wolf there only a possibility: the two poems: «Iliad» and «Odyssey» were redacted in Athens by a Commisssion appointed by Pisistratus in the VI century B.C. For Wolf the «Iliad» contains a central nucleus of 18 chants; the «Odyssey» believed Wolf, was due partly to Homer and partly to the «Homeridae». Wolf saw a strong analogy between the homeric poems and the ossianic poems: a fruit of the popular poetry! 

Friedrich August Wolf, teuton from Hainrode and german «Philologist» or, so He preferred, «Alterthumswissensehatler» acquired great fame with His «Prolegomena ad Homerum», reopening the «Homeric Question» but He was not able to close what He had reopened because He lacked Methodology and He was a german Philologist! There, from Leipzig came Gottfried Hermann with a new theory of His own about Homer and about the two epic poems. Hermann followed Wilh. Mueller in structuring the «Erweiterung-oder Entwicklungs hypothesis». 

Hermann believed the «Iliad» composed around a central «Kern» of successive adjoints, ampliations and rielaborations elaborated to improve the «nucleus». Herman believed the «Odyssey» resulting by successive adjoints, ampliations and successive rielaborations around the central «nucleus» of the original poem. 

Gottfried Hermann from Leipzig enjoyed great fame home and abroad but fame and name did not help Him to close the «Homeric Question» He had not opened ad because He too lacked the right Methodology and He was a Philologist, a german Philologist! 

W. Leaf, RC. Jebb, E. Petersen, E. Rohde, M. Valenton, G. Murray. P. Cauer and, last but not least, G. Finsler, each for his own part, tried to buttress the «Hermannsche Ypothesis». There, from Braunschweig came Karl Lachmann and teached at the «Berliner Universitaet». 

Lachman was an eminent classical and german Philologist who distinguished in the philological field the «recensio» and the «emendatio», exhorting to establish the archetype by collating the manuscripts, the testimonies, the «Scholia» before ascending by conjectures to the original archetype. Lachmann founded the «Liedertheorie»: the «Iliad» resulted from 18 distinct laies originally indipendent but mechanically assembled and only in the sixth centuxy recorded by writing, by the commission «ad hoc» appointed by Pisistratus. Lachmann was not able to close the 

«Omeric Question» He had not opened. 

Karl Lachmann classical and german Philologist left open what open He did find because He too lacked a right and sound Methodology! There, from BerIin came Adolf Kirchhoff and He acquired great fame and vaste resonance in the philological circles by His homeric studies. Kirchhoff 

proposed His «Kompilationstheorie» extrapolating it from the «Odyssey». Kirchhoff believed and tried to demonstrate the «Odyssey» composed by three distinct «Gedichte»: 1) «Nostoi», 2) «Telemachy», 3) «Ithakesia». The «Kompilationstheorie» was followed and corroborated by the works and 

studies of B. Miese, Ch. Reimreichs, U.v. Wilamowitz, O. Seeck, J. van Leeuwen and D. Muelder. 

Kirchhoff and His followers did not close the «Homeric Question» because all of them had doctrine and culture but they all lacked the right and sound Methodology! 

The contemporary Philologists are assembled in two opposite groups: 1) «The Unitarians», 2) «The Antiunitarians» and between them have their good space the «Neo unitarians» who believed: a Poet for the «Iliad», a Poet for the «Odyssey»: poets who at their times had rielaborated preesistent poems or epic laies. They all: «Unitarians», the «Antiunitarians» and the «Neounitarians» believe to be able to close the «Homeric Question» but all of them failed because they too lacked the right and sound Methodology! 

Nowadays, the «Homeric Questions» is losing if it has not lost its attraction b’ut nobody recognizes this loss of interest because nobody has the courage to denounce the total and final bankruptcy of all the ancient and contemporary attempts to close the still open «Homeric Question». The failure was and is due principally to the lack of a right and sound Methodology to which we recognize the capacity of closing once and for all the «Homeric Question» and the other classical questions and problems still open because not solved. 

The contemporary Philology is slowly making its way toward a better understarding of Homer, of His poems, of His poetry, His times and the two societies described in the two poems because the modern Philologists are ready to accept the help of the other Sciences while trying to solve problems 

exclusively philological. 

This is the first and necessary step toward the scientific foundation of the Experimental Philology: give space, give importance to the Sciences before called «Subsidiary» because underestimated. 

While the «Homeric Question» was raging among the cultured circles, the Archaelogists gave news to the cultured world of their brilliant discoveries in the land ofTurkey, Crete and Greece. Well, the archaelogical discoveries proved the existence of writing (Linear A, Linear B) in the royal palaces of 

Crete; if the writing was in use in Crete of the Minoan Age (3000 B.C. to 1100 B.C.) all were concord to admit: the writing, a fortiori, in use in the homeric times. The discovery of writing crashed and smashed the Hédelinian and Wolfian theory, both built upon anthistorical premise. 

Heinrich Schliemann, german from Neubukow, in the hill of Hissarlik in Turkey discovered a city and in the sixth couch He saw the burned ruines of the homeric city of Troy devoured by fire; excavating at Tirinth, Mycenae and Orchomenos Schliemann found precious ornaments, jewels and utensils 

testimonies of a dead but rich society. There, in the island of Crete worked Arctur Evans, Federico Halbherr and Luigi Pernier at Knossos, Festos and Haghia Triada and everybody knows what They found but nobody as it seems, was aware of the importance of their discoveries related to the «Homeric Question». 

Every Homer’s word was studied, weighed and referred to the minoan society, to the minoan culture but no one was intrigued by the «murales» discovered in the royal palaces of Crete, nobody was intrigued by the «murale» discovered in the island of Thera. In the studied but somewhat ignored «murales» the Experimental Philology grasps the new idea and establishes a new Methodology in the philological studies. 

Well, if there we may doubt of the «paroles» of the two poems for the ambiguity carried by the 

«parole», it is not possible to doubt of the «parole» if and when confirmed by the «murales» which represent the society of Crete and of the greek island, described by Homer in His Odyssey. In the royal 

palaces’ «murales» we contemplate men and women with dark hair, dark eyes in their features of a dark complexion; in Thera’s «murale» we contemplate men and a navy of merchant vessels going by oars and by sails or mooring at anchor in the sheltered harbor of the island. 

Dark hair, dark eyes and mediterranean features in the dark complexion Homer attributes to Odysseus the seafarer hero of the «Odyssey» and dark hair, dark eyes and features of dark complexion have the Pheacians in their island and they were of the same mediterranean racial stock and like Odysseus they were great navigators putting their defense and all their hopes in the vessels, in the navigation’s skill and in the absence of dangers and in the presence of peace. This mediterranean people of navigators 

enjoyed a society which had reached the highest degree of culture and civilization: the Cretan-Minoan civilization from 3000 B.C. to 1400 B.C. 

The archaelogical discoveries, the existence at that time of writing, the glorious ruines of the cities of Crete and Greece; the surprising «murales» bring to our attention the existence in the mediterranean land and sea area of an industrious people of dark complexion, dark eyes and dark hair who went around the mediterranean waters for commercial purposes not for war; who lived in cities defended by the navy not by wall or fortified ramparts; who loved peace refusing war and a lively life because around they had no foe to be afraid of; whose women could love whom they loved nobody enforcing them to matrimony. 

Upon this solid archeological premises conforted and supported by the «Odyssey’s» verses, the Experimental Philology dares say the «Odyssey» poem and saga of the people of navigators of mediterranean racial stock: dark hair, dark eyes, dark features in dark complexion living in the greek island and in the greek inland, who enjoyed peace and lived a life free of fears because in the navy they put their defence and in the commerce their riches. 

The Experimental Philology proclaims the «Odyssey» the lay of the mediterranean people, in the «Odyssey» seeing the navigation book of the men who dominated in the long run the Mediterranean, Ionian and Aegean waters before the coming of the Arian warriors who brought with them the barbarian idea ofwar and introduced in the dark mediterranean racial stock the blond hair, blue eyes and white features in the candid complexion. The Arian warriors knew the art of war but they ignored the winds, ignored the stars, they ignored the navigability of the sea waters: of the sea they ignored the name and «Thalatta» they called with a mediterranean word the brilliant 

waters of the greek sea they saw for the first time and they had non name for wat they did not know. The blond warriors destroyed the society and the civilization they found in Greece but they were not able to destroy the culture as they were not able to destroy the mediterranean people who 

racially survived and in the long run of time absorbed the intruding blond warriors who slowly but incessantly absorbed the superior culture of the conquered enemy and rightly we understand the Horace’s verse: «Graecia capta ferum victorem cepit». 

The blond warriors by fire and by sword destroied the mediterranean people: of these ancient wars we have memories in the «Iliad»: the poem of warriors, the saga of the fighting blond men, the lay of the blody and furious madness of Achilles the hero of the «Iliad» who knew the use of the 

arms but ignored the laws of the sea and of the sky, because as did his fellows, he ignored the winds, the marine currents and the navigating art. 

The Experimental Philology making the right use of the archaeological discoveries, of the anthropological discoveries, of the philological conc1usions and extrapolating from those Sciences what is to be extrapolated, readily acknowledges: The «Homeric Question» may finally and decisively be closed by the Experimental Philologist who humbly considers all the subsidiary sciences as necessary and valid instruments of research in the philological field: who applies to the philological realm the «Experimental Methodology». 

Having indicated the possibility of closing in a scientific way the still unsolved «Homeric Question», we are ready to confess as not having yet demonstrated the Philologya Science, not having proposed answer to the question: «Philology is a Science?». 

The answer to the question was given three centuries ago by the founder of the «Experimental Physics»: Galileo Galilei who for his misfortune and our fortune was a dedicated Physicist and not a Philologist. The contemporary Philologist saw the «Experimental Physics» as a blasphemy and cried anathema and stout1y refused to put their eyes to the «cannocchiale» and believing to condemn Galileo and His discoveries they condemned themselves and their discipline to complete inefficacy. 

This refusal was not a trifle of a bagatelle if it costed to Galileo His imprisonement at Arcetri and to the Philologists the misery of their «Static Philology» and to the Philology thelossoftheprimacyitenjoyedoveralltheotherSciences. 

Guided by the succes of the «Experimental Physics» we openly acknowledge: «There, every Sciencets Experimental». Well, now there is the problem: «demonstrate the Philology subjected to the ‘Experimental Methodology” is equivalent to proclaim the Philology a Science» and not a «forma mentis» reserved for few men elected to enter the Philology’s reserved domain. 

The «Experimental Methodology»opened the way to Physics to enter in the scientific field and realm: the «Experimental Methodology» shall intro-duce once and for all the Philology into the scientific realm, field and domain. To the physical force is subjected everything, everybody born and living upon the earth’s surface, in the air of the sky and in the profound and dark waters of oceans and seas. 

The «parole»: creature of man, as such is of material matter and therefore subjected as all other bodies, objects and particles to the «attrition’s law» which operating in the philological field we call: «catatropy», in order to shun the blame of the Physicists jealous of their Science, of their definitions, of their terminology. 

All the bodies, all the objects, all the particles being material and therefore subjected to the «attrition’s law», pass from a superior to an inferior status, finally disappearing at the end of their shortorlongway. The same happens to the «parole» which lives its life and after the transformations undergone in its diachronic process, finally disappears in the mute heap of all the «fossilized» words. 

The life and death of a body, object and particle is not different from the life and death of a «parole»: the life and death of a galaxy, of a solar system, of a star is not different from the life and death of a «parole»: the mikrokosmos, the makrokosmos! 

The astronomers following the stars photograph them and to study them fix what they cannot see in the stellar «spectrogram»: in the fixed «spectogram» the astronomers read the pulsating life of the star and they follow the stars all along the way of their decaying till to their death in a gigantic fire explosion: «expyrosis». 

What do the Astronomers, that must do the Philologists if they will make Science not Rhetoric: imitating the Astronomers, they must follow the «parole» from its appearange all along the path of its life to its disappearance when left to decay and die in the neglected heap of all the dead «paroles». Who follws the «parole» all along the path of its short or long life, must fix all its mutations, diversifications, changements of form and meaning in the baconian: 1) «tabula praesentiae» 2)«tabula absentiae» 3) «tabula graduum», in order to shape the history of the «parole» in a graduate stripe we call: «rhematogram». The «rhematogram» when and if finished carries the history of the «parole»: the objective not the subjective history. 

The «parole» being the loyal mirror of the society which invented, used and transformed the «parole», the «rhematogram» of the «parole» carries and contains the history of the society: the objective history not the subjective history. There, we see unified the study of the double-faced greek compound name: Philology: 1)«study of the parole=lógos» 2) «study of the history:lógoi» 

The «Experimental Methodology» resulting in the objective study of the «parole» and of «history», the objectivity the true fruit of Science compells us to proclaim Philology a Science not a subjective 

«forma mentis». If in the «paroles» the Philologist unveils the history, then Philology is on the way to regain its primacy! 

The astronomer to fix the star «spectrogram» has the plate or the star’s film: the Philologist has the sources: literary, archaelogical, anthropological, religious, artistic, antiquarian sources to rebuild the «rhematogram» of the «parole»; when the sources are absent or silent, the Philologist must have the heart to use «phantasy», which is not the propriety of the sole Physicists! 

Studying the diachronic evolution of the «parole in its external form and in its internal meaning, there are two ways to register and fix the «rhematogram»: 1)«Anabatic way»: moving down-up from th known meaning of the «parole» to the aboriginal and unknown meaning of the same «parole»: 2) «Katabatic way»: moving up-down from the known aboriginal meaning to the unknown ultimate meaning of the «parole». 

When to the brave Philologist shines no hope of finding sources, then He must formulate «hypothesis» that sor tof «Arbeitsypothese» which is very familiar with the Physicists having guided them in their researches, to have a channel to let flow the ideas, not constraining them to be stanched; carrier of truth the «ypothesis» which shall be corroborated by valid proofs. 

The prudent Philologist, who feels the gravity of his work, speaks not by the support of the «ipse dixit» or the confort of the literary sources because of their ambiguity but with the help of the improperly called: «subsidiary sciences»: graffiti, pictures, mosaics, numismatic, sculptures, antiquarian, history, geography, mathematics, astronomy, philosophy,sociology, anthropology, mathematics, and last but not least, medicine. 

Using correctly the «Experimental Philology» and correctly applyingits«Decalogue when shaping the «rhematogram» of the «parole» in order to know the history of the «parole», in order to know the history of the society, the Philologist shall register success as never before in the long life of Philology. 

When the Philologist will scientifically interpret the «rhematogram», then and only then Philologist will regain his place, will be the master of his Science to indicate to all the right way to follow in their studies. 

Here the renewable «Decalogue» of the «Experimental Philology»: 

1) «Eternal and perpetual refusal of the Autoritative principle»; 

2) «Eternal and perpetual adherence to the Bengelian imperative»; «Applica Te totum ad textum; rem totam applica ad Te!»; 

3) «Eternal and perpetual searching of the “parole” reversing the De Saussureian theory»; 

4) «Eternal and perpetual inquiry of the “parole” in order to fix its aboriginal meaning; employ of “phantasy” and “ypothesis “when necessary»; 

5) «Eternal and perpetual registering of the meanings of the”parole” all along its short or long diachronic process; employ of “phantasy” and “ypothesis” when 4gi 

necessary»; 

6) «Eternal and perpetual registering of the “parole” by “Anabasis.” when is known the last meaning of the “parole”; by “Katabasis” when is know the aboriginal meaning of the ”parole”»; 

7) «Eternal and perpetual registering of the”rhematogram” of the”parole»” 

8) «Eternally and perpetually the Philologist will adhere to the “rhematogram” of the “parole”»; 

9) «Eternally andperpetually adhering to the “rhematogram “the Philologist shall rebuild the society and its history»; 

10) The «rhematogram» carries the objective history of man and the sole possibility of its remaking. 

To the «Experimental Philology» and to its simple «Decalogue» we recognize as due the objective successes obtained in our work still vivacious in the field left unvaried by the Static Philology. The «Experimental Philology» helped us to prove false the «maneloquium» attributed to theRomans and the «saluto fascista» the Romans civilians and soldiers never did (I); to prove false the gest of the 

and of the «pollex versus» (inexistent) (2), so reconstructing the roman gesture of the «maneloquium circense», «maneloquium castrenese», «maneloquium cottidianum», «maneloquium sub-uranum» or «sucusanum»; the right interpretation of the roman «manelo-quium» was of great help in reading the «Columna Ulpiatraiana», the «Columna Marcaurelia» and all the mosaics and pictures and the pompeian graffiti(3). 

The employ of the same «Decalogue» facilitated our work in penetrating the «nominatura» of the «Divus Julius»(4); the same «Decalogue» correctly applied was helpful insolving the difficult problem sconnected with the «nominatura» of Publius Vergilius «Maro Parthenias» and in making light in the obscure «Vergaiusge burtsortsjrage», declaring «Andes» not a vicus’ or pagus’ name but name of the celtic tribe to which belonged «Vergiliomarus»: father of the mantuan Poet, which had occupied the territory of the Ultrahighpadania of Mantua(5). 

The «Decalogue» helped us to solve the problem of the meaning of the name: «Roma», «Romus», «Romulus», «Romina» and «Ruminalis»(6); helped us to nullify the absurd legend of the Capitol’s geese(7); to solve the legend of the serpent: «aspis nigricolla» or «naje aje» suggested as the cause of the death of Cleopatra, of Iras and Charmion(8); helped us also in clearing the difficulties and the problems of the two battles of Philippi and of the military career of the tribune Q. Horatius Flaccus(9); helped us also in restituting to Q. Fabius Maximus Ovicula Verrucosus Cunctator the glory of his surname and the merits of his strategy against Hannibal and the fame of his War-school (10). The «Experimental Philology» helped us to formulate the «imperiu’s» theory, which opened new fields of study in the Roman history (11). 

The results give credit to the «Experimental Philology» and to its «Decalogue» and we recommend it to all concerned and to all the uncon-cerned inviting all to leave the old way to enter new ways for new kind of grazing in the new pasturage having left tbe withered and arid old pasturage. 

Davide Nardoni 

(1)D.Nardoni, «Utroque…pollice», Nuova Scienza, XVII, maggio 1976, n.5, pp.39-45. 

(2)D.Nardoni, «Pollice presso, pollice verso», Nuova Scienza, XVIII, aprile 1977 n.4, pp.7-9. 

(3)D.Nardoni, La Colonna Ulpia Traiana, Roma, Eiles, 1986. 

D.Nardoni, La Colonna Marcaurelia, in pubblicazione per i tipi della Eiles, Roma. 

(4)D.Nardoni, «Caius Julius Caesar Dictator Perpetuus», Nuova Scienza, XVII, agosto-settembre 1976, n.8-9, pp.8-10. 

(5)D.Nardoni, «Vico Andico», Il Tartarello, dicembre 1983, n.4, pp.3-13. 

D.Nardoni, «Vico Andico», Il Tartarello, marzo 1984, n.l, pp.3-18. 

(6)D.Nardoni, Romus, Romulus, Rominalis, Romina, Roma, in «Spiragli», I, dicembre 1989, n.3 pp.8-10. 

(7)Delle «oche capitoline» in una prossima «taratalla» sulla rivista «Spiragli». 

(8)D.Nardoni, «Fatale monstrum»,Nuova Scienza, XVIII, luglio1977, n.7, pp.7-9. 

(9)D. Nardopi. «Me dimisere Philippi», Novantiqua, Tip. Artig. Latina, 1979, pp.97-100; Accad. Ital. Scienz. Biolog. Moral. 

D. Nardoni, «Relicta non bene parmula», Novantiqua, Tip. Artig. Latina, 1979, pp.101-107: Accad. Ital. Scienz. Biolog. Moral. 

D. Nardoni. «O navis referent…» Novantiqua, Tip. Artig. Latina, 1979, pp.109-116; Accad. ltal. Scienz. Biolog. Moral. 

(10)D. Nardoni. «Quintus Fabius Maximus Verrucosus, Ovicula, Cunctator», Caicachanna, Tip. Artig. Latina. Accad. Ital. Scienz. Biolog. Moral., 1979, pp.11-13. 

(11)D.Nardoni. «Imperium sine fine dedit»,Caiachanna, Accad. Ital.&ienz. Biolog. Moral.,Tip.Artig.Latina.197, pp.50-64.

 

 




 CHI MAI? 

Il mondo forse si sta consumando 
nel suo gioco di fuoco. Ed io domando 
a Dio 
chi mai ci salverà … Lui mi risponde 
che non lo sa, se non sarà un miracolo … 

Clovis Moura

Da “Spiragli”, anno XVIII, n.1, 2006, pag. 35.




 La filosofia en México: La década de los noventa 

Ahora que el siglo agoniza y que las perspectivas de lo nuevo, de lo renovador, del cambio indispensable atropellan nuestro presente sin permitir que concluya el ultimo decenio del siglo XX, conviene reflexionar sobre lo ocurrido en la filosofía mexicana y tratar de vislumbrar cual será susuerte en la proxima década de los noventa. 

La filosofía llegó a México con los complejos signos de la cultura espanola del siglo XV. Una cultura renacentista con la enorme fuerza de los siglos de oro que produjeron uno de los momentos màs altos de toda la creación literaria universal. Elcrecimiento y la maduración de la lengua castellana fueron como el signo premonitorio del encuentro con América. Pero la filosofía que vino después a México y en generalal continente americano fue anacronica. La contrareforma hizo que fuese aún más penosa la situacíon que volvió la espalda a los grandes sistemas del siglo XVII privandonos del conocimiento de Descartes, Bacon y Spinoza. América fue la consecuencia más destacada del Renacimiento pero nació caminando hacia atras en el sendero superado delafilosofiaescolástica. Este pensamiento nos separó del racionalismo, el experimentalismo y los seguros de las filosofias de corte empirista, dejandonos en un punto muerto de dificil recuperacion; pero fué una filosofía auténtica y funcional en tanto quefue el pensamiento que justificó la dominacion y la conquista. Salazar Bondy con razón afirma: 

«Los temas americanos no dejaron de hacerse presentes como elemento nuevo en la inquie-tud teórica, hay un rico acervo de meditaciones filosofico-teológicas en torno a la humanidad del indio, el de recho de hacer la guerra a los aborigenes y el justo titulo para dominar Amé-rica, que es lo más valioso del pensamiento de los siglos XVI y XVII. Gracias a él la escolástica alcanza por momentos un tono vivo y creador, justamente en la medida en que toca la problemática de la existencia en el orbe recien conquistado y en proceso decolonización»(1). 

Durante el largo sueño colonial las obras de Benito Jerónimo Feijoo, Jovellanos, Villarroel y otros ingenios ilustrados de España se difundieron ampliamente en el siglo XVIII preparando el camino de la independencia. El romanticismo llegó con las luchas secesionistas del siglo XIX y otros pensamientos se hicieron presentes. Pero fue la filosofía positivista de Augu-sto Comtey Herbert Spencer la que co nmayor fuerza contribuyó al desarrollo de un pensamiento progresista en México. No obstante las limitaciones propias de esta filosofia se levanto como el pensamiento indispensabile para que México buscara los fundamentos de un derecho, de una educación y una ciencia republicanas y ademas luchara contra la fuerza de la iglesia que era el arbitro supremo de la vida política y factor de poder de la gran oligarquia utilizado contra los intereses de las clases populares. 

La nueva filosofía del siglo XX en México parte de la critica de la filosofía positivista que se había arraigado a partir de las leyes de reforma de Benito Juarezy de la fundación de la Escuela Nacional Preparatoria llevada a cabo por el incansable Gabino Barreda, conocedor del pensamien-to de Comte con quien había trabado amistad en la capital francesa. Ju-sto Sierra, divulgador del pensamiento evolucionista de Spencer y cabeza visible de la corrtente positivista ofrecía en nombre de los ideólogos de esta tendencia en cada nuevo periodo reelección presidencial al «tirano honra-do», general Porfirio Diaz y éste a su turno dejaba la dirección de la edu-cación en manos de los sabios positivistas y las finanzas públicas en las de la burguesía ascendente. No obstante, para la ultima reelección, Sierra no propuso el nombre del general Diaz, sino que abrio el debate critico contra el gobierno y desde su propio seno, era secretario de Instrucción Publica, inició la lucha 

Al atacar al positivismo, filosofia oncial desde la época de la Reforma, el Ateneo, asumía una postura contra el gobierno pero ésta no coincidía con los fines populares del movimiento surgido en 1910, ni con los intereses de la revolución politica que encabezaba Francisco I. Madero, ni mucho menos con los de la revolución social que acaudillaba Emiliano Zapata y los movimientos agraristas. Por otra parte, no todos los miembros del Ateneo estuvieron contra el régimen de Ponirio Diaz, basta recordar la actitud de Antonio Caso. 

Los miembros del Ateneo volvieron a introducir la religiosidad puestaen entredicho por los positivistas, reelaborando con las obras de Bergson, Boutroux y otros, nuevas formas de catolicismo que presentaban como algo en apariencia renovado. Cabe anotar que sus críticas contra el positi-vismo no desbordaron elmedioreducido del circulo académico y no lograron afectar la conciencia general de la nación, ni menos aún, influír en las instituciones políticas, no obstante que José Vasconcelos llegó a desempenar la Secretaria de Educación Publica y que siempre identificó al po-sitivismo con el imperialismo norteamericano. Esta lucha se libró en el terreno estrictamente universitario y muchas formas del viejo positivismo reaparecieron cono fundamento importante en los mismos revolucionarios que ocuparon puestos destacados en los gobiemos que surgieron después de 1910 (2). 

La crítica contra las tendencias positivistas hecha por José Vasconce-los no atendía a circunstancias históricas reales de México, sino que recaia sobre el caracter racionalista y sobre el proyectado modelo de ciencia, que por lo demás no se había desarrollado en México, para resaltar la importancia de un irracionalismo sentimental estético que no implicaba un paso adelante y que más bien actualizaba las tésis del uruguayo José Enrrique Rodó. El irracionalismo de Vasconcelos llegó a México cuando en el viejo continente, como dice Lukacs «este irracionalismo fue considerado como insuficiente por parte de la extrema reacción, ya antes de la primera Guerra Mundial, como lo demuestra la oposición de derecha contra Croce por parte d Papini y otros» (3). 

La gran personalidad filosófica del Ateneo de la Juventud fue Antonio Caso.Reyes, profundamente preocupado por las culturas clásicas,notocótemas defilosofíasinotangencialmente y más bien desde la literatura enla quefue un gran maestro. La obra de Caso si dejó huella en la formacion del pensamiento mexicano del siglo XX, no solo por su ininterrumpida labor de muchas años en la Escuela de Filosofía de la Universidad de México, que él mismo fundó, sino por sus múltiples publicaciones, conferencias y articulos sobre las más diversas cuestiones. A veces se escucha el reproche contra el fundador de la Escuela de Filosofia de su eclecticismo pero éste sirvió grandemente en un ambiente en donde eran desconocidas las corrientes de los pensadores clasicos y contemporáneos. Ademas, Caso, presentia la necesidad de hacer una filosofía desde las con-diciones especificas de México; fue a partir de estas reilexiones como se desarrollo el pensamiento de las nuevas generaciones. A Caso, le cupo, entonces, el mérito de darle paso a una posible filosofía latinoamericana, aun-que Justo Sierra un poco antes, consideraba la necesidad de una filosofía de lo mexicano, y Vasconcelos, propusiera el frustrado proyecto de filosofía latinoamericana. 

La nueva filosofía mexicana surgió en la década de los veinte con la generación de los «Contemporáneos» llamada así porque se agrupó en torno de la revista del mismo nombre publicada entre 1928-31 a la cabezade la cual brillaba el talento filosófico de Samuel Ramos. Fue una generacion que dedico más tiempo a los quehaceres litirarios donde alcanzó importantes producciones. Surgio con espíritu universal en oposición al desmedido mexicanismo secuela de la Revolución de 1910, aunque Samuel Ramos en El perfil del hombre y la cultura en México se haya podido a cercar a lo auténticamente mexican omarcando un sendero parala investigacion que ha tenido importantes logros. No fue ajeno, Ramos, a la concepcion historicista de Dilthey ni a la filosofía perspectivista de Ortega. 

La filosofía por esos años se enriqueció notablemente con la difusión del pensamiento alemán hecho principalmente por José Ortega y Gasset desde la «Revista de Occidente». Dilthey, Max Scheller y Nicolai Hartamann traian un punto nuevo para la discusion filosófica. Por otro lado Antonio Caso difundió el pensamiento de Husserl desde su cátedra de la Universidad de México y dió a conocer el pensamiento perspectivista de la filosofía raciovitalista de Ortegay Gasset, que refrescaron saludablemente la atmósfera filosófica de México hasta entonces limitada al pensamiento francés. 

La generación de transterrados espanoles que llegó a México en 1938 reforzo los estudios filosóficos dándo les principalmente mucho rigor y profesionalismo. A partir de sus enseñanzas se haproyectado en México una comunidad filosofica bien preparada y con suficientes instrumentos metódicos. Numerosa y bien formada fue la generación española que se estableció en México a raiz de la guerra civil. Eran discipulos de Ortega y en menor grado de Miguel de Unamuno y se habían formado con la influencia del pensamiento alemán y principalmente con el influjo del krausismo que llevó a España Julian Sánz del Río y divulgó ejemplarmente la acción pedagógica de don Francisco Ginerdelos Ríos. Entre la brillante nómina depensadores que vinieronaMéxicodebemos destacar a Joaquin Xirau, Jo-séGaos, Juan David,GarciaVacca,EugenioImaz, José MedinaEchever-ría,Luis Recaséns Siches, Juan Roura Parella y Eduardo Nicol. Los mae-stros mejor datados eran Joaquín Xirau,desaparecido prematuramente y José Gaos que dejó una profunda huella en los filósofos que formóalolar-gode su vida dedicada a la enseñanza. A Gaos le cupo el honor de fundar una filosofía en México que ya no era ejercicio de aficionados sino de profesionales calificados. Sin embargo, el excesivo rigor que inculcó a sus discipulos frustró algunos talentos que espantados dejaron la pluma por-queelcultoalaprecisionsetransformó eninseguridad. Era elelevadopre-cio que exigía un verdadero profesionalismo. 

Se podría decir que la filosofía mexicana del siglo XX, la generación del Ateneo se desarrolló desde el centenario hasta 1925, y que la siguiente de Samuel Ramos lo hizo hasta 1940. De ahí en adelante surgieron una gran diversidad de tendencias y en ocasiones los pensadores fueron estrellas solitariasque sin embargo obtuvieron reconocimiento académico de la universidad donde impartieron sus cursos. Desde esta misma épocade desarrolla el interés por los estudios marxistas en México. Vicente Lombardo Toledano publica algunos trabajos y tiene una polémica con Antonio Caso en1933, en la cual tardiamente participó el mismo Ramos, cuando hizo una critica de la educación socialista en México. 

Este largo trayecto recorrido por la filosofía hace que ella haya madurado; en México hay un grupo de filósofos bien informados con una alta preparacion académica y con publicaciones que han merecido la atención de auditorios extranjeros. Los filósofos mexicanos participan en condicio-nes favorebles en congresos y simposios internacionales y solamente hace falta un mayor estímulo por parte de las universidades, centros de investigacion y autoridades educativas para que su labor 

pueda descollar más. 

En la actualidad en la universidad mexicana se afirman muchas corrientes y tendencias. Se destacan entre ellas la filosofía latinoamericana; la filosofía analitica; la corriente marxista y el estudio de la obra de Jürgen Habermas. Este cuadro de preferencias indicado por los cursos que se imparten en la universidad mexicana no deja de ser, por lo demás, bastante parecido al de otros paises del continente. El interés por la obra de Heidegger sigue siendo constante lo mismo que por algunos aspectos del existencialismo de Jean Paul Sartre. Sin embargo, esta gran diversidad de ten-dencias le imprime a la filosofía mexicana un aire de universidad, pero a su turno, señala con dramatismo la ausencia de un interés comun, de un método más o menos uniforme, de un sentido específico en la filosofía. Aunque existen autores muy significativos en México la tendencia continua siendo la de la afirmación en la simple enseñanza. México on es país de grandes autores sino de magistrales profesores. Esto ha traído como consecuencia que la labor de los profesores no sea insistentemente investivativa sino más bien de carácter divulgativo.Y este fenómeno no es ajeno a que en México, como en el resto de latinoamerica, no exista una auténtica filosofía, sino más bien una explicacion y justificacion de corrientes que han surgido en Europa por el impulso y la fuerza de situaciones muy concretas, pero ajenas a nosotros. Ha sido constante de la filosofía en México seguir muy decercalos trabajos e investigaciones puestas por el pensamiento europeo dónde por razones historico sociales se generan movimientos a partir de surcos muy profundos dibujados en lasraíces mismasde la sociedad. Sobre este punto Gaos, Ramos y toda una constelacion de pensadores se han ocupado. Es como una fatalidad histórica que no puede ser soslayada. Sin embargo, la reflexión insistente sobre este problema indica algunas soluciones que en una u otra forma se están teniendo encuenta. Sabemos que somos dependientes de fuerzas económicas y políti-cas exteriores a nosotros y que la filosofía no ha encontrado su camino propio por esta dependencia.Peroelhechode hacer consciencia sobre elpro-blema nos coloca en elcaminode su solución. Los grandes acontecimientos que estan estremeciendo al mundo nos abren una brecha de esperanza. El hecho de que en la Unión Soviética se conquiste una auténtica de-mocraticia socialista que recupere el pensamiento libertario de Carlos Marx, extraviado en el oscuro pasaje de Stalín y Breznev, nos abre grandes posibilidades. Nos movemos bajo el signo de la búsqueda de una pluralidad política y una activa participación de las masas en la conducción realdela sociedad. En México,como en Moscú, Budapest, PragaoSantiagoselucha por alcanzar auténticos estadios deafirmacióndemocrática. La liber-tad paulatinamente conquistada en la UniónSoviética ha sido la condición de la liberación política de los estados del oriente europeo. Es cierto que el deshielo de la perestroika no pasa por los Estados Unidos como nos lo demuestra la política económica de esa nación hacia los productos latinoa-mericanos y la brutal agresión contra el pueblo de Panamá, pero la distensión intemacional y el buen juicio de la política soviética, nos permitiran gradualmente ir conquistando la libertad y soberanía que no hemos gozado. Los Estados Unidos no pueden continuar ejerciendo una política hacíasus vecinosdel sur irracional y reñida con los más elementales principios de la moral política y del derecho internacional. Sin embargo, no podemos esperar que la justicia nos llegue por el oleáje democratico que estremece al mundo, sino que tenemos que luchar y conquistar nuestra soberaníae independencia nacionale. Quando lo anterior ocurra podremos esperar un gran florecimiento filosófico de todas las tendencias que se agitan en México. Inclusive el marxismo podrá dar frutos de benedición no conocidos por la enajenación de la guerra fría, la pausa de la posguerra y la adulteración del socialismo. Pese a las virtudes y limitaciones que hemos señalado la filosofía mexicana cuenta con una buena estructura para desarrollarse con fuerza y creatividad durante la década de los noventa. Su labor deberá continuar siendo, como hasta la fecha, conciencia lucida de nuestro desenvolvimien- to historico y crítica severade nuestro ser social. La filosofía es saber, crítica y actuación y su presencia es indispensable para el encuentro de nosotros mismos y de los grandes valores de nuestra cultura. 

Juan Mora Rubio 

(1) Salagar Bondy Augusto, Sentido y problema del pensamiento filosofico hispano-americano, «Dialectica, UAP, Puebla», no.9, diciembre de 1980.   contra el positivismo que era el pensamiento oficial de la dictadura porfirista. Sin embargo, exiscían antecedentes como la revista Savia Moderna fundata por Ricardo Gómez Robelo, Alfonso Cravioto y Luis Castillo Ledon en 1906 en la quel el primero inició la critica de la filosofia positivista. Mas tarde, el 28 de octubre de 1909 se fundó el Ateneo de la Juventud, cuyo primer presidente fue Antonio Caso, esta famosa asociación agrupó a muchos escritores, artistas y en general intelectuales en torno a la figura del dominicano Pedro Enríquez Ureña, que con paciente actitud socratica, se dió a la tarea de enseñar a toda una generación jóven las nuevas corrientes de la filosofía europea. El Ateneo de la Juventud consolidó su existencia y definió su actitud contra la filosofía positiva en una serie de seis conferencias que en 1910 fueron pronunciadas por los más destacados miembros de la organización. La última corrispondió a José Vasconcelos con el titulo de Don Gabino Barreda y las ideas contemporáneas en la que no solamente criticò al positivismo sino que de paso planteò su proyecto filosófico del esteticismo anti-racionalista. 
(2) Cordova Arnaldo, «La filosofía de la revolución mexicana» en La filosofía actual en América Latina, Ed. Grijalbo, 1976, p. 45. 
(3) Lukacs Georg, El asalto a la razón, FCE, México, 1959, p. 17. 

 

Da “Spiragli”, anno II, n.4, 1990, pagg. 17-23




Attore e personaggio: valenze e pratiche sceniche nel teatro di Pirandello

Pirandello si affaccia nel panorama letterario italiano scrivendo poesie, saggi, romanzi e novelle. È sotto l’influenza del Verismo che egli matura i temi propri della sua produzione narrativa. Quegli stessi temi che si incontrano nelle sue novelle, nelle quali, però, si riscontrano anche elementi che assumono già valore simbolico particolare. Si assiste, infatti, in questo periodo, ad un contrasto dei personaggi che generalmente vivono esperienze contraddittorie tra realtà esterna ed interiorità1. Le ambientazioni, poi, di certe novelle vengono decisamente rivissute dai personaggi in chiave psicologica, come, ad esempio, in Ciaula scopre la luna, dove il paesaggio esprime un’angoscia esistenziale di valenza universale.

Parallelamente a questa produzione narrativa, Pirandello comincia a porsi degli interrogativi sull’arte e sulle tecniche di esecuzione dei moduli artistici, narrativi o teatrali che siano. Già nel saggio L’azione parlata, l’autore agrigentino riconosce la specifica differenza tra narrazione e azione scenica. Pirandello, in questa fase, pur intuendo (ma non definendo) una teoria del teatro, è già consapevole dei limiti degli autori di teatro che, a quel tempo, concepivano la scena in termini romantici. Da qui ha origine il suo atteggiamento polemico nei confronti della «letteratura» nel teatro, di cui era caratteristica quella unità di linguaggio tra i vari personaggi che smentiva l’ «azione parlata», cioè il dialogo/contrasto tra situazioni, sentimenti e caratteri diversi e persino opposti.

Parlando dell’arte, Pirandello la identifica con la vita: «Non il dramma fa le persone, ma le persone il dramma»2. Chiara è la polemica nei confronti del teatro di D’Annunzio, costruito come una finzione, laddove i personaggi sono trasportati dall’opera narrativa nella dimensione del teatro, perdendo in questo modo la loro «identità drammatica». Pirandello trova l’identità artistica dei personaggi fuori da ogni retorica precostruita. Successivamente, solo attraverso le esperienze teatrali, svilupperà il concetto della dicotomia personaggio/attore, mostrando, però, di avere scelto definitivamente il teatro come forma d’arte necessaria alla verifica di quella che era stata soltanto un’impostazione teorica. Attraverso la prassi teatrale, avrebbe cercato di risolvere anche il problema dell’interpretazione del dramma da parte degli attori.

Nel saggio del 1908, dal titolo Illustratori, attori e traduttori lo scrittore manifesta la sua disapprovazione nei confronti della figura dell’attore, appunto, il quale opera una mediazione necessaria, ma «illecita», tra autore e pubblico. L’attore viene definito come «una soggezione inovviabile»: «Sempre, purtroppo, tra l’autore drammatico e la sua creatura, nella materialità della rappresentazione, si introduce necessariamente un terzo elemento imprenscindibile: l’attore» 3.L’attore, secondo Pirandello, non potrebbe giudicare veramente l’opera che interpreta e non riuscirebbe, poi, a dare piena vita al suo personaggio; dovrebbe, infatti, spogliarsi della propria individualità e sentire il personaggio come l’autore lo ha sentito, l’autore che, già, di per sé, ha dovuto compiere uno sforzo per immedesimarsi nel personaggio da lui creato. Pirandello, in sostanza, vorrebbe che non l’attore fosse il protagonista del dramma, ma il personaggio variamente interpretato, che, in questo modo, potrebbe vivere di una sua multiforme vita, secondo le diverse situazioni ed «emozioni».

Egli ritornerà sull’argomento nel 1922, nella conferenza dal titolo Teatro nuovo e teatro vecchio, tenuta a Venezia. Citando l’esempio di Goldoni, ribadisce il concetto della perenne attualità del teatro, quando esso si richiami alle mutevolezze e all’umanità perenne della vita. Goldoni, appunto, allontanandosi dai moduli delle maschere della commedia dell’arte, ancorava i personaggi strettamente ai caratteri umani e alle loro vicende, mostrando di fare «teatro nuovo».

Pirandello, dal 1916 in poi, inizia la vera carriera teatrale e abbandona ogni postulato teorico per dedicarsi, quasi unicamente, alla prassi del lavoro scenico e alla composizione drammatica. Le resistenze che in un primo tempo mostrò di avere nei confronti del teatro (al quale «fu tirato per i capelli», come scrisse Diego Fabbri) testimoniano tale atteggiamento critico per una forma d’arte che, pur sempre, aveva variamente rappresentato l’etica del mondo borghese. Poi, invece, riscoprì il teatro come il luogo più adatto per rappresentare la frantumazione dei miti che reggevano la morale borghese.

Egli continuerà, da questo momento, a proporre e riproporre, in modo a volte martellante e ossessivo, la problematica riguardante l’identità/opposizione tra personaggio e attore: identità/opposizione che poi è rimasta irrisolta. A proposito di tale contraddittorio rapporto tra autore ed interpreti, il Nostro introduce, nel saggio sopra citato, l’idea della tecnica come parte vitale del processo creativo. Soltanto con la tecnica gli attori possono avvicinarsi al livello dei personaggi.

Pirandello traspose le sue teorie sulla recitazione della produzione teatrale, specialmente nei Sei personaggi in cerca d’autore, in Ciascuno a suo modo e in Questa sera si recita a soggetto, opere queste che rappresentano la trilogia del «teatro nel teatro». Attraverso le numerose didascalie, poste a commento dei vari intermezzi e atti teatrali, «suggeriva» ai possibili registi (ovvero capocomici. come si chiamavano in quel tempo) il modo concreto migliore per resuscitare il testo scritto e rivitalizzare il dramma che in esso era racchiuso. Se il teatro è dinamismo e contraddizione. il testo scritto dell’autore (testo che ormai risultava essere un fatto compiuto) non poteva essere riprodotto sulla scena senza quei necessari cambiamenti di natura tecnico-scenica ed interpretativa che avrebbero dovuto consegnare il dramma alla dimensione propria del teatro, alla vita.

Il problema che Pirandello sollevò, rivolgendosi soprattutto al pubblico, fu quello di spezzare le barriere artificiose della comunicazione teatrale (la cosiddetta «quarta parete») per coinvolgere il pubblico e restituire al teatro il senso della rappresentazione, «mettendo in scena» la vita e i suoi multiformi aspetti.

L’attore, così facendo, si viene a trovare in una condizione di inferiorità nei confronti del personaggio, come appare chiaramente in Sei personaggi, finisce con l’essere esso stesso un personaggio, come avviene in Questa sera si recita a soggetto. Così assistiamo ad una vera e propria sopraffazione operata sugli attori, i quali si trovano coinvolti in mezzo a due forze dispotiche: i fantasmi deipersonaggi che pretendono di impadronirsi di loro e il regista che li invita ad essere aperti e ricettivi.

È nel «personaggio» che Pirandello mostra di ricercare la chiave di volta del suo sistema di simbolizzazione della vita. Dichiarandosi contrario al concetto di «arte simbolica», intesa come rappresentazione allegorica e quindi «favola che non ha per se stessa alcuna verità né fantastica, né effettiva», Pirandello intende liberare il personaggio dalla struttura realistica, cioè dalla vita = finzione, che è una condanna esistenziale e, perciò, limita resistenza piena del personaggio4. In questo modo, cioè, la «vita» rappresenta un ostacolo all’esplicitarsi della «forma del personaggio» come piena e compiuta realizzazione della «fantasia dell’autore».

È chiaro che siamo di fronte ad un vero e proprio annientamento della funzione teatrale intesa come rappresentazione mimetica del personaggio: egli, lungi dall’essere .manipolato» o reinventato dalle tecniche teatrali dell’attore, è, invece, restituito integralmente alla sua forma artistica, alla fantasia che lo ha creato rendendolo autonomo da ogni azione predeterminata, da ogni «movimento» imposto.

Nella distinzione tra personaggio e autore c’è, comunque, l’implicita dissoluzione del ruolo dell’attore, tradizionalmente utilizzato come intermediario tra personaggio e autore. È, quindi, logico pensare che non c’è più posto per l’attore, in una situazione di questo tipo, se non nel caso in cui esso diventi personaggio, cioè annienti se stesso, il suo ruolo, per dissolversi nel personaggio. Questo è, in fondo, ciò che Pirandello vuole significare quando nella prima scena, gli Attori della Compagnia col Direttore Capocomico, col suggeritore e i macchinisti, vengono allontanati dalla scena, traendosi in disparte. I Sei Personaggi non debbono essere confusi con gli Attori della Compagnia.

Nelle didascalie, introdotte dall’autore nella commedia, si precisa, infatti, che la disposizione degli uni e degli altri dovrà essere indicata «come una diversa colorazione luminosa per mezzo di appositi riflettori. Ma il mezzo più efficace ed idoneo, che qui si suggerisce, sarà l’uso di speciali maschere per i Personaggi maschere espressamente costruite d’una materia che per il sudore non s’afflosci e non pertanto sia lieve agli Attori che dovranno portarle… s’interpreterà, così, anche il senso profondo della commedia. I personaggi non dovranno, infatti, apparire come fantasmi, ma come realtà create, costruzioni immutabili: e dunque più reali e consistenti della volubile naturalità degli Attori»5.

È interessante, soprattutto, la figura del Capocomico che, secondo Pirandello, non deve essere più considerato come un capo degli attori, ma un intermediario tra l’autore e gli attori stessi: in questo caso, egli tiene a sottolineare l’assoluta fedeltà che richiede la parte, soprattutto per quanto riguarda i suggerimenti didascalici dell’autore. Mentre gli Attori sono, in fondo, degli automi (anche se ambiscono ad interpretare la loro parte, in un certo modo, ma sostanzialmente condizionati dalle loro stesse vocazioni drammatiche, o addirittura dai loro limiti artistici), il Capocomico è l’elemento della coscienza artistica, o quanto meno dell’«intelligenza del testo», in quanto, di fronte alle banali prevaricazioni degli Attori, e alla loro sostanziale inscienza del testo, egli si preoccupa di individuareciò che è vivo liberandolo da ciò che è ripetitivo e, quindi, privo di ogni vitalità. Se si confrontano, infatti, le didascalie, poste con una certa dovizia nel testo, e le decisioni o i suggerimenti che il Capocomico viene assumendo nella sua opera di «regista» nei confronti degli Attori, si potrà capire come, in realtà, Pirandello giudichi il Capocomico come l’unico capace di «mediare» l’Autore e quindi di fare realizzare il dramma pienamente.

Da ciò emerge chiaramente il fatto che Pirandello ha inteso privilegiare e «rappresentare» la psicologia dei personaggi, a scapito della figura dell’attore. In seguito, però, come ho accennato prima, l’autore agrigentino ripenserà al ruolo dell’attore e lo individuerà nella pratica del suo teatro, ritrovando l’attore, appunto, come personaggio vivo e autonomo (autonomo persino dal suo autore). Solo così l’attore può rientrare con piena legittimità nel suo ruolo: diventa personaggio, cioè inventa se stesso di fronte alle stesse macchinazioni fisse e irripetibili dell’autore.

La cosiddetta trilogia pirandelliana del «teatro nel teatro», già citata, è imperniata su questo concetto dell’attore/personaggio e del teatro/vita. Mi piace, però, a questo punto, soffermarmi un po’ sull’opera teatrale che, più delle altre, nella Trilogia, sottolinea tale interessante scoperta, operata da Pirandello, sul ruolo dell’attore nel suo teatro. Mi riferisco a Questa sera si recita a soggetto, del 1930. La rappresentazione prende origine da un pretesto scenico (l’asserita anonimità dell’autore della commedia), dal quale si sviluppa un dialogo, piuttosto vivace, tra il Capocomico e il pubblico.

Dopo avere precisato il senso vero del «recitare a soggetto» e formulato il concetto di «fissità artistica», il Capocomico introduce l’esile trama dell’opera, nella quale si assiste alla rappresentazione di un sacrificio doloroso e ineluttabile. Si tratta, infatti, del sacrificio e del martirio cui sono condannati i personaggi di Pirandello, i quali hanno tutti bisogno di un luogo chiuso, di prova, in cui essere giudicati e, sovente, massacrati6.

Gli attori, dunque, recitando a soggetto e, verso la fine della rappresentazione, senza più neanche servirsi delle direttive del Capocomico, vivono realmente il dramma dei personaggi da essi interpretati, fino a sentirlo come il proprio dramma, quasi fino a morirne (vedi la Prima Attrice, nel ruolo di Mommina). Attraverso la rappresentazione del tema della gelosia e dell’onore intaccato, la scena finale del dramma, si sviluppa come in un tribunale, perché il vero teatro, come dice Giovanni Macchia, è un tribunale dove si ascolta e poi si giudica.

Pirandello riesce, inoltre, mirabilmente ad eliminare lo «spazio» ed il «luogo» propri del teatro, annientando i ruoli e dilatando lo spazio teatrale fino al coinvolgimento del pubblico («rappresentazione simultanea nel ridotto del teatro e sul palcoscenico»)7. L’azione viva e vitale degli attori e del pubblico, che con essi interagisce, contrasta, così, con l’azione formale del teatro. Sembra quasi che Pirandello raccolga l’intuizione shakespereana per cui «tutto il mondo è teatro e tutti gli uomini e le donne non sono che attori»8. Si assiste, in definitiva, a questa nuova possibilità scenica per l’attore che, da un lato, rappresenta se stesso e, dall’altro, rimuove l’opera d’arte dalla fissità artistica, sciogliendone la forma in movimenti vitali e dandole una vita diversa e varia a seconda della rappresentazione e dell’attore stesso. La vita del teatro è, per Pirandello, la vita stessa dei personaggi rigenerati nell’azione teatrale.

Il vecchio teatro, in Questa sera si recita a soggetto, ne esce a pezzi. La finzione, che era tutto, si frantuma sul volto di un attore che simula la morte, mentre prova una gran voglia di ridere. «Il teatro appare per quello che è: un luogo dove recitare una parte»9.Che questa problematica pirandelliana sia, ancora oggi, fertile di sviluppi sul piano tecnico e rapresentativo lo dimostra il fatto che diversi registi del nuovo teatro novecentesco (da Reinhardt a De Lullo, da Castri a Patroni Griffi) hanno ben inteso il suggerimento di Pirandello reinventando la vita del suo teatro, o modificando alcune parti dello stesso testo per scoprirne invenzioni e situazioni nuove, per sottrarre i drammi dall’archivio della memoria, prolungandone l’esistenza attraverso l’esperienza diretta della vita.

Laura Montanti

1 R Alonge, Pirandello dalla narrativa al teatro, In «Comunità», XXII, 1968.

2 L. Pirandello, L’azione parlata, ne «Il Marzocco», Firenze, 7 maggio 1899; ora In Saggi e scritti vari, Milano, Mondadori, 1960, pagg. 981-984.

3 L. Pirandello, Illustratori? attori e traduttori. in «Saggi e scritti vari», op. cit., pagg. 209-214.

4 L. Pirandello, Sei personaggi in cerca d’autore, in «Maschere Nude», vol. I, Milano, Mondadori, 1958, pagg. 6-7.

5 Ibidem, pag. 29. da “Spiragli”, 1990, n. 1 – Saggi e Ricerche

6 G. Macchia, Il personaggio sequestrato, in «Pirandello: l’uomo, lo scrittore, il teatrante», Milano, Mazzotta 1987, pag. 106.

7 L. Pirandello, Questa sera si recita a soggetto, in «Maschere Nude», vol. I, Intermezzo, Milano, Mondadori, 1958, pagg. 260-261.

8 W.Shakespeare, Il mercante di Venezia, in «Tutte le opere», a cura di Mario Praz, Firenze, Sansoni 1964, pag. 417.

9 I. Farina, Il «foyer e la platea». Tematica e tecnica della finzione in «Questa sera si recita a soggetto», «Rivista italiana di drammaturgia», nn. 15-16, Roma, Istituto del dramma italiano, pagg. 77-78.

Da “Spiragli”, anno II, n.1, 1990, pagg. 36-42.




 Tempo pagano e tempo cristiano nella copia  corleonese dei Fiori di Pindo di G. B. Marino 

In una raccolta di poemetti mariniani che si intitola Fiori di Pindo (Venezia, G, B, Ciotti, 16161. la copia che si conserva presso la Biblioteca comunale di Corleone reca, su tre delle pagine bianche del piccolo ma denso volume, due sonetti scritti a mano, a firma di Nicolò Piranio, contraddistinti l’uno come “Proposta”, l’altro come “Risposta”, Si tratta di due sonetti sullo stesso argomento, che, come allora si usava, “si rispondono per le rime”, e ciò in omaggio ad una tradizione che durava da secoli nelle dispute o tenzoni fra poeti1. 

Tuttavia, la singolarità di questi due componimenti è che essi, all’interno di una silloge mariniana, vengano presentati con due termini (proposta e risposta, appunto) che vorremmo definire mariniani2. 

Infatti nell’avvertenza “Ai Lettori” premessa alle Poesie di diversi al cavalier Marino, pubblicate come appendice alla Parte III de La Lira (Venezia, Ciotti, 1614, pp. 310-371), il Marino indica con la parola proposta ciascuno dei componimenti di lode a lui indirizzati, e si giustifica di non far seguire “risposta alcuna” ad essi “perché son tanti che si disegna di fame un volume particolare e distinto”3. 

È pur vero che i due sonetti manoscritti non sembrano avere, a prima vista, alcun riferimento né con il Marino né con i poemetti e gli idilli contenuti nella silloge, per cui si può dire che Nicolò Piranio, il quale in effetti era il proprietario del volumetto4, abbia voluto soltanto tramandar meglio ai posteri il sonetto di proposta e la relativa risposta inserendoli in un libro che giudicava di gran pregio e valore; ma non si può non osservare, dopo tutto, che i due sonetti hanno una singolare affinità con il tema del tempo, quale viene sentito e registrato in un buon numero di poesie dirette al Marino ed inserite. esse stesse, nella raccolta dei Fiori di Pindo. 

Ma forse si potrebbe trovare molto di più nelle letture poetiche, edite o inedite, dell’Accademia dei Ricoverati di Padova e di quella degli Olimpici di Vicenza, in seno alle quali nel 1601 Francesco Contarini elaborò le sue 20 Amorose proposte alle quali dovevano seguire le Risposte (anche poetiche, si supponel) dei soci: da leggere e “difendere” … “per tre giorni pubblicamente sotto il Principato dell’illustrissimo et reverendissimo signor Abbate Agostin Gradenico / Et per tre altri nell’Accademia Olimpica di Vicenza sotto il Principato del molto illustre signor Girolamo Porto” (F. CONTARINI. Amorose Proposte, Venezia, G. B. Ciotti, 1601, c. 7r)

Se prescindiamo, infatti, dalle prose introduttive, i Fiori di Pindo si aprono proprio con due sonetti ed una canzone di poeti lodatori, che celebrano il poeta napoletano come il nuovo astro della Poesia che assicurerà l’immortalità ai più valorosi fra gli uomini del tempo, salvandone il ricordo contro la legge della morte e dell’oblio, alla quale il Tempo, nel suo inesorabile trascorrere, assoggetta tutti. Queste composizioni sono: il sonetto S’orni le carte d’amorosi affetti di Francesco Contarini, il sonetto Mentre, Marino, ogni castalio rivo dello “eccellentissimo sig. Nicolò Zarotti” e la canzone Mar che ‘n suo grembo accoglie del “M. R. P. Don Crisostomo Talenti, monaco di Vallombrosa”. 

Più avanti invece troviamo il sonetto del genovese Pietro Petracci Con scalpello canoro un tempio ergesti ed infine, nella parte introduttiva al panegirico Il Tempio, ben 16 componimenti di amici ed ammiratori del Marino, così distinti: 2 sonetti di Ludovico d’Agliè dei conti di S. Martino (O che bella, o che rara, o che gentile e Spade, penne e pennelli o con qual arte), 2 di Ludovico Tesauro (In bel teatro e spatiosa scena e Mentre il gran Carlo con la mano ardita), e ancora 2 di Francesco Aurelio Braida – omonimo di quell’Ettore Braida che fu ferito in conseguenza dell’attentato del Murtola al Marino – i quali iniziano con i versi Veggio ben io, Marin, veggio che tinge e È de l’eternità tromba sonora: a cui seguono alcune composizioni in versi latini di Giovanni Botero, Antonio Borrini, Scipione di Grammont, Ludovico Porcelletti, ed infine altre in lingua francese dello stesso Scipione di Grammont, di Pierre Berthelot e di Onorato Laugier, signore di Porcières, anch’egli notabile piemontese, che viene lodato proprio nel Ritratto, insieme a Ludovico d’Agliè e a Giovanni Botero. 

Ora, a proposito di questa discreta raccolta di poeti piemontesi inneggianti al Marino, pur non brillando i testi per particolari pregi poetici, chi si trova a leggerli tutti insieme non può fare a meno di notare qualcosa che li accomuna tutti e rende la loro poesia in certo senso esemplare. E ciò è che il culto della poesia è inteso soprattutto come lotta dell’uomo contro il Tempo e la Morte. 

D’accordo. Il motivo della caducità della vita umana e degli umani destini non è nuovo. L’uomo è stato forse da sempre consapevole che “quanto piace al mondo è breve sogno”. Ma proprio questa consapevolezza aveva portato nel passato a staccarsi maggiormente dalla terra, o per lo meno ad attaccarsi a un al di là, a una fede. Nel Seicento, invece, pare che questa fede venga a mancare; e ciò a dispetto di ogni inquisizione. Mentre apparentemente si è nella più stretta ortodossia, è proprio la religiosità quella che manca; ed in questo brancolare cieco nel mondo delle fuggevoli parvenze umane, si afferma per reazione uno sconsolato carpe diem da cui nascono il sensualismo, il concettismo come a1Termazione delle capacità e dell’intelligenza dell’uomo, la moda-mania dei miti letterari e degli idilli, evasori da una realtà resa più squallida dalle guerre, dalle ingiustizie, dalle sopraffazioni, il mito infine della poesia come unico sbocco ed unica salvezza per un’esistenza che aveva perduto ogni senso e ogni certezza che non fosse quella dura, oppressiva dell’esistenza di tutti i giorni. 

In questa chiave sono da leggere non solo i componimenti poetici dei cortigiani piemontesi che fanno, in certo senso, da presentazione a Il Ritratto, ma anche le composizioni proemiali precedentemente indicate del Talenti, dello Zarotti, di Francesco Contarini. 

Né diverso è l’atteggiamento del Marino circa l’ufficio della Poesia. Chè se già nelle ottave introduttive allo Adone dice di volere “ordir testura ingiuriosa agli anni” (c. I, 4,2), nel panegirico Il Ritratto si dichiara addirittura convinto che, dei tre mezzi che l’uomo ha per lottare contro il tempo e per conseguire fama imperitura (spade, penne e pennelli., per dirla con il D’Agliè), le penne, cioè la gloria poetica è quella che dà maggiore affidamento. Per ciò, dopo tanta celebrazione del pittore e amico Ambrogio Figino cui è dedicato Il Ritratto, il Marino arriva a dirgli di mettersi da parte quando si tratta di passare a descrivere le virtù e i sentimenti di Carlo Emanuele di Savoia. Infatti – per il Marino – la pittura non può aspirare a rappresentare i moti intimi del cuore o la personalità complessiva dell’eroe, ma solo gli aspetti esteriori di comportamento, di decoro, di maestà. 

Figin, l’aria gentil del regio aspetto 
e l’eroica sembianza a te ben lice, 
con tutto quel ch’è de la vita oggetto, 
rappresentare altrui, fabro felice. 
Ma formar la miglior parte gentile 
apra questa non è da muto stile. 

[ …………………………………] 

Così la forma esterior del volto 
a pieno effigiar ti si concede 
Ma se ‘l valor, ch’è sotto il vel raccolto 
e quel lume immortal ch’occhio non vede 
ritrarre industre man tenta ed accenna, 
qui convien che il pennel ceda a la penna5. 

In effetti il Marino è convinto che, come la gloria militare, fondata sulle stragi e sul sangue. ha bisogno per vivere dell’arte rappresentativa del pittore, allo stesso modo la vera immortalità si consegue con la poesia che può trasformare in diamante inattaccabile ad ogni erosione il ferro delle armi e i colori della pittura: 

Ma ritorniamo ai due sonetti manoscritti della copia corleonese. In essi il rovesciamento della prospettiva è vistosissimo ed innegabile, chè, se anche qui il tempo fa da protagonista. il punto di vista è interamente cristiano. Anzi si può dire che i due sonetti rappresentino i due diversi modi che ha il credente di rapportarsi con l’attesa del giudizio di Dio, secondo che prevalga in lui il terrore della sua giustizia o la fiducia nella sua misericordia. 

Entrambi i sonetti sono giocati infatti sui significati molteplici delle parole “tempo” e “conto”, che costituiscono la rima obbligata ed “equivoca” dei 14 versi di ciascun componimento. Né il risultato è poeticamente disprezzabile, per quanto fondato sul rischioso impegno di far comparire le due parole chiave non solo alla fine di ciascun verso ma spesso anche nel contesto dello stesso. 

Il virtuosismo di Guido Cavalcanti nel celebre sonetto degli spiritelli o le bravure dell’autore di Eo viso e da lo viso son diviso sono nulla dinanzi alle capacità metrico-stilistiche di questa 

PROPOSTA 

Richiede il tempo di mia vita il conto; 
rispondo: il conto mio richiede tempo. 
né di tanto si può perduto tempo 
senza tempo e terror rendere conto. 
Non vuole il tempo differire il conto 
perché il mio conto ha disprezzato il tempo 
e perché non contai quand’era tempo 
in quan[to], tempo dimando a render conto.7 
Qual conto conterrà mai tanto tempo, 
qual tempo basterà per tanto conto 
a me che senza conto ho perso il tempo? 
Mi preme il tempo e più m’opprime il conto; 
e moro senza dar conto del tempo 
perché il tempo perduto è fuor del conto.8 

 

Il motivo pagano e tipicamente seicentesco (o marinistico) del tempo distruttore, diventa qui mito cristiano del .giorno in cui dovremo reddere rationem a Dio, dargli conto del bene e del male compiuto in vita, del modo in cui avremo trascorso il tempo che Egli ci ha concesso: se “perdendolo” perché abbiamo preferito i piaceri del secolo, tenendo in dispregio l’idea del “conto” cui alla fine saremo chiamati, oppure se saremo vissuti in attesa “di quel “rendiconto”. 

Il primo sonetto sviluppa tutto ciò nella prospettiva di un dio giustiziere e di un uomo naturalmente incline al peccato, il quale, anziché mirare a procurarsi la salvezza eterna, vuole assaporare le gioie della vita ed opera come se fosse .possibile “differire” senza alcun limite il giorno del giudizio. Il che, in definitiva, porta l’uomo a “perdere il proprio tempo”, a perdersi, anzi a trasformare la propria vita in morte/e moro senza dar conto del tempo), in una scelta che sta fuori del “conto” che Dio faceva di noi (perché il tempo perduto è fuor del conio). 

Ma al timore, anzi al terrore della giustizia di Dio, ecco che si oppone, nella Risposta, la speranza cristiana e la certezza che, anche se peccatori, anche se ci saremo trastullati per tutta la vita rimandando sempre la nostra conversione, potremo essere salvati se il Signore rinuncerà a sorprenderei con una morte repentina. Infatti, essendo egli somma Misericordia, basterà un pentimento in extremis per fare breccia nella sua clemenza. Donde, nella Risposta, un sillogizzare che sa quasi di gesuitismo, di bivalente moralità, ma è anche sincera ammissione del fatto che solo il tempo, o l’attimo, trascorso e affrontato dall’uomo al cospetto di Dio è quello che ha un valore in sé assoluto. 

RISPOSTA 

Poco tempo volerei ho falto conto 
per render conto del perduto tempo. 
Basta dolersi un punto sol di tempo: 
un cor pentito, ed è saldato il conto. 
D’ogni altro tempo Iddio non tiene conto, 
un punto sol che dona Dio di tempo. 
Mi preme di poter aver di tempo 
il punto in cui, dolente, io rendo il conto. 
Questo punto val più che tutto il tempo 
e di questo rifò così gran conto 
che darei, per averlo, assai di tempo. 
Signor, a render del mio tempo il conto, 
se mi nieghi tal punto è perso il tempo; 
ma se quello mi dai, già è reso il conto! 

Vincenzo Monforte

(1) Per i caratteri interni ai due componimenti è abbastanza verosimile che essi siano opera di un solo autore, e cioè del Piranio. Il che è comprovato dal fatto che, per un terzo sonetto manoscritto inserito nel volumc e volto a satireggiare l’ordine dci Cappuccini, il Piranio ha cura di annotare: “Questo sonetto fu fatto in vituperio delli Cappuccini dal Sig. Salomone di Butera”, Va tuttavia segnalato, per la precisione, che nelle pagine manoscritte, la firma è apposta solo al termine del secondo sonetto. 
(2) In verità, chi volesse andare alla ricerca delle ascendenze più o meno remote di quella terminologia nel costume poetico delle Accademie cinquecentesche e nelle “corrispondenze” fra poeti, qualcosa troverebbe certamente esaminando la produzione madrigalesca anteriore al Marino, nonché le antologie poetiche promosse dalle accademie letterarie. Per quanto è a nostra conoscenza, i termini “preposta” o “proposta” e “risposta” nel significato di cui si discute, sono abbondantemente usati nelle Rime dell’Accademie degli Accesi, stampate a Palermo da Giovan Matteo Mayda nel 1571 (vol. 1) e nel 1573 (vol. II). 
(3) Come è noto il Marino, per il quale quella promessa aveva solo la funzione di una captatio benevolentiae, non attuò mai quel disegno. E al riguardo si veda anche quanto egli dichiara nella lettera inviata da Torino a Fortuniano Sanvitale nel 1614 (cfr. G. B. MAR]NO, Lettere a cura di M. GUGLIELMINETTI, Torino, Einaudi, 1966, p. 177). 
(4) Il Piranio appone in diversi punti del volumetto l’attestazione del suo possesso annotando “ex libris Nicolai Piraneis”, ed in un luogo aggiunge anche una data certamente preziosa per eventuali future indagini: 1694.
(5) Il Ritratto, st. 87 e 89.
Così la dea del sempiterno alloro, 
parca immortal de’ nomi e degli stili. 
a le fatiche mie con fuso d’oro 
di stame adamantin la vita fili 
e dia per fama a questo umil lavoro 
viver fra le pregiate opre gentili, come farò che fulminar tra l’armi 
s’odan co’ tuoi metalli anco i miei carmi6 
(6) Adone. c. I, 8. 
(7) In quanto sono uno che chiede sempre tempo, quando si tratta di rendere il conto. “In quan”, congiunzione poco leggibile nel testo, sta per “in quanto”, ed appare in forma tronca innanzi alla parola “tempo” per una storia di crasi fra le due sillabe inizianti con dentale. Del resto, anche nell’italiano moderno il fenomeno continua a sussistere in espressioni come “un gran discorrere”, con l’unica differenza che, nell’alternanza gran/grande la forma sincopata dell’aggettivo si è estesa a molti altri casi, fino a diventare quasi sempre compatibile con l’aggettivo maschile singolare. 
(8) Per la verità nel testo autografo l’ultimo verso è così trascritto: “perché il tempo perduto è fuor del tempo”. Ma si tratta quasi certamente di un banale errore di ricopiatura, perché è impensabile che, dopo tanto strenuo lavoro metrico, l’alternarsi delle rime nelle due terzine finali, si concluda con i due versi a rima baciata.

Da “Spiragli”, anno VI, n.1, 1994, pagg. 31-37.




 Sicilia e Italia, aspettando il 1992 

Consentitemi di dire che il 1992 è per il momento il più grosso successo di pubblicità e di commercializzazione. 

Vi confesso che ho lungamente riflettuto su questo successo pubblicitario e devo dire di essere pervenuto alla conclusione che il 1992 non è un evento tanto sconvolgente; solo bisogna attrezzarsi per essere pronti al suo arrivo. 

Nel nostro Paese, dove tanto si sta pubblicizzando questa data, ci auguriamo che a furia di parlare finalmente si faccia qualcosa, non per il 1992, ma per quello che avremmo dovuto fare sin dal 1958, data di entrata in vigore dei trattati di Roma. Se alle tante parole spese per enfatizzare questa data seguissero i fatti, ci sarebbe da essere contenti e quasi soddisfatti, ma il nostro è il Paese in genere delle molte chiacchiere e dei pochi fatti. 

La data del 1992 ha finito con l’assumere in riferimento a taluni settori (attività industriale, agricoltura, artigianato, commercio, libere professioni) molta importanza, sicché l’Europa del 1992 non è soltanto un traguardo verso cui stanno muovendosi spontaneamente e senza bisogno di alcun intervento le istituzioni del paese Italia e degli altri paesi membri; è piuttosto un grande impegno sociale, la cui completa realizzazione deve convincere e fattivamente coinvolgere operatori, semplici cittadini e professionisti. 

Questa partecipazione significa conoscenza, cultura, ma soprattutto coscienza serena ed entusiasta dei risultati che abbiamo a portata di mano. In un mercato di 330 milioni di individui, con il metro, talvolta spietato ma sempre terribilmente obiettivo, della qualità, dell’efficienza e del rispetto dell’uomo, dovremmo confrontarci con altre realtà nazionali, sociali ed intellettuali. Altri Paesi sono molto più avanti di noi, ma il tempo e la capacità di recuperare li abbiamo assolutamente intatti; basta volerli. 

L’ampliamento della Comunità alla Spagna, alla Grecia ed al Portogallo, ha fatto aumentare i Paesi inefficienti, ma sempre più ha unito il vecchio continente; 12 Stati non solo hanno tradizioni diverse, ma hanno anche condizioni economiche e sociali che non sono assolutamente equiparabili ed omogenee. 

Bisogna adeguare le scelte politiche nazionali in modo tale che l’Italia si adegui all’Europa e non pensare che l’Europa possa adeguarsi all’Italia. In merito desidero fare una riflessione che interessa in particolare il Mezzogiorno d’Italia, e la nostra Isola. Sento sistematicamente dire, quando si parla delle norme del regolamento del Fondo Europeo di Sviluppo Regionale, che l’Europa non tiene conto dei nostri problemi, oppure che le norme sulla concorrenza non ne tengono conto. Allora viene chiaro chiedersi: cosa ha fatto, o sta facendo, il nostro governo per salvaguardare le parti più deboli del Paese? 

L’Atto Unico europeo avrebbe dovuto emendare il Trattato di Roma per permettere al Mezzogiorno di godere dei benefici e adeguarlo alla realtà europea. Anche in questo il nostro governo è stato debole, perché la Germania ha fatto in modo che l’Atto Unico europeo si dimenticasse di modificare l’art. 92, paragrafo 2, del Trattato, in base al quale Berlino e le zone di confine delle due Germanie sono zone rispetto alle quali la Germania può assolutamente erogare tutti gli aiuti possibili e immaginabili alle imprese. In effetti, questa era la realtà del 1957, ma nel 1986, al momento dell’Atto Unico, Berlino, certo, non era da paragonare alla Calabria, alla Sicilia o alla Tracia. 

In un’Europa in evoluzione, cosa diventa la «questione meridionale» nel momento in cui le distanze non si misurano più con Roma, ma con Francoforte? 

Con il 1992, secondo me, esploderà la vera natura della gestione meridionale che non consiste soltanto nel divario dei redditi e dei consumi, quanto nella qualità dell’ambiente sociale, istituzionale,· scientifico, culturale. Dobbiamo operare e lottare perché il Meridione sia parte integrante dell’Europa e non zona emarginata e i meridionali siano cittadini e non sudditi. 

I veri problemi, perché il nostro Paese scavalchi le Alpi, sono l’occupazione e il Mezzogiorno. A questo punto mi permetto di dire che ovunque nel nostro Paese si parla della scadenza posta per il 1992 dall’Atto Unico europeo, ma pochi si sono accorti che il primo problema da affrontare, per accogliere appieno le opportunità della nuova fase di costruzione dell’Europa, è proprio quello della diffusione su larga scala di più alti livelli di cultura e, quindi, dell’efficienza del sistema scolastico. 

La scuola deve dare agli studenti una qualità formativa più elevata e, comunque, allineata agli standard internazionali più avanzati; essa deve, perciò, rispondere alla sfida della qualità di massa, cioè, assumere come punto critico della propria gestione il problema della produttività, e quindi dell’efficienza. 

Fino ad oggi il sistema Italia si è caratterizzato per un vivere alla giornata, senza programmazione, senza quella elevazione culturale che un Paese deve mettere al primo posto per una concorrenzialità bisognosa non solo di innovazione tecnologica, ma di un principio democratico e funzionale, perché oggi la competizione si svolge tra sistemi, più che tra singole imprese. 

Ci sostiene in questa affermazione quanto ha detto l’ing. De Benedetti: «I nostri concorrenti tedeschi e giapponesi si muovono su i mercati internazionali avendo accanto a loro le istituzioni, le grandi infrastrutture, i grandi programmi pubblici; in una parola tutto il Paese. 

Secondo me, quelle forze che spingono per un ingresso indolore in Europa, 

«meno Stato più mercato», sottintendono spesso «niente Stato niente regole» per poter meglio affermare i propri interessi individuali e corporativi, accelerando così i processi di disgregazione sociale ed economica. 

Mi sento di affermare che il liberalismo non è una risposta come non lo è il vecchio statalismo. 

Da oggi al 1992 l’Italia, se non vuole arrivare dimezzata o in tono minore, deve prendere decisioni grosse, rivolte a una serie di riforme che garantiscano il salto di qualità; il vecchio metodo d’intervento clientelare, e a pioggia, deve trasformarsi in un intervento finalizzato, tenendo presenti le peculiarità delle scelte territoriali del nostro Paese. Bisogna prima di tutto superare l’inefficienza di una Pubblica Amministrazione che si è appropriata sino a tutti gli anni ’70 di nuovi compiti; volendo dare al nostro sistema il definitivo carattere di uno Stato amministrativo, ha messo in moto un processo che ha favorito il rafforzamento dei maggiori gruppi industriali. 

Una conferma è offerta dall’analisi dei settori produttivi italiani. Il sistema presenta posizioni di forza nella produzione di beni finali (vestiario, pelletteria, calzature, mobili, attrezzature per la casa, automobili, motocicli, turismo), e nelle produzioni di base collegate alle produzioni di macchine ed a quelle dei prodotti finali (es. acciai ed altre leghe speciali). Questo evidenzia come una parte del Paese è quasi pronta ad entrare in Europa, ma il Sud no, in quanto ha un’industria fatiscente ed un’agricoltura che non è in grado di competere con gli altri Paesi. 

La contropartita del processo di sviluppo produttivo e sociale del Nord è costituita dall’incremetnto del debito pubblico e dall’arretratezza del Mezzogiorno. 

Entro il 1992 quasi tutte le tecniche adoperate in Italia per il sostegno alle imprese e al Meridione sono destinate a scomparire o perché non compatibili con i principi del grande mercato o perché produrrebbero, nel nuovo ambiente giuridico ed economico dell’Europa, effetti diversi o persino opposti. 

In questo quadro i grandi gruppi vertono in condizioni favorevoli, certamente migliori di quelle del passato; parecchie difficoltà si frappongono invece alle medie e piccole imprese. Rischio di cambio, pratiche valutarie, elevati tassi d’interessi sono i loro nemici. Esse sentono la necessità di puntare sul dinamismo e la flessibilità, in quanto quasi tutte ancora a controllo familiare. 

Elemento essenziale, allora, è quello di attrezzarci con nuove regole fiscali. Quella della riforma del fisco è una fondamentale battaglia di giustizia sociale ed una chiara battaglia europea, perché un grosso problema è armonizzare i prelievi fiscali. «Meno imposte e più giuste» è il nuovo slogan C.E.E. per il 1992, e la Comunità nel lanciare questo slogan sa che è uno dei passaggi nodali per l’unificazione, in quanto in Europa si passa dalla grande rigidità alla colpevole permissività. 

Non possiamo come italiani continuando a ‘colpi di decreto’ risanare la «barca fiscale» che fa acqua da tutte le parti. Ormai per chi non evade o non può evadere le aliquote e i continui balzelli (ultima la TASCAP), stanno diventando insopportabili. Nei limiti in cui queste osservazioni sono esatte, lungi dal creare condizioni effettive di eguaglianza, si rischia di accrescere il divario tra le regioni più ricche e quelle più arretrate. Il che, secondo me, sarebbe di danno non solo per le aree arretrate, ma per l’intera Comunità sotto molti profili: perché disparità sostanziali impedirebbero le ottimali localizzazioni dei fattori, le singole aree territoriali non sarebbero reciprocamente in grado di valorizzare al meglio le loro vocazioni naturali e si determinerebbero controspinte all’ulteriore integrazione. 

Si rende perciò indispensabile sin dall’origine, ad evitare errori storici che sono stati commessi e continuano ad essere commessi come, ad esempio, in Italia, nei rapporti nord-sud dopo l’unificazione e sino ai giorni nostri, un cambiamento di rotta: bisogna affermare il principio che l’equalizzazione della capitalizzazione sociale, con riferimento ad ogni parte del territorio della Comunità, è interesse proprio ed obbligo della Comunità stessa. 

Solo in tal modo si creerebbero le premesse per un suo sviluppo armonico e libero e si realizzerebbero condizioni di effettiva eguaglianza per tutti i 330 milioni di cittadini comunitari. Il principio enunciato è tutt’altro che semplice sul piano dell’attuazione; esso presuppone una forte ed efficace volontà politica, e questa non si esprime se non attraverso forme organizzative adeguate agli obiettivi e non attraverso continui litigi all’interno del governo e delle maggioranze, e a colpi di voto di fiducia. 

Noi dobbiamo scontrarci con una grande realtà, che è l’Europa del ’92, quella Comunità europea che oggi copre il 38% del commercio contro il 15% degli Stati Uniti ed il 9% del Giappone. Dinanzi a questa fortezza e a questi aspetti positivi e negativi, come si presenterà – dal punto di vista geografico – l’ultima regione italiana? Una risposta non è facile, né ho la presunzione, nei limiti delle mie modeste capacità, di dare risposte esaurienti; mi sforzerò solo di fare delle riflessioni. 

La prima grande difficoltà viene dal fatto che oggi non possiamo partire da fotografie statiche, ma dinamiche. In questi ultimi anni la nostra Sicilia è cresciuta nei suoi aspetti negativi e positivi; in alcuni settori è diminuita e in altri è aumentata la distanza dall’Europa più avanzata. 

Il mercato unico europeo propone tempi duri per il negozietto sotto casa, molto diffuso nella nostra regione. La realtà sovranazionale e le possibilità offerte alla grande distribuzione spingeranno verso un aumento di centri commerciali al dettaglio, quelli con formula «shop in shop», a scapito anche del grande magazzino popolare. 

Sino ad ora la data dell’apertura delle frontiere è stata scarsamente considerata con riferimento alle implicazioni ed alle problematiche che scaturiranno per le libere professioni; ma non solo, uno stimolo va fatto agli ordini professionali, perché senza dubbio c’è il rischio di venire condizionati sul mercato da una massiccia presenza di professioni. La realizzazione del mercato unico comporterà numerose modifiche strutturali e innovazioni politiche e istituzionali, ma comporterà necessariamente anche il superamento di squilibri e inefficienze, ed in questo i liberi professionisti forti e qualificati avranno indiscutibilmente un ruolo di primo piano, in particolare in una regione come la nostra che ha bisogno di attrezzarsi ed adeguarsi al passo europeo. 

Teniamo, inoltre, in considerazione che il principio del mutuo riconoscimento legislativo comporterà che ogni Paese membro dovrà riconoscere come legittimo e lecito nel proprio ambito ogni atto originato in un altro Paese C.E.E. e che risulti legittimo e lecito secondo la legislazione del Paese d’origine. 

Nel campo dell’agricoltura, come meridionale, ma soprattutto come siciliano, ritengo vi debba essere una maggiore attenzione, visto che l’elemento trainante dell’economia di questa Regione è l’agricoltura. L’ingresso nella C.E.E. della Grecia, della Spagna, del Portogallo mette a dura prova la nostra economia agricola, in quanto diretti concorrenti ai nostri prodotti ed in particolare a quelli della Sicilia, specie ora che viviamo una crisi del vino, dei serricoli, dei cereali, delle olive. 

La Regione Siciliana piuttosto che affrontare una politica strutturale del settore agricolo ne ha portato avanti una assistenziale e contingente che sicuramente ci farà impattare con un’Europa più evoluta e razionale in uno stato di assoluta inferiorità. 

Per ovviare a ciò, necessita migliorare la ricerca scientifica, l’assistenza tecnica e i servizi, bisogna mettere l’università al servizio delle produzioni agricole. 

In un mercato per 330 milioni di abitanti non possiamo presentarci solo con il vino da taglio o con una bottiglia di vino per ogni cantina, perché faranno la parte del leone nel mercato europeo, con i loro vini pregiati, i francesi, che sono riusciti ad imporsi nella cultura e nei gusti dell’Europa e del mondo, i nostri connazionali del Settentrione con i loro vini, gli Spagnoli e i Portoghesi, i quali lotteranno per un loro spazio ancora più ampio, mentre alla Sicilia e al trapanese sarà sempre più richiesta l’estirpazione del vigneto. 

Ho detto un po’ prima che il tempo e la capacità di recuperare ci sono; bisogna solo che i nostri Governi nazionali e regionali pratichino una politica diversa per evidenziare i pericoli e i rischi che l’unificazione del mercato può contenere per noi, soprattutto per il Mezzogiorno e per le parti meno sviluppate del Paese, e che nel contempo questa unificazione può rappresentare un’occasione da non perdere per rinnovare l’Italia e la Sicilia. L’Assemblea Regionale deve battersi per una legge organica del settore vitivinicolo, deve adottare una linea progressista e di alternativa che voglia una Sicilia non il Sud del Sud Europa, ma una regione che colga l’occasione per recuperare i ritardi storici. Bisogna creare sostegno e immagine al vino siciliano per un rilancio della sua commercializzazione e per un suo effettivo riconoscimento in campo europeo. 

Secondo me, è finita l’epoca dell’intervento a pioggia, e della sussistenza; bisogna creare trasporti più agevoli, i nostri aeroporti, e in particolare quello di Trapani, a proposito di vino, non possono essere manufatti belli a guardarsi, ma centri vitali per la vita economica e commerciale della nostra Isola. 

Lo zuccheraggio del vino non deve essere praticato in Europa, ancora siamo in tempo; altrimenti ogn{ sforzo troverà un nemico difficile da combattere. Il vino di Trapani, l’uva da tavola di Canicattì, le arance del palermitano o del catanese devono poter disporre delle più alte tecnologie che non possono essere il frutto dei singoli, ma l’impegno della Regione e dello Stato. Per le culture specializzate bisogna non affidarsi più alla sola intelligenza ed esperienza del coltivatore; bisogna un importante laboratorio di analisi (terreni, anticrittogamici, fitosanitari) per consentire agli agricoltori di autocontrollare l’inquinamento e garantire ai consumatori italiani ed europei un prodotto sano, migliore e concorrenziale. Per questo, ripeto, è vitale un aeroporto al servizio della nostra economia. 

Noi siciliani, oltre a essere la prima Regione vitivinicola della C.E.E., siamo il primo porto peschereccio d’Italia, ma non riusciamo a trasformare quest’altra grande risorsa naturale in una ricchezza per l’intera popolazione. Anche questo settore si trova in crisi per la mancata politica degli accordi internazionali e per il continuo impoverimento delle risorse naturali determinato dall’eccessivo prelievo, e non basta il solo riposo biologico. C’è bisogno di una seria attività di programmazione e di una ricerca scientifica e tecnologicamente avanzata, come quella che praticano i Giapponesi. Sicché, anche in questo settore, impatteremo con l’Europa senza avere quel minimo di infrastrutture che sono ormai indispensabili per una visione europea del mercato. 

Nel campo dell’industria le realtà della nostra Isola, nei confronti dell’Europa evoluta e del nord Italia, sono in grande difficoltà permanente per la crisi della commercializzazione del prodotto. Non ci sono stati sufficienti interventi esterni che per alcuni aspetti, secondo una mia valutazione, e per lo più sono solo serviti a penalizzare di più i nostri prodotti per agevolare quelli del Nord del Paese. Anche per questo settore in Europa arriveremo in crisi. 

Il settore marmifero, presente in provincia di Trapani, ha bisogno di adeguare le proprie strutture a questo nuovo grande mercato, e per far ciò deve colmare le differenze che ci sono con Verona e Carrara: ma senza una legge regionale snella, che permetta di lavorare a chi ne ha voglia e capacità, è un settore che almeno nella parte astrattiva va verso la fine, lasciando languire la parte di lavorazione che in questi ultimi tempi ha cercato di adeguarsi alla più moderna meccanizzazione e commercializzazione. Senza il supporto della materia prima in loco, questo tentativo vedrà vanificare gli sforzi per l’inadeguatezza dei mezzi di trasporto, e in questo caso, il porto, struttura che va valorizzata come testa di ponte per il terzo mondo. Il ritorno ad un certo splendore commerciale di Trapani, secondo me, dipende molto dal porto, non come struttura fatiscente, ma come struttura moderna e snella in grado di competere con i più attrezzati porti di seconda grandezza d’Europa. 

Il marmo è una ricchezza anch’essa naturale della Sicilia, e di Trapani in particolare, che potrebbe benissimo concorrere al mercato europeo, solo che non può essere lasciato nel più assoluto abbandono, e necessita di apporti tecnologici e programmati che lo facciano diventare, come potenzialmente lo è, una forza trainante dell’economia isolana. A questo punto, mi chiedo: ma è possibile, in un’Europa grande potenza economica mondiale e tecnologicamente evoluta, che non ci sia lo spazio per la nostra Sicilia che possiede grandi potenzialità naturali (agricoltura, pesca, marmo, turismo), e quindi non dipendenti da fattori internazionali, come le industrie di trasformazione? Ritengo che la risposta stia nel modo di governare dei nostri Governi regionali e nazionali che non hanno saputo portare avanti una politica meridionale per l’Europa, affinché tutta l’Italia entri a pieno titolo nell’Europa. 

Proprio per questo chiediamo ai nostri governanti delle risposte concrete e che non ripercorrano, in questi anni che ci separano dal ’92, la politica del fallimento pratico di un indirizzo che ci ha allontanati dall’unificazione europea. Non possiamo come siciliani passare dall’illusione dell’industrializzazione del passato a questo tipo di sviluppo. Perciò ritengo oggi di spronare tutte le forze politiche nazionali e regionali, affinché si dica no ad una industrializzazione inquinante, che non trova spazio in Europa, ma ci si batta assieme per un’industria di trasformazione delle nostre risorse ed un’industria ad alta tecnologia che possano trainare la nostra economia e portarci in Europa con il resto del Paese. 

La nostra Regione porta in Europa un’immensa ricchezza di beni culturali e ambientali che l’intero mondo ci invidia. Devono essere solo ricchezze da menzionare su libri specializzati e riservate a ristrette comitive di amatori, oppure grandi risorse da utilizzare per il grande pubblico dei 330 milioni quanto è la popolazione europea? 

Ritengo che, a quanto detto poc’anzi, vadano aggiunte le bellezze delle località costiere e delle nostre isole. Potenzialmente potremmo diventare un grande polo di attrazione turistica per l’Europa, dal punto di vista balneare, naturale, culturale, archeologico, monumentale, antropologico. In questo campo, però, senza le necessarie infrastrutture e le dovute azioni promozionali, non si arriva al grande pubblico. Quindi bisogna agire, e subito, affinché il più bel parco storico naturale d’Europa venga valorizzato e possa diventare volano di sviluppo economico per l’intero territorio nazionale. 

Gli enti locali svolgano un ruolo non secondario in questo avvicinamento all’Europa della nostra Regione. Non siano centri di certificazione o elargitori di una politica clientelare, ma profondi sostenitori di una politica di programmazione che veda la spesa pubblica e gli indirizzi politici finalizzati a creare i servizi e le infrastrutture capaci di accogliere tutte le iniziative pubbliche e private al fine di accelerare ravvicinamento all’Europa. Nell’Europa unita la Sicilia vuole un ruolo degno della sua storia, della sua tradizione, della sua cultura. 

In varie parti del mondo si sono affermati o si stanno affermando Stati continentali:U.S.A.,U.R.S.S.,Cina, Giappone, Brasile,India.Altri probabilmente ne sorgeranno nell’aria asiatica. L’Europa è uno spazio continentale. Il conseguimento di una dimensione istituzionale continentale s’impone, e con urgenza, anche per noi. Se fosse diversamente, l’Europa potrebbe subire la stessa sorte delle città-stato italiane che persero la loro indipendenza quando vennero a confronto con gli Stati nazionali. L’Atto Unico assegna la data del 31-12-1992 quale termine per la sua completa attuazione, entro quella data dovranno essere limitate le dogane e con esse dovranno scomparire tutti gli istituti limitativi dei movimenti. L’attuazione dell’Atto Unico è già in corso e sono da attendersi delle accelerazioni. 

Fattori propulsivi saranno in particolare il principio del mutuo riconoscimento delle legislazioni e la direttiva sulla liberalizzazione dei capitali. Tutti i Paesi membri avranno il compito di accompagnare le rispettive collettività perché si trovino nelle migliori condizioni al nastro di partenza. Questo richiamo va sollecitato politicamente per il nostro Paese a tutte le forze politiche. L’Europa comunitaria sarà vitale se potrà contare su tutte le energie della collettività che la formano. Come elementi cardine in questo lasso di tempo 1’Italia e i suoi governi dovranno: 

a) opporsi a qualsiasi nuova legge che crei disparità in danno dei fattori produttivi nazionali; 

b) salvaguardare nel modo più attento l’ambiente giuridico-sociale che ha favorito il fiorire della nostra media e piccola industria e dell’artigianato, che sono una delle doti che l’Italia porta in Europa. 

Per fare ciò è essenziale che si introducano meccanismi adatti perché rimanga salvaguardata l’autonomia delle piccole e medie imprese e si renda compatibile il loro sviluppo con la permanenza del controllo familiare. Se le più fiorenti imprese piccole e medie venissero acquistate da grandi gruppi, specie non italiani, potrebbero venire meno parecchi dei benefici che si attendono dall’Atto Unico e si potrebbero ottenere risultati opposti. 

Si apre, dunque, non solo per la comunità, ma per tutti i Paesi membri, una fase quasi costituente. 

L’Italia oggi si avvale di un sistema particolarmente rigido: ciò richiede tempi più lunghi e grande volontà politica. È quindi necessario partire con anticipo. In questa fase occorre una grande convergenza tra le imprese, i sindacati, i cittadini e le forze politiche. 

Oggi la nostra funzione di uomini liberi è quella di spingere per portare tutta l’Italia, compresa la Sicilia, in Europa con l’apporto di tutte le forze autenticamente democratiche ed europeiste. 

Certo che non sarà una semplice passeggiata. 

Si richiedono ferma determinazione, analisi attente, comportamenti coerenti. 

Non resta che metterci al lavoro e guardare al futuro con fiducia come europei, come italiani, e come siciliani. 

Enzo Miceli 

da “Spiragli”, Anno I, 1989, n. 1, pagg. 37-46.




EREMO DELLA QUISQUINA

Naufrago nella solitudine 
antica 
e guardo le stelle 
che guardano al buio i loro millenni 
e raccontano le storie umane. 
Ritrovo molti mirarle 
come io le miro 
e nel silenzio 
doloroso 
parlare con esse. 
Questa quiete mi appartiene 
e non mi sento solo. 

Calogero Messina

Da “Spiragli”, anno XVIII, n.1, 2006, pag. 9.




 PER UNA LAPIDE 

 

«Pigliami il vestito più elegante 
ché dovrò uscire», 
chiedevi l’altro ieri 
a Pina, dopo che avevi perso 
a letto le forze; non di più. E ieri 
ti abbiamo preso il vestito più elegante 
fatto dalle tue mani 
abili e fini. 
Ma noi ti abbiamo riportato qui 
nella placida terra sotto il pizzo 
di San Calò delle Grazie, oggi col velo, 
calcata da Giordano da Santo Stefano 
che tu pregavi col tuo violino, 
e dal venerabile Fra’ Vincenzo. 
Avrai sempre la loro protezione 
e della Romita della Quisquina 
che pure invocavi con la tua musica. 
Insieme, o padre, abbiamo fatto 
da Palermo l’ultimo viaggio 
e rivisto gli stessi luoghi 
rifioriti di verzura che coglievamo 
con te e non cercheremo più senza di te. 
Di fronte hai il Calvario, 
laggiù il paese, 
nel suo centro la tua casetta 
dove sospiravi gli ultimi giorni. 
Non sei solo: ti benedicono i Santi 
e qui c’è tua madre e tuo padre, 
i tuoi fratelli, i tuoi nonni e gli zii, 
l’arciprete Abella, tua guida, gli amici 
e ritorneremo noi e la tua Erina 
fedele, che sposasti, come ieri, 
mercordì di San Giuseppe intercessore, 
il sette febbraio del quarantacinque, 
con l’altro vestito più elegante. 
A presto. Chi legge preghi per te. 

Calogero Messina 

S. Stefano Quisquina, 8 febbraio 2007

Da “Spiragli”, anno XIX, n.1, 2007, pag. 49.




 Helmut Koenigsberger e Virgilio Titone 

I due scritti che Helmut Koenigsberger ci ha voluto regalare e che oggi si pubblicano, A Homeric encounter e A journey to Benedetto Croce, ci riportano a tempi lontani, molto diversi da quelli attuali: sono preziosi documenti di umane relazioni molto rare, la testimonianza di un grande storico e di un grande scrittore. Hanno un significato particolare per ritrovare l’anima di Virgilio Titone: da parte mia, vi rivedo l’uomo che ho conosciuto e del quale sento la mancanza. 

Era il 1947 quando il giovane Koenigsberger venne la prima volta in Sicilia, per esplorare gli archivi per la sua tesi di dottorato: l’argomento “La Sicilia durante il regno di Filippo II”, lo stesso del suo libro, ormai classico, uscito a Londra nel 1951, The government of Sicily under Philip II of Spain. Studente all’Università di Cambridge (1937-40), era rimasto colpito da un corso sul Rinascimento italiano, come egli stesso ricorda: «Probabilmente già predisposto ad essere affascinato dal tema, giacché ero stato allevato con il culto dell’Italia, di Roma antica e del Rinascimento da mio padre (che ne subiva il fascino, come tutti i tedeschi della sua generazione, e ancor più in quanto architetto), decisi di continuare: ma in che settore? (Le confessioni di uno storico, in “Il pensiero politico”, gennaio-aprile 1990, p.93). Fu il suo professore C. W. Previté-Orton a suggerirgli la Sicilia del Cinquecento: il giovane fu attratto soprattutto dall’idea di un viaggio nella nostra isola: .Mi sembrava una bellissima regione da visitare. Ben presto mi resi conto che la storta della Sicilia nel Cinquecento era tanto spagnuola che italiana». 

Dai primi giorni della sua permanenza a Palermo, lo studente di Cambridge cominciò a frequentare Virgilio Titone, che conosceva di fama: gli aveva inviato un suo articolo sulla rivolta palermitana del 1647 (The revolt of Palermo in 1647, pubblicato in “The Cambridge Historical Journal”, III, 3, 1946) e il professore tanto esigente vi aveva apprezzato soprattutto la conoscenza delle fonti, non nascosta al giovane la sua convinzione che anche a lui fosse sfuggito il vero carattere di quei moti: era abituato a dire quello che pensava. Né poteva accettare certi suoi giudizi, come ebbe a scrivere nella recensione che pubblicò nella “Nuova critica” (II, 1) e ripubblicò nel libro La Sicilia spagnuola (Mazara 1948, pp.145-153): dopo avere ricordato gli studiosi di quella rivolta, mostrandone l’inadeguatezza dei giudizi. e proposta la sua interpretazione di quei moti. Titone così concludeva:
Questi gli avvenimenti cui il Koenigsberger si riferisce. E la sua ne è una analisi acuta e bene informata, che non solo tiene conto di tutte le fonti finora conosciute e dei risultati degli studi più recenti. ma aggiunge ancora a qualche testimonianza ignorata dai nostri studiosi, come le lettere del cardinale Mazarino, considerazioni degne di rilievo: e ciò sebbene debba osservarsi che il vero carattere di quei moti gli sfugga, come è sfuggito ai precedenti studiosi. E si potrebbe anche notare che chi sappia quanta parte le maestranze ebbero nel governo delle nostre città, e più nel fatto che nel diritto, non potrebbe accettare giudizi come questo: “The mass of the people, as artisans in the whorks… , were without political rights”. Spesso invece ne avevano più del necessario». 

Ricordiamo che nell’appendice III della stessa Sicilia spagnuola, riportando il testo delle Istruzioni al vicerè Maqueda, Titone così ringraziò il giovane studioso (p. 221): «Debbo qui ringraziare il sig. H. Koenigsberger, che gentilmente ha trascritto per me a Simancas questo documento». 

A Palermo Koenigsberger sperimentava la generosità, l’umanità di Virgilio Titone: ne possono parlare tutti coloro che lo conobbero: la testimonianza di Koenigsberger : «Titone era stato molto generoso riguardo ai miei sforzi di studente. A Palermo si occupava di me, indicandomi libri e manoscritti e aiutandomi anche a trovare un posto poco caro e sicuro dove vivere nella Palermo postbellica» (A journey to Benedetto Croce; mi si perdoni la traduzione: potrà servire a chi meno di me ha dimestichezza con l’inglese). Chi ha conosciuto Virgilio Titone sa quanto fosse difficile familiarizzare con lui, ma quei pochi che vi riuscivano avevano tanto da lui, molto più di quello che possono dare le relazioni di parecchi individui messi insieme. 

Titone dovette vedere che in molte cose Koenigsberger gli rassomigliava. Chi fosse quel giovane straniero risulta evidente dai due scritti che si pubblicano; leggendo A Homeric encounter, ho ripensato a quello che il mio maestro mi raccontava. di quando scendeva le balze del monte Pellegrino, per andarsi a bagnare nel mare azzurrissimo, ora in tanti tratti precluso, per il gran numero di ville abusive a strapiombo sulla spiaggia: se ne rammaricava quando attraversavamo la strada per andare a Mondello. Anche lo studente di Cambridge era affascinato dal mare e dal cielo della nostra Sicilia; aveva la stessa carica di un giovane meridionale, desideroso di vivere, di scoprire, di amare, incurante dei pericoli. Ma prima il dovere. Passava le sue giornate in una stanza buia, umida, come sempre, dell’Archivio di Stato di Palermo, utilizzando al massimo il suo tempo: lo tentava l’aria soleggiata delle splendide giornate di novembre, alle quali siamo abituati noi siciliani e che non conoscono in Inghilterra. Ma doveva trovare una giustificazione per uscire da quell’Archivio. Non gli era difficile trovarla: «Mi giustificavo dicendomi che dovevo ‘immedesimarmi’ del paese sul quale stavo lavorando, oltre a leggere documenti governativi del sedicesimo secolo». La stessa cosa è capitata anche a me: quando sono stato nelle fredde sale degli archivi, ho sempre sentito più forte il bisogno di uscire al sole, tuffarmi nei vicoli, nelle piazze, nei mercati, per vederli in faccia gli uomini, dei quali nelle carte generalmente si parla come entità numeriche, buone per i patiti delle statistiche. 

E uno di quei giorni, di quella che si chiama l'”estate di S. Martino”, il giovane studioso prende a piazza Verdi (alloggiava li vicino) un autobus per Monreale: un viaggio incantevole, che non ha potuto dimenticare, attraverso gli aranceti e i limoneti, che lasciavano intravedere a distanza il mare splendente. Ripensò Koenigsberger a Goethe, che venne in Sicilia nella primavera del 1787: anche dalla lettura dell’Italienische Reise era stato alimentato il suo desiderio di visitare l’Italia. Ma per lo studente di Cambridge fu una travolgente scoperta il Duomo di Monreale con i suoi mosaici: «Goethe, che cercava solo l’arte classica, non se ne interessava minimamente e nemmeno menzionò la cattedrale di Monreale quando scrisse il suo ltalienische Reise trent’anni più tardi». E sottolinea Koenigsberger come un altro viaggiatore, lo scozzese Patrick Brydone, del quale Goethe aveva letto il Tour through Sicily and Malta, fosse solo colpito dall’ “incredibile spesa” dei mosaici. Tante volte che mi sono trovato con gli spagnoli, mi ha disturbato il fatto che davanti ad un’opera d’arte, anche i più colti e studiosi di storia dell’arte, per esprimere la loro ammirazione, non trovano aggettivo più efficace di precioso, che non può non far pensare al precio (prezzo) e alla maledetta ossessione degli spagnoli per il denaro. 

Ma torniamo alla gita di Koenigsberger. Pranzò in una piccola trattoria: decise di salire ancora sulla montagna, per potere ammirare la Conca d’Oro. Ne fu dissuaso dal padrone della trattoria, che gli ricordò come tutta quella montagna fosse infestata dai banditi. Il giovane rise di quelle paure: che poteva temere uno studente straniero senza denaro? Il padrone voleva metterlo in guardia: non conosceva il paese. Ma vedendo la sua determinazione, mostrò ancora la sua sollecitudine, offrendogli una possibilità, di andare in compagnia di un suo cognato, che si doveva recare proprio da quelle parti. Non poté non pensare Koenigsberger ancora al Brydone, affidato da un principe ai banditi e da essi scortato per i sentieri della Sicilia. Finì con l’accettare, per l’insistenza. Si avviò dunque con quello sconosciuto, un suo bambino, tre muli e un cane. Ma ad un certo punto volle continuare per conto suo, per andare più in alto. Si arrampicò per la montagna “felicemente”, con la disinvoltura che si può avere quando si è ragazzi. Cominciò a fare freddo; si allungavano le ombre della montagna. Senti la tromba di un autobus, ma non vedeva la strada. Meno male che incontrò un capraro! Un capraro, che parlava francese, inglese e greco (era albanese). Invitò lo straniero smarrito a casa sua, per aspettare l’autobus per Monreale: «La sua casa era una piccola capanna, molto semplice e pulita, molto diversa dalla capanna dei contadini che avevo visto qualche settimana prima alle falde dell’Etna, dove la gente, le capre e le galline dividevano allegramente l’unica stanza abitabile. Il mio nuovo amico teneva rigorosamente gli animali fuori. Volevo del latte di capra o delle arance? Fui contento di due magnifiche arance, molto apprezzate dopo la mia gita attraverso le montagne senza bere». Quando arrivò l’ora, n capraro accompagnò lo straniero alla fermata e fece segno all’autobus di fermarsi. Koenigsberger apprezzò molto quell’ospitalità, espresse la sua gratitudine, diede al nipote del capraro n pacchetto di Chesterfield che aveva ottenuto dal consolato britannico a Palermo, al capraro n libro di Agatha Christie che leggeva quando pranzava da solo, come faceva Virgilio Titone. 

Ripensò Koenigsberger a quell’incontro: «ora capivo meglio perché Omero avesse chiamato Eumeo “n divino porcaro”. Il mio “divino capraro”, ne ero sicuro, sarebbe stato leale come Eumeo con Ulisse. Forse la famiglia veniva da Itaca?» Ma la Sicilia è stata sempre la terra dei più sconvolgenti, lancinanti contrasti. E l’incanto subito si rompe. Da quell’idillio il giovane sognatore fu scosso due giorni dopo, quando apprese che il bandito Giuliano e i suoi uomini erano scesi a Palermo e avevano rapito un medico e sparato al figlio che cercava di resistere. E ripensò all’avvertimento del padrone della trattoria di Monreale. 

Lo studioso continuava a dialogare con Virgilio Titone. 

«Magari andiamo insieme a Napoli il lunedì, per visitare il Croce»: queste parole che Titone gli rivolse in quel lontano dicembre del 1947, Koenigsberger le ricorda perfettamente, in italiano, come si può leggere all’inizio di A Journey to Benedetto Croce. Quel “magari” suonò strano al giovane straniero, che ne chiese la spiegazione al professore; mi torna all’orecchio e al cuore, quando ripenso alla mia conversazione con Virgilio Titone: era uno dei termini del suo linguaggio ed esprimeva la sua infinita discrezione, la coscienza dell’imprevedibile, della precarietà delle iniziative e di tutte le cose umane. Avevano parlato più volte di quel viaggio; Koenigsberger doveva vedere gli archivi napoletani, ma trovava soprattutto allettante dover viaggiare con Titone ed essere presentato al suo maestro, nientemeno a Benedetto Croce. 

Lo storico ricorda i particolari del viaggio: «Lunedì eravamo in treno, almeno due ore prima che partisse, per trovare posti ad angolo. Anche la seconda classe aveva soltanto sedili di legno spogli, in quegli austeri giorni postbellici, e la carrozza si riempì presto. Nelle carrozze di terza classe la gente era già seduta sulle valigie e sugli scatoloni nei corridoi. Io vivevo con una borsa di studio del governo britannico e l’ultimo pagamento non era arrivato. Ero a corto di denaro, ma ero ugualmente contento che Titone avesse insistito per la seconda classe per il viaggio di ventiquattro ore. 

Appena ci fummo seduti nei nostri sedili, uscì una lettera per me da parte di mio fratello ch’era in India, al quale avevo dato l’indirizzo del professore dal momento che non sapevo dove sarei stato a Palermo e le lettere dall’India ci mettevano circa sei settimane. Con mio grande stupore la lettera era quasi marrone e accartocciata agli angoli. “L’ho messa al forno per sterilizzarla”, spiegò Titone. “In India c’è un’epidemia di colera”. 

Dopo un po’ una ragazza venne dove eravamo seduti. “Professore, sono così contenta di averla trovata. All’Università mi hanno detto che doveva partire e lei mi aveva promesso di aiutarmi per la mia tesi”. “Sì, certamente” rispose con faccia impassibile ma con un piccolissimo accenno a me. 

“Questo è il signor Koenigsberger da Londra. Mi ha invitato in Inghilterra e adesso sto andando con lui”. Per un momento sembrò delusa, ma poi capì e ci fece un sorriso brillante. “Una ragazza affascinante, non è vero?” disse dopo che se n’era andata rassicurata del fatto che il suo professore sarebbe tornato entro la fine della settimana». 

Durante quello scomodo, freddo, interminabile viaggio, parlarono della teoria di Titone, dell’espansione e contrazione. Koenigsberger scrive di essere stato stimolato da quanto egli gli diceva, ad occuparsi del Rinascimento e del barocco, anche se non era in tutto d’accordo con lui. Arrivarono a Napoli finalmente, il martedì, un mattino freddo e buio: c’era molta miseria: «Le conseguenze della guerra, la povertà e la miseria apparivano anche più grandi che a Palermo. Una donna con un bambino stava seduta per terra, appoggiata ad un pilastro della stazione, e mendicava. “Ricatto morale” disse Titone: ma notai che le diede una banconota di taglio piuttosto alto. Mi sistemò in una casa dove conosceva la padrona, forse dai giorni in cui era studente. La vecchia donna era in cucina e stava cucinando della pasta. La stanza era pulita e poco cara e la pasta della padrona di casa, quando la servì la sera, era eccellente». 

Titone andò a trovare in un convento di Posillipo un sacerdote ch’era stato suo alunno. Anche il mio maestro mi parlava di quel viaggio e di quella visita: me ne parlava il pomeriggio dell’8 marzo 1985, a casa sua, come leggo (ora, per la prima volta) nel mio diario di quelle conversazioni; osservai che cose del genere non dovevano restare sconosciute, note solo a me o a qualche altro (alla conversazione di quel giorno era presente l’amico Nicola Di Lorenzo), che erano più importanti di tante notizie che si cercano affannosamente negli archivi. Titone mi fissò con i suoi occhi di fulmine e mi disse: «Tu, le scriverai». D’allora, mi diceva, la sua amicizia con Koenigsberger divenne saldissima. Ma sentiamo lo stesso Koenigsberger, testimone della sollecitudine del professore per il giovane sacerdote che si preparava all’abilitazione all’insegnamento: «”Fu richiamato e mandato a combattere in Russia durante la guerra. Adesso merita un po’ di aiuto” mi disse Titone più tardi. Ormai avevo capito che andava subito al cuore di un problema umano. Questo da parte sua era proprio voluto. “In Inghilterra voi avete virtù civiche ed è per questo che avete libertà politica. Noi troviamo ciò difficile, però, noi siamo più umani [anche questo è in italiano nel testo)”». 

Titone accompagnò Koenigsberger alla fermata del tram e gli promise che lo avrebbe richiamato nel pomeriggio del giorno dopo. Il giovane passò la giornata negli archivi e andando in giro per Napoli, che ora gli appariva molto più attraente di prima, piena di vita, brulicante di gente. Arrivarono le 18, lo ricorda preciso Koenigsberger, l’ora in cui Titone doveva chiamare. Ma non chiamava: passarono due, tre ore e il giovane naturalmente cominciò a preoccuparsi che fosse successo qualcosa al professore: «Il suo modo di attraversare una strada trafficata lo rendeva molto probabile. Prendeva un giornale, lo teneva decisamente davanti alla faccia e s’infilava nel traffico senza guardare né a destra né a sinistra. Lo faceva ancora all’età di ottant’anni, quando lo vidi per l’ultima volta, nel 1985. Forse in realtà era questa la maniera migliore di affrontare il traffico?» Un altro atteggiamento tipico, indimenticabile di Virgilio Titone. Non concepiva che uno non s’interessasse degli avvenimenti del mondo. Ogni giorno comprava quattro – cinque giornali. del Sud e del Nord, del mattino, del pomeriggio e della sera; ricordo quelli che leggeva più spesso: il “Giornale di Sicilia”, “L’Ora”, “La Sicilia”, il “Corriere della Sera”, “Il Tempo”, “Il Giornale” di Montanelli, “Il Giornale d’Italia”. E non voleva aspettare un solo minuto per leggerli; era tutto preso da essi, mentre camminava, mentre viaggiava, mentre mangiava: quando mangiava, mi diceva, leggeva spesso le storie dei paesi e gli pareva di visitarli. 

Nessuno poteva immaginare fin dove arrivasse l’imprevedibilità di Virgilio Titone: non amò mai ndeterminato, l’immutabile. Lo studente di Cambridge a Napoli cominciò a sapere anche questo, si spiegò quel “magari”: «Si fece vedere la mattina seguente. Era stato troppo stanco e c’era stato troppo freddo per avventurarsi fuori di nuovo, ma sarebbe certamente venuto la sera e avremmo cenato insieme e poi saremmo andati a far visita a Croce, che riceveva visite la sera. Alle 18 non c’era traccia di lui e due ore dopo rinunciai ad aspettare e andai al cinema, all’ultimo spettacolo. 

«La mattina dopo si fece vedere di nuovo. Nessuno al convento aveva avuto n tempo di accompagnarlo al capolinea del tram ed era troppo pericoloso andare da soli per la strada buia e solitaria. “Ci sono banditi”. Ma si sarebbe rifatto. Saremmo andati a Sorrento e dopo, la sera, da Croce». 

Andarono a Sorrento; era una giornata piovosa, ma fra le nuvole ogni tanto faceva capolino n sole. dietro di esse appariva e spariva il Vesuvio; il mare era in tempesta. Spettacolo particolarmente suggestivo per il giovane Koenigsberger. singolare sfondo alla gita dei due. ma Titone non se ne mostrava soddisfatto: «Titone mugugnò: “Un panorama classico con un tempo romantico! Tutto sbagliato!”. In effetti, penso che lo apprezzasse quanto me, anche se, come sapevo. avrebbe voluto mostrarmi la Baia di Napoli con un tempo classicamente sereno». 

A Sorrento pranzarono e bevvero vino in abbondanza, e camminarono per ore lungo le scogliere, fino a sera. Arrivarono tardi a Napoli. troppo tardi e troppo stanchi per andare a far visita a Croce. Lo avrebbero visitato sicuramente n giorno dopo! Ma la mattina del giorno dopo, era ormai venerdì, Titone disse che non era il caso di andare allora da Croce, dato che aveva saputo che non aveva ancora letto lo scritto che gli aveva mandato qualche settimana prima: non voleva sembrare insistente; aggiunse che doveva tornare a Palermo e avrebbe preso n treno della sera, ma che lui sarebbe potuto restare a Napoli e andare solo da Croce, ché “il grande vecchio era sempre contento d’incontrare giovani studiosi. Ma Koenigsberger decise di tornare a Palenno con Titone: era molto soddisfatto della sua prima visita a Napoli, così com’era avvenuta. 

Titone appariva a Koenigsberger un po’ mortificato per la mancata visita a Croce. Ad una fermata del treno sali un individuo, che attaccò subito discorso con i due viaggiatori, informandoli che aveva inventato un metodo per imparare qualsiasi lingua, anche quelle che ancora non erano state decifrate, anche l’etrusco. Titone lo stuzzicava. Scendendo alla stazione successiva, l’individuo annunziò anche che stava pubblicando un libro dal titolo Ho parlato con Marte. Koenigsberger scrive che di questo libro non ha trovato traccia in nessuna biblioteca. Arrivarono a Palermo il sabato pomeriggio: trovarono barricate in alcune strade: le macchine della polizia correvano veloci e rumorose. «Ripensando alla visita a Napoli, era stata molto serena» conclude Koenigsberger. 

Alla distanza di tanti anni, Koenigsberger ha scritto di Titone anche nelle sue Confessioni di uno storico (“Il pensiero politico” cit., pp. 97-98): «In Sicilia, durante quella prima visita, incontrai Virgilio Titone, grandissima personalità, allievo di Benedetto Croce, vecchio liberale ed antifascista, che era da poco divenuto professore di Storia all’Università di Palermo. Siamo rimasti amici fino alla sua morte, avvenuta pochi mesi fa, all’età di ottantaquattro anni. Era un uomo singolare, “an eccentric”, come si dice in Inghilterra, e tuttavia eccellentissimo storico, uomo di lettere e giornalista, autore di più di venti libri, fra i quali storie siciliane nella tradizione di Verga, ed una novella picaresca, Le notti della Kalsa di Palermo (Palermo, Herbita Editrice, 1987), che a me pare superiore a quelle del più celebrato Sciascia». 

Di Sciascia Titone non ebbe una buona opinione; leggeva i suoi libretti – perché amava documentarsi – e li trovava insignificanti, mentre venivano accolti con giudizi straordinariamente entusiastici da tanta critica. Ma Titone era abituato ad andare contro corrente. Per lui Sciascia era rimasto un maestro elementare, men che mediocre; era un esibizionista, e Titone non concepiva la teatralità o gli atteggiamenti femminei in un uomo, tanto meno in uno scrittore. Nei libretti di Sciascia vedeva il bisogno dell’autore di apparire intelligente, originale, brillante, la volgarità appunto dell’esibizionismo (si legga l’articolo del Titone Su alcuni indirizzi della letteratura italiana contemporanea, in “Nuova Antologia”, marzo 1976). Io ero d’accordo col mio maestro; molte circostanze hanno contribuito a fare considerare Sciascia quello scrittore che non è stato. Non è il caso che qui mi soffermi sull’argomento; per altro me ne sono occupato una quindicina di anni fa. Anche Guglielmo Lo Curzio, un autore pur tanto influenzato dalle mode e dalle opinioni correnti, in un suo libro, introvabile, Scrittori siciliani (Palermo 1989, pp.260-64), si chiede il perché della “favolosa celebrità” di Sciascia e si sofferma sul carattere saggistico della sua opera e sull’impegno dell’autore; considera Le parrocchie di Regalpetra e Il giorno della civetta le sue “due opere di assoluto rilievo” e “fuori da idolatrici abbagli di critici e comuni lettori”, pensa che “si possa riconoscere che lungo una trentina d’anni la fama di Sciascia narratore viva ‘di rendita’ ” su di esse. Effimere fondamenta! Potrà rendersene conto chiunque si provi a leggere quelle opere con un po’ di libertà dai condizionamenti della moda, della critica e della propaganda, oggi purtroppo, quasi sempre, una sola cosa; né si dimentichi il tipo di cultura e di politica editoriale degli anni in cui Sciascia pubblicava le prime sue opere. 

Varie volte Koenigsberger ha scritto su Titone: sul suo Il libro e l’antilibro (Palermo 1979), che considera «una magnifica interpretazione della storia culturale dai Greci ai nostri giorni» (Le confessioni cit., p. 981, e anche prima sullo stesso libro e su La Sicilia e la questione settentrionale (Caltanissetta-Roma 1981), in “European History Quarterly”, vol.15 [1985] (ricordò fra l’altro le difficoltà di Titone nel periodo fascista, quando fu sequestrato il suo libro Espansione e contrazione: la condanna fu il silenzio in cui il regime lasciò l’autore); sulle Vecchie e nuove storie siciliane e sulle Notti della Kalsa di

Palermo (Palermo 1987), nel prestigioso Supplemento letterario del “Times” del 18-24 dicembre 1987, dove sottolineò il verismo «fatto della persuasa malinconia di uno scrittore, che comprende le ragioni storiche per le quali le caratteristiche attitudini dei siciliani derivano da un’opprimente realtà a loro superiore […] fatto di simpatia e di comprensione della condizione umana- e l’assenza dei falsi sentimentalismi anche oggi di moda, più di quanto non si voglia far credere (rimando al mio articolo apparso nel “Giornale di Sicilia” del 22 gennaio 1988 e nell”‘Amico del Popolo” del 7 febbraio 1988). 

Koenigsberger parte dai presupposti che lo sviluppo politico e istituzionale di un paese europeo va visto sempre nel contesto europeo e che la storia culturale non si può separare dal contesto sociale e politico; a forgiare queste sue idee, non poco contribuirono i suoi viaggi in Spagna e in Sicilia, come egli stesso dichiara (Le confessioni cit., p. 93). Studiando la storta di Sicilia, meditò sull’orgoglio dei siciliani per il loro Parlamento, da essi ritenuto il più antico d’Europa. Koenigsberger, è noto, alla storta dei parlamenti ha dedicato studi fondamentali; dal 1955 al 1975 è stato segretario generale e dal 1980 Presidente dell”’International Commission for the History of Parliaments and Representative Institutions”. 

Molti i punti in comune nelle esperienze e negli interessi di Koenigsberger e Titone, di convergenza nelle loro idee, ma vi sono anche, ovviamente, le opinioni diverse. 

Koenigsberger iniziò la sua carriera accademica insegnando Storia economica nelle università di Belfast e di Manchester: a quegli anni risale il suo studio sull’evoluzione della proprietà nel Quattro e Cinquecento, in Piemonte e nell’Hainaut. Insegnò Storia moderna nell’Università di Nottingham, poi nell’Università Cornell; dal 1973 al 1984 nel King’s College di Londra; nel 1984 fu chiamato come “stipendiato” all’Historisches Kolleg di Monaco. Numerosi i corsi da lui tenuti in varie università americane. Uno storico di fama internazionale: non occorre che qui mi soffermi a ricordare le sue opere, dovunque note, tradotte in diverse lingue, anche in italiano; nel 1966 cominciò a pubblicare con l’Elliott gli esemplari Cambridge Studies in Early Modern European History; notevole anche la sua collaborazione alla New Cambridge Modem History. 

L’altro grande interesse di Koenigsberger è stato sempre rivolto alla storia culturale, nel senso più comprensivo: non trascura, per esempio, la musica, generalmente ignorata dagli storici italiani; lo dimostrano i suoi originali studi sul Rinascimento. Koenigsberger ha sostenuto l’interessante teoria dell’avvicendamento culturale, per cui non si deve parlare di una decadenza del genio italiano alla fine del Rinascimento, ma di uno spostamento di interesse delle forze creative dalle arti figurative, letteratura e filosofia politica, alle scienze naturali e alla musica. Lo storico basa la sua teoria su due sue ipotesi di fondo: l’uguaglianza biologica dei talenti in tutti i gruppi etnici e il legame psicologico tra individui e società. Si rivela un profondo conoscitore dell’uomo, studioso della mentalità. 

Virgilio Titone cominciò giovanissimo a scrivere saggi su diversi autori della nostra letteratura, contrastando le opinioni più diffuse; ebbe l’approvazione del Croce. Nel 1934 pubblicò Espansione e contrazione, in cui esponeva la sua teoria sulla storia: l’alternarsi dei periodi di espansione e contrazione, in tutti gli aspetti 

della vita. Seguirono diversi altri libri, fra i quali ricordiamo Cultura e vita morale (Palenno 1943); La Sicilia spagnuola (Mazara 1948). che stimolò la nuova ricerca sul rapporto Spagna-Sicilia; La politica dell’età barocca (Palermo 1949); La Sicilia dalla dominazione spagnola all’unità d’Italia (Bologna 1955); Storia, mafia e costume in Sicilia (Milano 1964); Storia e sociologia (Firenze 1964); nconformismo (Milano 1966); La storiografia dell’illuminismo in Italia (Milano 1969). 

Per molti anni insegnò Storia moderna all’Università di Palermo. Fu apprezzato elzevirista dei più autorevoli quotidiani italiani, dal “Corriere della sera” al “Tempo”, e collaborò alle riviste più prestigiose, dal “Mondo” di Pannunzio alla “Nuova Antologia”; fondò e diresse tre riviste palermitane: “La nuova critica”, “L’Osservatore”, “Quaderni reazionari”, quasi interamente scritte da lui. Degli ultimi suoi libri ricordiamo: Dizionario delle idee comuni (Milano 1976), Il libro e l’antilibro (Palermo 1979), La festa del pianto (Caltanissetta-Roma 1983). Scritti di Titone sono stati tradotti in inglese e spagnolo. 

Anche Virgilio Titone rivolse il suo interesse all’economia (è del 1947 Economia e politica nella Sicilia del Sette e Ottocento, del 1961 Origini della questione meridionale. Riveli e platee). La storia per Titone non è solo l’avvenimento, ma l’immagine di un popolo in tutti gli aspetti della vita. Ogni generazione eredita la sua storia da quelle che l’hanno preceduta; accanto a questa eredità storica ce n’è un’altra: «un’eredità biologica, che, se non può negarsi per i singoli individui, per lo stesso motivo non è possibile negare per i popoli. Se ci sembra evidente ammettere che i figli ereditino in tutto o in parte il carattere, le attitudini, l’aspetto o la costituzione fisica dei genitori o di un avo anche lontano, non si vede perché questa stessa ereditarietà fisica e morale a un tempo, del resto scientificamente dimostrata, debba negarsi per quell’insieme di individui, comunque politicamente organizzato, che è un popolo» (Dizionario delle idee comuni, vol. II, p.124). Fra i temi più ricorrenti nell’opera di Titone la critica all’intellettualismo di moda. 

Le Storie della vecchia Sicilia (pubblicate da Mondadori in più edizioni negli anni 1971-72; ripubblicate con altre “nuove storie” da Herbita nel 1987; tradotte anche in spagnolo, Editorial Fundamentos di Madrid, 1989) hanno rivelato a molti le capacità dello scrittore Virgilio Titone, narratore credibile e veridico della sua Sicilia, la sua solitudine virile e la ricerca religiosa del passato. Il vero storico è un vero scrittore. Storici, critici e scrittori sia Koenigsberger che Titone. 

Più che dai libri ho cominciato a conoscere Helmut Koenigsberger dalla frequente conversazione che ho avuto il privilegio di avere, per anni, con Virgilio Titone. Di lui mi parlava sempre più negli ultimi tempi. Nell’autunno del 1988 mi mostrava sue lettere di più di quarant’anni fa, che andava ritrovando. Era molto contento per la presentazione che doveva fare all’edizione italiana del libro di Koenigsberger sulla Sicilia, che sembrava finalmente imminente, e per l’introduzione che dovevo fare io, su segnalazione dello stesso Koenigsberger. E ancora il 7 gennaio 1989, col solito entusiasmo che lo rendeva incredibilmente giovane, mi mostrò un nuovo libro, in tedesco, che Koenigsberger gli aveva mandato con dedica e una cartolina di auguri. Di Helli e della sua moglie Dorothy mi parlava come dei suoi più grandi, pochi amici; mi parlava dell’umanità di Koenigsberger, della sua cultura, dei suoi libri: “Ha la capacità” mi diceva “di dire tutto in poche parole”. Me ne parlò fino all’ultima volta che l’andai a trovare, nella casa di via Giusti. Nella sua prediletta solitudine, sentiva il calore dell’amicizia di Helli e Dorothy, voleva che anch’io divenissi amico con loro e l’amicizia continuasse dopo la sua morte, che sentiva imminente. 

Fra le carte che scrisse negli ultimi suoi giorni, ho trovato la presentazione per l’edizione italiana di The government of Sicily under Philip II of Spain. La intitolò Ricordo di un vecchio amico e sottolineò la “straordinaria estensione” degli interessi di Koenigsberger a tutti gli aspetti della storia, da quelli economici alle manifestazioni artistiche e alla componente estetica, sessuale, morale dei giudizi. e la sua “capacità di comprendere, talvolta in poche righe, lo spirito, l’anima, il carattere proprio di un’istituzione o di un costume, di poeti, principi, governanti, avventurieri”. 

Helmut Koenigsberger e la gentilissima Dorothy, anche lei sensibile studiosa del Rinascimento e del barocco (in particolare della storia dell’arte), amavano ritornare a rivedere Virgilio Titone in Sicilia. Koenigsberger poteva confrontare la Palermo che conobbe negli anni Quaranta, con la nuova, deturpata dalla selvaggia edilizia. 

Non potrò mai dimenticare quel marzo del 1985 in cui doveva venire lo storico. Col professore Titone pensammo insieme cosa si dovesse scrivere nel biglietto d’invito alla conferenza che Koenigsberger doveva tenere alla Storia Patria, organizzata dallo stesso Titone. Mi diceva il professore che se il tempo fosse stato buono, avrebbe portato l’illustre ospite e la moglie alla Triscina; voleva che vi andassi pure io. Si preoccupava che tutto fosse preparato a puntino e insieme telefonavamo continuamente. 

Arrivò quel lunedì 25 marzo. Con la mia macchina giungemmo all’hotel Politeama, con mezz’ora di anticipo rispetto all’appuntamento con Koenigsberger. Aspettammo in via Amari, ovviamente, parlando, come sempre: degli Ebrei, popolo di grande genio; della conferenza (Titone m’informò di quello che avrebbe detto nella presentazione). Il professore diede uno sguardo all’edificio del Politeama: non gli piaceva lo stile; chiedeva il mio parere. Arrivò l’ora stabilita; girammo intorno al teatro, scese il professore per andare a chiamare Koenigsberger. C’incontrammo con gl’illustri ospiti, ai quali mi presentò il professore; ci mettemmo in macchina e ci avviammo alla Storia Patria. 

Era un marzo molto freddo; pareva che la primavera non volesse tornare. Il professore diceva che la Sicilia senza sole non è Sicilia; chiedeva a Helli e a Dorothy se volevano andare a Selinunte il giorno dopo: avrebbe dato loro le chiavi di due sue ville della 1ìiscina e avrebbero potuto sceglierne una; vi avrebbero trovato del vino, il miglior vino d’Europa: solo di questa sua produzione, aggiunse, era orgoglioso. Helli e Dorothy si mostravano grati di tanta affabilità e promettevano che avrebbero bevuto sicuramente quel vino. TItone parlava delle ricchezze dell’Italia, del reddito pro capite degli italiani, fra i più alti del mondo, secondo le ultime statistiche. Volle parlare di me, dei miei versi in greco, dei miei lunghi viaggi, e parlammo di diverse nazioni, dalla Spagna ai Paesi del Nord, alla Grecia. Koenigsberger diceva di aver visto quella mattina due scioperi a Palermo, uno al Comune, l’altro al Palazzo dei Normanni; Titone parlò del primato italiano degli scioperi; io ricordavo quello che i greci dicevano quando vedevano un italiano: ò’m:p’)ia (sciopero). 

Arrivammo a piazza San Domenico. Ebbe inizio la conferenza. Prese la parola il professore per la presentazione ufficiale. Esordì ricordando la difficile giovinezza di Koenigsberger: «Helmut Koenigsberger, nato a Berlino, a sedici anni, nel 1934, è costretto a fuggire per non finire nei campi di sterminio nazisti. 

In quegli anni si era rifugiato in America Alberto Einstein, con due altri ebrei, Marx e Freud, uno dei fondatori del pensiero o della scienza moderna, anche se talvolta quest’ultima degeneri, non però nel grande fisico, in una creduta o falsa scienza. Ma ad Einstein dovremmo aggiungere molti dei più illustri rappresentanti della cultura contemporanea, né soltanto tedeschi o, piuttosto, nati in Germania. Nessun popolo è stato in ogni tempo tanto oppresso e perseguitato. Pochi popoli hanno tanto contribuito al progresso umano in ogni campo». 

Ricordò le tappe salienti dell’attività di Koenigsberger, le sue opere, e si soffermò in particolare su quella sulla Sicilia: «Non ho ancora parlato dell’opera sua che come siciliani più da vicino c’interessa. Il governo della Sicilia sotto Filippo II di Spagna, pubblicata a Londra nel 1951, tradotta in spagnolo nel ’75. purtroppo non ancora tradotta in italiano. E non fa certo onore alla nostra cultura che un libro sulla Sicilia sia stato tradotto in Ispagna e non ancora in Sicilia. Di questa traduzione con l’editrice Sellerio si è occupato il prof. Giuffrida. Me ne sono occupato anch’io. Ciò nonostante la traduzione ancora non l’abbiamo, sebbene quel libro resti il solo che, tra l’altro, tratti compiutamente dei rapporti tra la Sicilia e l’impero spagnolo e delle teorie che li hanno ispirati o regolati». 

Continuando a scandire le parole con la sua energica, incisiva, inconfondibile voce, così concluse: «Ma più che per tante sue opere egregie e famose ricorderò il Koenigsberger per un episodio, che forse egli ha dimenticato e che si può considerare come un documento della sua anima. Le opere degli studiosi muoiono. “Che fama avrai tu più”, ripeterò con Dante…… pria che passin mill’anni?”. L’anima non muore. Una sera di molti anni fa ci trovavamo a Napoli per le nostre ricerche. Stavamo nello stesso albergo. Mi aveva chiesto di esser presentato a Benedetto Croce. Gli dissi che gliel’avrei presentato. Ma prima dovevo fare una visita a un gentilissimo sacerdote, che si era laureato con me e dirigeva a Posillipo una comunità religiosa con una scuola e un convitto di orfani. Mi aveva scritto e sapeva che in quei giorni dovevo andare a Napoli. Posillipo non era stato ancora coperto dai casermoni costruiti nell’ultimo ventennio e la villa del mio amico era in aperta campagna. Non riuscii facilmente a trovare la stradetta campestre che dovevo fare. Perciò perdetti più tempo di quello che avevo previsto. Era già sera. In quei luoghi e a quell’ora Napoli, per chi va solo, non era meno pericolosa di quello che è oggi. È nella tradizione, una tradizione plurisecolare. Koenigsberger si preoccupò del ritardo. A mezza strada del ritorno lo vidi che mi era venuto incontro. Dopo tanti anni trascorsi lo rivedo e lo rivedrò sempre in quella sera, in quella stradetta buia di Napoli». 

Titone fu a lungo applaudito; molti rimasero sorpresi della sua riapparizione e della sua forza: da tempo non si faceva vedere alla Storia Patria. Ringraziò Koenigsberger, ricordò i suoi amici siciliani, in particolare Carlo Alberto Garufi, per il quale ebbe parole sentite di apprezzamento, e soprattutto Virgilio Titone. Iniziò dunque il suo discorso sui Parlamenti italiani nell’età moderna, con la sua competenza indiscussa; parlò per quasi un’ora. Dopo concesse un’intervista ad un inviato del “Giornale di Sicilia”; nel mentre mi congratulavo col mio maestro, ci sedemmo vicini: era contento, mi fece vedere un elegante, monumentale libro sul barocco, regalatogli dall’autrice, la signora Dorothy, e mi fece leggere la sua dedica. 

Quella sera Dorothy, Helmut Koenigsberger, il professore Titone e io, andammo a cenare insieme, al Charleston. Ci avviammo verso il piazzale Ungheria con la mia macchina bianca, sotto la pioggia (si appannavano i vetri, non ci si vedeva), parlando di tante cose. 

La conversazione continuò a tavola. Ad un certo punto Titone chiese a Koenigsberger se ricordava quell’episodio di Napoli; Koenigsberger non solo lo ricordava, ma aggiunse qualche particolare. «Vedi!» mi disse il mio maestro. Capivo perché, tanto schivo e solitario, amasse stare in compagnia di Dorothy e di Helli. Accompagnandolo a casa, gli mostravo il mio compiacimento nel constatare ch’era stato per cinque ore ininterrotte sul campo, senza dare segni di stanchezza. “E ho ottant’anni!” mi disse quella sera, prima che scendesse davanti al suo portone. 

Calogero Messina 

Da “Spiragli”, anno IV, n.2, 1992, pagg. 25-39.